Lundi 26 Avril 2010
Prier…[1] l’Eglise et ses secrets, non par dissimulation mair états de vie particuliers. Rafael Anaiz Baron, moine espagnol, canonisé le 11 octobre dernier et proposé par Jean Paul II, depuis la Journée Mondiale de la Jeunesse à Santiago de Compostelle, comme modèle aux jeunes de notre temps…. Justement le sujet pénible des ces dernières semaines… le passage au Père d’une religieuse carmélite à Bayonne, avant-hier… et cette réflexion d’une amie chère : que savez-vous de la vie religieuse, rien ! ou que des contre-sens, ai-je compris. Tout simplement, parce que je ne l’ai pas vêcu, que cela d’ailleurs ne se vit ni d’imagination (drame de certaines vocations anticipant cloître, apostolat, sainteté et perfection) ni au passé : ce serait en être « sorti ». Presque plus facile ? la sainteté qui, comme l’amour, a tant d’acceptions et de forme, qu’il y en a même certainement plusieurs propositions et voies pour chacun. Le secret est la relation à Dieu, que nous y soyons tous appelés ne change pas le fait absolu que cette communion universelle est vêcue dans la liberté et donc selon les chemins particuliers de chacun. Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. Ce fleuve animé, charnel, vivant, inépuisable des troupeaux de la steppe kazakhe, parfois dix mille bêtes, coulant dans la plaine, traversant la route, comme l’eau se répand, quelques cavaliers, seuls éléments verticaux. L’image proposée par le Christ ne donne pas cette sensation de solitude, ni de l’ensemble, ni des bêtes ni de leurs bergers. Au contraire… le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom (le caillou de l’Apocalypse) et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Une relation personnelle, un nom, la voix, la connaissance mutuelle. Le salut : si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Liberté de mouvement, sécurité. Tout cela possible par la Pentecôte, qui se renouvelle sans cesse, ainsi à Jaffa, au temps de Pierre : au moment où je prenais la parole, l’Esprit s’empara de ceux qui étaient là, comme il l’avait fait au commencement pour nous. Témoignage et transmission, transparence. Nous ne sommes pas les acteurs du salut, ni du nôtre ni de ceux qui nous sont confiés, nous ne sommes que témoins pour nous-mêmes (prière et mémoire) et pour autrui. Amen !
matin
Deux coups propres en une « démocratie exemplaire » ou une « démocratie irréprochable » - programme du candidat Nicolas Sarkozy et exposé des motifs de la révision constitutionnelle de Juillet 2008 – deux coups suffisants chacun pour que démissionne le président régnant. La « première dame » de France (rôle donné par les médias à partir de Bernadette Chirac, mais avec un reste de retenue et d’hésitation) tourne un film qui n’est pas de bienfaisance ou de documentation : Carla Bruni, un rôle pour Woody Allen – Allen dont j’apprécie par ailleurs le talent et toite l’œuvre. Et second coup, pas moindre mais d’un autre ordre. Il apparaît donc tout à fait – Libération et Mediapart – que la campagne présidentielle d’Edouard Balladur a bénéficié de rétrocommissions, forcément sur ordre politique, donc le candidat et son porte-parole, dans la vente des sous-marins Agosta au Pakistan. Probablement de l’ordre de 300 millions de francs, mais on n’a guère de certitudes que pour dix millions en liquide – le surlendemain du premier tour (on avait donc fait crédit au candidat) un 25 Avril 1995 puis un virement le 27. Transit aussi par un compte en Espagne. Le point armant les parties civiles est qu’il y a concordance chronologique entre l’attentat de 2002 et le soudain arrêt du flux des commissions aux intermédiaires pakistanais. Plus clairement, Balladur et Sarkozy seraient impliqués dans le drame de nos compatriotres employés là-bas, qui auraient payé à leur place une dette de sang. L’affaire serait instruite depuis Novembre 2007 mais le procureur Jean-Claude Marin – toujours lui – chercher à étouffer l’affaire. Balladur aurait assuré que tout cela est « parfaitement infondé » (coneption de la perfection) et à l’automne Sarkozy aurait jugé cela grotesque. Il reste iompensanble d’une part que les juges d’instruction soit « supprimés » et d’autre part que le président régnant ait une immunité juridictionnelle en sorte qu’il peut rester partie civile dans Clearstream, tandis qu’on ne peut l’attraire dans aucune affaire et même dans celle de sn divorce avec Cécilia, s’il y avait eu contestation : ce qui avait fait observer à des consitutionnalises que le président de la Républiuqe ne peut divorcer en cours de mandat.
Gèce . euro . Allemagne, vérité de l’Union européenne ! Selon Cohn-Bendit, l’Allemagne refuse que l’on aide la Grèce car ses deux principaux créanciers sont des banques allemandes que Merkel préfère renflouer directement et à avantages directs pour elle et son parti, que de renflouer le trésor grec. On va vers l’épreuve de vérité, à multiples aspects : referendum britannique si les conservateurs l’emportent, faillite d’un Etat membre ou pluôt mise sous tutelle du FMI et sortie de la zone euro, division marquée, sinon plus, entre Etats-membres : ceux du sud, qui sont de la prochaine tournée, n’accepteront pas qu’on laisse tomber la Grèce à quoi l’Allemagne répondra que dans ce cas, elle se désolidarise de l’euro… enfin et évidemment le « couple » franco-allemand, une fois de plus révélé pour ce qu’il est devenu, affinités des peuples mais pas des dirigeants et aucune concertation économique de fond.
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