Monsieur le Secrétaire général,
une fois de plus, ma demande de votre amical intermédiaire pour ce qui suit - si vous le voulez bien. Grand merci, par avance.
Monsieur le Président,
1° Conseil européen et réunions à Versailles : l'Europe, sinon le monde, est en deuil, l'affreuse et injustifiée guerre-casse-tout en Ukraine. Ne serait-il pas plus respectueux pour les Ukrainiens, combattants et population, que cela soit au petit couvert ? L'Elysée, simplement.
2° d'acclamation, l'adoption de principe de
l'adhésion à l'Union européenne, des trois pays nouvellement demandeurs.
Je vous ai déjà suggéré le perdant-perdant ou gagnant-gagnant pour les
deux belligérants : cette adhésion de l'Ukraine, suivie de l'entrée
aussi dans l'Alliance atlantique, moyennant sa reconnaissance et celle
de la "communauté internationale" des annexions russes de fait, la
Crimée, les républiques auto-proclamées du Donbass et du Donetz. Mais
absolument rien de plus.
3° la rumeur serait que vous souhaitez le report de ces élargissements aux calendes grecques, arguant de la difficulté de fonctionner déjà avec le nombre que nous sommes. Je vous ai déjà suggéré (à la suite du SPD lors de son congrès tenu en Septembre 2006 à Leipzig) l'élection de la présidente ou du président de l'Union, au suffrage direct de tous les Européens.
4° la jurisprudence est faite par nous de livrer des avions à des pays en guerre : les Rafale récemment pour l'Arabie séoudite. Un cadeau - vraiment gratis - d'une firme privée à l'Ukraine : une dizaine de Rafale
offerts spontanément par Dassault à Zelinski. Je ne crois pas à
l'argument que les Ukrainiens ne sauraient rien piloter d'autre que les
avions de fabrication russe.
5° s'en prendre à la Grande-Bretagne, qui refuse d'avance d'accueillir des Ukrainiens, n'est pas sincère. Celle-ci n'est plus dans l'Union - pour l'heure - et nous-mêmes, par votre bouche, nous disons que nous prendrons "notre part"... les bras et le coeur sont-ils officiellement aussi ouverts que l'élan de nos compatriotes le demande ?
6° il est regrettable que notre élection présidentielle ne soit pas reportée de quelques mois. La guerre étouffe une campagne dont les textes sont connus depuis des mois et l'issue certaine, votre reconduction bien autrement qu'une réélection, et cela selon les abstentions. Pour pallier celles-ci, modifier le code électoral en légalisant le vote blanc, et - plus audacieux - instituer un quorum de participation pour toute élection dans la sphère publique, faute de quoi il faudra recommencer.
Vous savez mes sentiments déférents et très attentifs.
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