Samedi 19 Décembre 2009
Ce mouvement vers Dieu n’a pas de mots, il n’a pas de finalité explicite, il échappe même en bonne partie à notre conscience, contemplation, silence intérieur, oraison en n’étant qu’écoûte et regard intérieur. Une lecture, une méditation notée par écrit comme celle de ces matins depuis maintenant des années et que je cherche à donner en partage avec l’attente des communions et parfois des retours ou des allers d’autres en chemin et en vie comme moi, sont d’un ordre différent, c’est encore moi qui dirige et qui cherche.Un ami moine m’a donné deux notions, notre vie humaine transformée, transportée par l’incarnation à un moment de l’Histoire, notre histoire humaine analogue à nos histoires individuelles, incarnation du Fils de Dieu, appelé humainement Jésus. Et l’autre est précisément le temps d’oraison. Est-il volontaire et organsisé ? peut-être dans une vie religieuse. Dans la mienne, il a toujours été reçu et inattendu, comme l’amour, comme l’idée faisant synthèse et dévastation de la mode. Ce temps n’est qu’un rappel de Dieu, si je consens à m’y arrêter consciemment ou pas, alors… notre mouvement vers Dieu est tout simplement notre nature humaine, notre nature d’enfants de Dieu. Textes de la messe de ce jour [1] … suspendu à Dieu au dessus du vide de l’existence humaine… je ne dépends que de lui psychiquement, naturellement, et Il me fait enseigner (textes et oraison) Sa propre existence, Sa nature, Sa sollicitude, Son dessein et m’appelle, nous appelle à L’accompagner. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements du Seigneur d’une manière irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfants, car Elisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. Exposé de l’extérieur, le spirituel et l’intériorité de Zacharie n‘apparaissent que soudainement parce qu’un événement se produit. Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte, sans doute parce que pour la première fois de sa vie, il se passe quelque chose. Marie aussi l’éprouva. Sois sans crainte, Zacharie. … Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait de voir qu’il restait si longtemps dans le sanctuaire. Gabriel, celui qui annonce cette bonne nouvelle au mari d’Elisabeth, qui apparaît en rêve à Joseph, et qu’avec une bonne connaissance de « notre » Bible, Mahomet choisit ou reçoit comme messager du Coran. Les anges – auxquels nous ne croyons plus, sauf dans le regard d’un enfant, sauf à regarder dormir notre enfant – sont décisifs dans « l’histoire sainte ». La femme de Manoa, elle aussi, reçoit la révélation d’une prochaine naissance, jugée impossible, celle de Samson, voué à Dieu dès sa conception et jusqu’au jour de sa mort ! Cadeau posthume de ma mère, dans le « carnet de bébé » que distribuait le lait en poudre Guigoz pendant la guerre, à la date du 12 Juillet 1942, elle écrit : douce espérance. Dix ans après la naissance de mon aîné... lui-même attendu trois ans. Toute conception a son annonciation. Et une vocation est une conception. Notre vie est une conception (rencontre de Dieu et de nous en Son projet) : Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m’as choisi dès le ventre de ma mère : tu seras ma louange toujours !
Plantu dans Le Monde n’avait fait que crayonner l’expérience commune : la vague de froid tandis qu’à Copenhague on colloque sur le réchauffement climatique. L’évident fiasco du « sommet » a des causes non moins évidentes : les Nations Unies ne produiront pas et n’ont pas produit une instance de décision mondiale parce qu’elles ne fonctionnent efficacement que quand un adversaire se montre à une quasi-unanimité, dont les participants se dédouanent par un bouc émissaire : l’Irak, la Corée du nord, l’Iran, la Serbie auparavant, l’Allemagne nazie qui provoqua la fondation à l’initiative (heureuse) de Churchill et de Roosevelt. Dès que l’adversaire rompt son isolement ou obtient quelque alliance ou solidarité automatiques : Béchir au Soudan coalisant pour lui la Ligue arabe, plus rien ne fonctionne. S’entendre sur un traité « contraignant », et je suis convaincu qu’on y arrivera, était certainement un saut qualitatif dans l’histoire de l’Organisation des Nations Unies, mais l’évolution actuelle – qui me semble le produit et la caractéristique de toute notre époque et de la génération des « quinqua » – ne peut produire des hommes (et des femmes), des personnalités d’Etat. La « pipolisation » enlève non seulement tout sérieux et toute crédibilité aux actions des grands dirigeants, elle enlève tout espace et toute figure aux oppositions, elle réduit à une concurrence d’images des gens parvenus à la direction « suprême » de leurs pays respectifs, donc à des conflits d’ego et de libido, absorbant énergie et imagination. Je schématise bien sûr, mais à entendre Obama – dont l’élection, surtout à l’étranger – a répondu à notre besoin d’idole sinon de repères – à l’entendre en discours de conclusion, il était évident que l’on a à faire à un imposteur, aussi confirmé et habile que le nôtre. Quant à Sarkozy, pressentant ce que tous les conseillers diplomatiques et économiques de chacun des grands dirigeants ont dû prédire depuis des mois à leurs employeurs respectifs, il a su tant s’agiter que d’une part il n’a rien obtenu, mais d’instant en instant il a pu faire croire au parterre qu’il sauvait tout et commanderait à chacun. Bien plus responsable, et jouant sa reconduction, George Brown (l’actuel, puisqu’il y eut le secrétaire au ForeignOffice, concurrent d’Harold Wilson) – Mais à côté de ces numéros de pitre – principalement franco-américains – il y a le sérieux : celui des Chinois, celui de la Russie médiatiquement absente, celui des Africains et puis sans les couvertures de nos magazines (« Christine Lagarde, potiche ou fortiche ? » L’Express ce qui dispense de tout bilan sur la politique de réponse à la crise financière, économique et sociale… avec enquête sur la cour, sans le style du Saint-Simon ou de Ribaud : Jean Sarkozy et les Balkany… JJSS se retourne dans sa tombe), il y a ces chefs qui tâchent de faire quelque chose, au Brésil, en Bolovie, au Venezuela beaucoup se joue pour des « gouvernances » prenant en charge les sociétés. – On a abusé l’opinion, spécialement européenne : médias et poltiiques.
Mode de direction des affaires lamentable. Conséquences : un pays naguère à la pointe des infrastructures publiques et des technologies a ses trains en panne et le tiers de son aire de distribution électrique en risque d’implosion. Evidence, comme toutes les affaires de caténaires ou d’accidents dramatiques aux passages-à-niveau, la France n’investit plus et à réduire le nombre des emplois, elle n’a même pas la ressource humaine des maintenances. Bien entendu, les dirigeants ne savent pas faire face à ce qui est leur responsabilité principale : organiser plus encore que la production ce qui en est la cause et le but, l’harmonie sociale. Le stress dans les entreprises, l’incapacité de négocier un « différentiel » de quarante euros pour que fonctionne la ligne A du RER francilien.
Dans une telle ambiance où rien ne va que sens dessus dessous, dialogues-radio à Lyon sur les béatifications probables et prochaines de Pie XII et de Jean Paul II. Unanimité de mode pour le second, récri et condamnation pour le premier. Le catholique quand il en reste – et comment a-t-on pu en interroger ? en tant que tel – se dit convaincu que Jean Paul II aurait, à la place de Pie XII, etc… J’ai eu l’honneur de rencontrer tête-à-tête Jean Paul II. Homme d’Etat dans sa bibliothèque privée, curé de campagne dans sa chapelle au petit matin, forte et émouvante impression évidemment, un moment emblématique de ma vie, j’en ai connu d’autres, mais celui-là, s’agissant de la rencontre d’une notoriété, est communicable. Probablement, Helder Camara, en tête-à-tête aussi et disant, aussitôt qu’il me vit, je vous ai vu arriver il y a huit jours… prophète, Jésus et Nathanaël, Dom Helder me fit une impression plus décapée et me raconta les conditions des élections de Jean Paul Ier et de Jean Paul II… Inculture et manque de bon sens. Jean Paul II à la place de Pie XII et polonais, aurait été encore plus saisi en otage par les nazis du fait de ses compatriotes. Et pour tout simplifier, ceux-ci sont sans doute le peuple d’Europe le plus antisémite : à Cracovie en 1990-1991, des graffiti dont on n’a pas idée en France. Quant à Pie XII, tout est dans une pièce de théâtre, les documents ne sont pas lus, ils existent par centaines, la cause est entendue et pas instruite. Et, pour moi, la simplification est que Pie XII, le pape de mon enfance, des encycliques, dont à douze-quinze ans, élève des Jésuites et adepte des messes basses servies très tôt le matin avec une sensation d’héroisme, j’avais compris l’enjeu : l’Eglise du silence, Pie XII est le pape mystique par excellence. Ces deux chemins pontificaux sont tous deux admirables, mais ce sera peu dit… malheureusement ? Puisque tout est mode, convention, couverture médiatique. On est loin des Pères du désert, de Copenhague à partout dans les pays que couvre la pellicule d’une petite classe de riches et cyniques, d’aveugles surtout par égoisme, peur ou inculture, immaturité. Pays qui ne savent plus leur identité ni leur devoir tandis que l’immense majorité des pays et des peuples rament, et que chez nous la pauvreté, la misère, le chômage… pas seulement « la galère ».
Plantu dans Le Monde n’avait fait que crayonner l’expérience commune : la vague de froid tandis qu’à Copenhague on colloque sur le réchauffement climatique. L’évident fiasco du « sommet » a des causes non moins évidentes : les Nations Unies ne produiront pas et n’ont pas produit une instance de décision mondiale parce qu’elles ne fonctionnent efficacement que quand un adversaire se montre à une quasi-unanimité, dont les participants se dédouanent par un bouc émissaire : l’Irak, la Corée du nord, l’Iran, la Serbie auparavant, l’Allemagne nazie qui provoqua la fondation à l’initiative (heureuse) de Churchill et de Roosevelt. Dès que l’adversaire rompt son isolement ou obtient quelque alliance ou solidarité automatiques : Béchir au Soudan coalisant pour lui la Ligue arabe, plus rien ne fonctionne. S’entendre sur un traité « contraignant », et je suis convaincu qu’on y arrivera, était certainement un saut qualitatif dans l’histoire de l’Organisation des Nations Unies, mais l’évolution actuelle – qui me semble le produit et la caractéristique de toute notre époque et de la génération des « quinqua » – ne peut produire des hommes (et des femmes), des personnalités d’Etat. La « pipolisation » enlève non seulement tout sérieux et toute crédibilité aux actions des grands dirigeants, elle enlève tout espace et toute figure aux oppositions, elle réduit à une concurrence d’images des gens parvenus à la direction « suprême » de leurs pays respectifs, donc à des conflits d’ego et de libido, absorbant énergie et imagination. Je schématise bien sûr, mais à entendre Obama – dont l’élection, surtout à l’étranger – a répondu à notre besoin d’idole sinon de repères – à l’entendre en discours de conclusion, il était évident que l’on a à faire à un imposteur, aussi confirmé et habile que le nôtre. Quant à Sarkozy, pressentant ce que tous les conseillers diplomatiques et économiques de chacun des grands dirigeants ont dû prédire depuis des mois à leurs employeurs respectifs, il a su tant s’agiter que d’une part il n’a rien obtenu, mais d’instant en instant il a pu faire croire au parterre qu’il sauvait tout et commanderait à chacun. Bien plus responsable, et jouant sa reconduction, George Brown (l’actuel, puisqu’il y eut le secrétaire au ForeignOffice, concurrent d’Harold Wilson) – Mais à côté de ces numéros de pitre – principalement franco-américains – il y a le sérieux : celui des Chinois, celui de la Russie médiatiquement absente, celui des Africains et puis sans les couvertures de nos magazines (« Christine Lagarde, potiche ou fortiche ? » L’Express ce qui dispense de tout bilan sur la politique de réponse à la crise financière, économique et sociale… avec enquête sur la cour, sans le style du Saint-Simon ou de Ribaud : Jean Sarkozy et les Balkany… JJSS se retourne dans sa tombe), il y a ces chefs qui tâchent de faire quelque chose, au Brésil, en Bolovie, au Venezuela beaucoup se joue pour des « gouvernances » prenant en charge les sociétés. – On a abusé l’opinion, spécialement européenne : médias et poltiiques.
Mode de direction des affaires lamentable. Conséquences : un pays naguère à la pointe des infrastructures publiques et des technologies a ses trains en panne et le tiers de son aire de distribution électrique en risque d’implosion. Evidence, comme toutes les affaires de caténaires ou d’accidents dramatiques aux passages-à-niveau, la France n’investit plus et à réduire le nombre des emplois, elle n’a même pas la ressource humaine des maintenances. Bien entendu, les dirigeants ne savent pas faire face à ce qui est leur responsabilité principale : organiser plus encore que la production ce qui en est la cause et le but, l’harmonie sociale. Le stress dans les entreprises, l’incapacité de négocier un « différentiel » de quarante euros pour que fonctionne la ligne A du RER francilien.
Dans une telle ambiance où rien ne va que sens dessus dessous, dialogues-radio à Lyon sur les béatifications probables et prochaines de Pie XII et de Jean Paul II. Unanimité de mode pour le second, récri et condamnation pour le premier. Le catholique quand il en reste – et comment a-t-on pu en interroger ? en tant que tel – se dit convaincu que Jean Paul II aurait, à la place de Pie XII, etc… J’ai eu l’honneur de rencontrer tête-à-tête Jean Paul II. Homme d’Etat dans sa bibliothèque privée, curé de campagne dans sa chapelle au petit matin, forte et émouvante impression évidemment, un moment emblématique de ma vie, j’en ai connu d’autres, mais celui-là, s’agissant de la rencontre d’une notoriété, est communicable. Probablement, Helder Camara, en tête-à-tête aussi et disant, aussitôt qu’il me vit, je vous ai vu arriver il y a huit jours… prophète, Jésus et Nathanaël, Dom Helder me fit une impression plus décapée et me raconta les conditions des élections de Jean Paul Ier et de Jean Paul II… Inculture et manque de bon sens. Jean Paul II à la place de Pie XII et polonais, aurait été encore plus saisi en otage par les nazis du fait de ses compatriotes. Et pour tout simplifier, ceux-ci sont sans doute le peuple d’Europe le plus antisémite : à Cracovie en 1990-1991, des graffiti dont on n’a pas idée en France. Quant à Pie XII, tout est dans une pièce de théâtre, les documents ne sont pas lus, ils existent par centaines, la cause est entendue et pas instruite. Et, pour moi, la simplification est que Pie XII, le pape de mon enfance, des encycliques, dont à douze-quinze ans, élève des Jésuites et adepte des messes basses servies très tôt le matin avec une sensation d’héroisme, j’avais compris l’enjeu : l’Eglise du silence, Pie XII est le pape mystique par excellence. Ces deux chemins pontificaux sont tous deux admirables, mais ce sera peu dit… malheureusement ? Puisque tout est mode, convention, couverture médiatique. On est loin des Pères du désert, de Copenhague à partout dans les pays que couvre la pellicule d’une petite classe de riches et cyniques, d’aveugles surtout par égoisme, peur ou inculture, immaturité. Pays qui ne savent plus leur identité ni leur devoir tandis que l’immense majorité des pays et des peuples rament, et que chez nous la pauvreté, la misère, le chômage… pas seulement « la galère ».
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