jeudi 10 décembre 2009

Inquiétude & Certitudes - jeudi 10 décembre 2009


Jeudi 10 Décembre 2009

Prier…[1] celui qui a des oreilles, qu’il entende ! (mais il y a aussi, ailleurs, la constatation du Christ : ils ont des oreilles et ils n’entendent pas, qui fait écho à la caractérisation des idoles, pas d’oreilles, etc.). L’éloge et l’identification de Jean-Baptiste sont particulièrement précis. Notre maître en toute exégèse (cf. le cours dont nous n’avons pas la prise de notes, donné aux disciples qui s’arrêtèrent à Emmaüs), c’est le Christ… afin que tous regardent et reconnaissent, afin que tous considèrent et découvrent que la main du Seigneur a fait tout cela, que le Dieu Saint d’Israël en est le créateur. Et que sommes-nous dans cette attente ? les petits et les pauvres cherchent de l’eau, et il n’y en a pas : leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. La Bible entière n’est pas un appel (le Coran), elle est un constat et elle multiplie les preuves et les récits : ceux de la rédemption, dont elle raconte, en final, la geste datée et historique (les évangiles), puisque ce que les hommes en propagèrent (les Actes et les Epîtres), et enfin ce que Dieu lui-même en a fait (l’Apocalypse de Jean). La bonté du Seigneur est pour tous. … Que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. Dieu nous tire de notre autisme.


sommaire à nourrir

Le bla-bla à Copenhague où personne ne se trouve, sauf les trublions non invités de Greenpeace. A Bruxelles, les 27, comme si depuis des mois ou des années, on n’avait pu déjà prévoir, et déjà commencer nonobstant l’inaction des autres. On est à ce que la Chine nous donne des leçons – sur le papier des propositions d’objectifs.

Cohn-Bendit à France-Infos. Son talent pour les portraits en deux phrases : Georges Frèche, Nicolas Sarkozy. Comparaison des chiffres selon les commentaires à Bruxelles et selon lui.

Barack Obama recevant le prix Nobel et parfaitement (« humblement » assure-t-il) conscient de l’ironie : récompensé pour les 30.000 hommes envoyés en Afghanistan, prix Nobel de la paix alors qu’il mène deux guerres, capable de ne citer que des antécédents américains à sa distinction. Persévère à se donner deux ans en Afghanistan mais sans définir d’objectifs. Ce qui est évidemment le contraire d’une politique de paix, mais aussi d’une politique de guerre : les talibans n’ont qu’à disparaître jusqu’au départ, à date publique, des Américains, et ressurgir ensuite. Pour contrôler le pays, ils n’ont pas besoin d’être visibles.


Politique intérieure : Bruno Lemaire qu’à la voix, on prend pour Dominique de Villepin, son ancien camarade de promotion, celui qui l’a mis en selle. Dominique Bussereau d’un écart de langage à l’autre, ne sachant parler le même langage aux deux « camps » à la fois.

Les économistes, démentis par tous les faits depuis dix-huit mois, continuent : Italie, puis France, pas de dangert parce qu’ils sont plus gros que la Grèce. Pas de connaissance vêcue et pratique de l’économie de celle-ci dominée en social et en financement par un système bancaire oligopolistique.

Bien entendu, Michaël Jackson et Johnny Halliday, pourtant bien moindre, vont chacun beaucoup mieux, sur leur lit de mort, que Jean Paul II, en remuement de l’audimat.

[1] - Isaïe XLI 13 à 20 ; psaume CLXV ; évangile selon saint Matthieu XI 11 à 15

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