La Manif pour tous
On ne lâche rien ! (ONLR) |
Histoire
Fondation |
|
|---|---|
Origine |
Opposition au projet de loi « Taubira » autorisant en France le mariage entre personnes de même sexe et l'adoption plénière par ces couples |
Cadre
Zone d'activité |
|
|---|---|
Type |
Groupement politique1 |
Dons des sympathisants, boutiques en ligne |
|
Objectif |
Promotion du mariage homme-femme, de la filiation père-mère-enfant, de l'adoption par un père et une mère. Opposition au mariage et à l'adoption par des couples de même sexe, à la PMA sans père ni mère, à la GPA, à la théorie du genre2. |
Méthode |
Manifestations, rapports, propositions politiques |
Siège |
|
Pays |
Organisation
Fondateur |
Frigide
Barjot |
|---|---|
Présidente |
|
Albéric Dumont |
|
Personnes clés |
Albéric Dumont |
Publication |
La Manif Pour Tous #saison 1 L'idéologie du genre 12 |
Identifiants
modifier
- modifier
le code - modifier
Wikidata
La Manif pour tous (LMPT) est le principal collectif d'associations13 à l'origine des plus importantes manifestations et d'actions d'opposition à la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe (dit « mariage pour tous ») en France14.
Depuis la promulgation de la loi en mai 2013, les revendications du collectif sont restées identiques15 : opposition au mariage et à l'adoption par les couples de même sexe, à la PMA en l'absence de père pour l'enfant, à toutes formes de GPA (y compris pour les couples homme-femme)16. Le mouvement défend la filiation père-mère-enfant et conteste « l'idéologie du genre »17.
Décrit par Le Monde comme regroupant des associations dont les principales sont presque toutes confessionnelles et principalement liées au catholicisme13 et soutenu dans ses appels à manifester par de nombreux membres de la droite et de l'extrême droite18, le collectif se présente comme apolitique et aconfessionnel19, avant de devenir lui-même un parti politique en avril 201520,1. Victime de divisions (avec les départs successifs de Béatrice Bourges, de Frigide Barjot ou de Xavier Bongibault), la Manif pour tous fait également l'objet de différentes critiques (homophobie, racisme et instrumentalisation des enfants)21.
Sommaire
Histoire
Frigide Barjot, première principale porte-parole de La Manif pour tous, entourée de Tugdual Derville et de Xavier Bongibault (Paris, 13 janvier 2013).
Articles connexes : Mariage homosexuel en France et Opposition au mariage homosexuel en France.
Fondation
L'origine du collectif remonterait au 5 septembre 2012 quand une cinquantaine de responsables associatifs, représentant officiellement 37 associations, se réunissent à Paris avec des philosophes, des psychiatres et des hauts fonctionnaires, pour définir une stratégie face au projet de loi sur le mariage homosexuel et la filiation pour personnes de même sexe. Selon une publication de 2016 du journal Le Monde22, ces 37 associations sont souvent des associations fantômes (coquilles vides) où la religion chrétienne est très présente, sur des sites récents et souvent anonymes17.
De fait, elle est officiellement fondée en octobre 2012 par Frigide Barjot, Ludovine de La Rochère, et Albéric Dumont, qui sont « rejoints dès la décision prise, par une dizaine de pionniers, dont Guillaume de Prémare qui fut le premier président de l'association »23
Premiers personnages clefs
Au fil du temps émergent plusieurs personnalités appelées à devenir porte-parole du mouvement : Laurence Tcheng, fondatrice de La Gauche pour le mariage républicainN 1, Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariageN 2, Frigide Barjot, fondatrice de Pour l’humanité durableN 3, Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA, Guillaume de Prémare, le premier président du mouvement, Camel Bechikh24, président de Fils de France, Lionel Lumbroso, fondateur de David et EugenaN 4, Philippe Brillault, maire du Chesnay, Béatrice Bourges, présidente du Collectif pour l’enfant, Antoine Renard, président des Associations familiales catholiques, et Franck Meyer, président du Collectif des maires pour l'enfance25.
Premières actions
La Manif pour tous est déclarée en préfecture le 2 novembre 2012 avec publication au Journal officiel le 17 novembre5. Une première manifestation a lieu ce même jour à Paris : elle réunit de 70 000 à 200 000 personnes selon les sources, tandis que plusieurs milliers d'autres défilent dans une douzaine de villes de provinces26. À la fin de l'année 2012, des antennes locales de La Manif pour tous sont déclarées en préfecture dans 26 départements27.
À la veille de la manifestation du 13 janvier 2013, qui réunit de 340 000 à un million de personnes selon les sources28, les autorités religieuses donnent leur caution au mouvement, tout en précisant rester « au second plan », en étant représentées mais sans appeler à manifester29. Au début de l'année 2013, Ludovine de La Rochère, responsable de la communication de la Fondation Jérôme-Lejeune, prend la présidence de La Manif pour tous mais reste au départ dans l'ombre, tandis que Frigide Barjot est médiatiquement à la tête du mouvement30.
En février 2013, une pétition citoyenne ayant recueilli plus de 700 000 signatures en moins de trois semaines est déposée au Conseil économique, social et environnemental (CESE)31. Il s'agit de mettre pour la première fois en application la possibilité offerte aux citoyens, par une révision constitutionnelle de 2008, de saisir le CESE si au moins 500 000 signatures à une pétition sont réuniesN 5. Mais cette pétition est jugée irrecevable sur le fond, sous l'argument que « la saisine du CESE pour avis sur un projet de loi relève exclusivement du premier ministre »32,N 6. Ce rejet, vécu par certains opposants au projet de loi comme une humiliation, renforce globalement leur mobilisation33,34. Après les décisions rendues successivement par le tribunal administratif de Paris35 puis par la cour administrative d'appel de Paris36 et invalidant la délibération décidant du rejet de la pétition, le Conseil d'État confirme in fine le rejet par le CESE de la pétition de La Manif pour tous 37.
Divisions du mouvement
La Manif pour tous, Paris le 24 mars 2013.
À la suite de la manifestation du 24 mars, Béatrice Bourges du Printemps français quitte la Manif pour tous38,39. L'UMP désavoue également le Printemps français et se positionne aux côtés de La Manif pour tous40. Le 21 avril a lieu une manifestation de moyenne importance, qui rassemble de 45 000 à 270 000 personnes selon les sources41.
En mai 2013, alors que la dernière grande manifestation prévue avant la promulgation de la loi va se tenir le 26 du mois, La Manif pour tous compte 37 antennes locales en départements27. Des divisions ont gagné le collectif à la suite de la promulgation de la loi le 17 mai 2013, Frigide Barjot considérant qu'il faut désormais demander la réforme de la loi de mariage en loi d'union civile42, Ludovine de La Rochère considérant au contraire qu'il faut continuer à demander l'abrogation de la loi Taubira43. La manifestation rassemble malgré cela de 150 000 à un million de personnes selon les sources. Frigide Barjot avait décidé finalement de ne pas s'y rendre en évoquant des menaces reçues44. Ludovine de La Rochère la remplace médiatiquement à la tête de La Manif pour tous en prononçant le discours de clôture aux Invalides30.
À la suite de cette rupture, Frigide Barjot fonde l'Avenir pour tous avec quelques partisans de ses positions, notamment Xavier Bongibault et Laurence Tcheng, porte-paroles du collectif depuis ses débuts45. Ambitionnant au départ de former la suite du mouvement, ils font rapidement sécession sans parvenir à rassembler autour d'eux46. Ils ne sont pas conviés à l'université d'été de La Manif pour tous47 et appellent à ne pas participer aux nouvelles manifestations du collectif en novembre48 et décembre 201349, puis en février et octobre 201450, puis encore en octobre 2016.
Les actions depuis 2013
Béatrice Bourges, ancienne porte-parole de La Manif pour tous et par la suite porte-parole du Printemps français.
Un certain nombre d'actions plus ou moins directement liées à La Manif pour tous ont ensuite lieu au cours de l'été 201351, jusqu'à l'université d'été du mouvement en septembre47. Des manifestations régionales plus officielles reprennent en novembre, qui rassemblent de 3 000 à 6 000 personnes52, et en décembre, qui rassemblent de 6 000 à 30 000 personnes53. Neuf antennes locales supplémentaires du collectif se déclarent en préfecture entre les mois de juin 2013 et janvier 201427, portant ainsi le maillage départemental du collectif à 46 associations.
La manifestation du 2 février 2014, rassemble 80 000 à 500 000 personnes selon les sources à Paris, et 20 000 à 40 000 personnes à Lyon54.
Le 5 octobre 2014, 500 000 personnes, selon La Manif pour tous, 70 000, selon la police, manifestent à nouveau à Paris (ce qui constitue le plus grand écart constaté entre chiffres des organisateurs et chiffres des préfectures, depuis que les manifestations de la Manif pour tous ont commencé55,56), et de 7 500 à 30 000 personnes, selon les sources, manifestent à Bordeaux. Les principales revendications des manifestants restent inchangées : abrogation de la loi Taubira, opposition à la PMA, à la GPA et aux études de genres qualifiées de « théorie du genre ». Cependant, si l'opposition à celle-ci était centrale lors de la manifestation du 2 février, l'accent est plutôt mis en octobre sur l'opposition à la GPA, notamment en raison d'une décision de la Cour européenne des droits de l'homme au mois de juin, qui oblige la France à reconnaître les enfants nés par GPA à l'étranger, conformément au droit national. Les manifestants craignent que cette décision entraîne logiquement une légalisation de la GPA en France, malgré les dénégations du gouvernement Valls II57.
En avril 2015, La Manif pour tous devient officiellement un parti politique58.
Le 30 janvier 2016, l'organisation soutient une manifestation se déroulant à Rome pour s'opposer à un projet de loi italien relatif aux unions civiles59.
Le 16 juin 2016, La Manif pour tous défile de nouveau à Paris pour encourager les discussions sur deux propositions de lois initiées par Valérie Boyer et Philippe Gosselin qui se tiennent le même jour à l'Assemblée nationale à propos de la constitutionnalisation du principe d'indisponibilité du corps humain et d'un éventuel durcissement des sanctions contre le recours à la GPA60. Le 21 juin 2016, jour du vote des propositions de lois, un nouveau rassemblement statique de la Manif pour tous est organisé sur l'esplanade des Invalides61.
Le 16 octobre 2016, une manifestation nationale voit défiler entre 23 000 (selon la Police) et 200 000 personnes (suivant les organisateurs) à Paris entre la porte Dauphine et le Trocadéro62.
Première étape d'une consultation nationale pour recueillir les demandes des Français à la suite du mouvement des Gilets jaunes, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) met en place un site internet le 15 décembre. Le 4 janvier 2019, le CESE indique qu’après quelque 5 000 votes sur 8 000 contributions, c'est l'abrogation de la loi autorisant le mariage homosexuel qui est la revendication principale, suivie du retour à l'universalité des allocations familiales et de la fin des subventions dans l'éolien. Ces avis consultatifs doivent faire l'objet de recommandation du CESE au gouvernement en mars 201963. Selon Libération « le site a été victime d'une offensive coordonnée de militants de la Manif pour tous, les Gilets jaunes ne parlant jamais du mariage pour tous »64,65. Le site Arrêt sur images indique que les revendications arrivées en tête de cette consultation n'ont rien à voir avec celles des Gilets jaunes, et tout à voir avec les revendications de la Manif pour tous et de Frigide Barjot66. Le gouvernement s’étant empressé de déclarer que le sujet ne sera pas remis sur la table, pour Ludovine de la Rochère, le débat est faussé : « Le gouvernement veut choisir le périmètre, les sujets, et pourquoi pas demain les conclusions67 ! »
Opposition au projet de loi de bioéthique emportant extension de la PMA via le collectif Marchons Enfants !
À la suite de l'annonce (par Édouard Philippe dans son discours de politique générale du 13 juin 2019) d'un projet de loi ouvrant aux femmes seules ou en couples l'accès à la procréation médicalement assistée, le mouvement annonce de futures actions68. L'adoption en conseil des ministres du 24 juillet 2019 du projet de loi bioéthique ouvrant la PMA aux couples de femmes et de femmes seules entraîne le même jour l'annonce par un collectif Marchons Enfants ! auquel la Manif pour tous participe d'une manifestation prévue le 6 octobre 2019 à Paris69,70.
Le collectif Marchons Enfants ! est composé des mouvements suivants : la Manif pour tous, Agence européenne des adoptés – European Agency for Adoptees, Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), Collectif pour le respect de la médecine, Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH), Les Associations Familiales Catholiques, Éveilleurs d’espérance, Fédération nationale de la Médaille de la famille française, Générations Avenir, Institut Famille & République, Juristes pour l’enfance, La Voix des sans père, Alliance VITA, Les Familles plumées, Les Gavroches, Les Poissons roses, Les Sentinelles, Les Veilleurs, Maires pour l’enfance, Trace ta route, Vigi Gender71. Plusieurs médias notent toutefois qu'en plus de ces associations et partis politiques, se retrouvent également lors des rassemblements de nombreux représentants de l'extrême droite nationaliste ou royaliste, de groupes néo-fascistes et des groupuscules catholiques intégristes comme le leader de Civitas, la Fraternité saint Pierre, la Ligue du midi, Alexandre Gabriac, Lyon Populaire ou encore Auctorum72,73.
La manifestation du 6 octobre 2019 se déroule sans heurt ni dégradation, dans le calme, entre la place Edmond Rostand (Sénat) et celle du 18 juin (Montparnasse). Pour faire face à la saturation de l'itinéraire prévu, un deuxième parcours est ouvert en urgence. Le collectif Marchons Enfants ! annonce une participation de 600 000 personnes. Après avoir initialement annoncé qu'elle ne communiquerait pas de chiffre, la préfecture de police annonce 42 000 manifestants. L'agence de communication Occurrence annonce quant à elle avoir compté 72 500 personnes. Ces différences de comptages induisent une controverse. De nouvelles mobilisations sont annoncées74,75. Ces annonces calendaires provoquent d'ailleurs la colère de nombreuses associations et personnalités politiques qui les qualifient de provocations car elles ont été choisies sur la Journée mondiale de lutte contre le sida, la journée mondiale de lutte contre l'homophobie ou encore la Journée internationale des femmes76,77.
Une deuxième manifestation nationale est organisée à Paris par le collectif Marchons Enfants le dimanche 19 janvier 2020 entre la place de la Résistance et la place de l'Opéra. Elle se déroule dans le calme et sans débordements. Les organisateurs de la manifestation refusent de communiquer sur un chiffre de participation, souhaitant éviter une controverse stérile et parlant simplement de plusieurs centaines de milliers de personnes, quand le cabinet Occurrence (aux méthodes sujettes à controverses78 et dont le chiffrage est jugé insuffisant par Dominique de Montvallon sur CNews le jour même) parle de 26 000 personnes et la préfecture de police de 41 00079,80. Le collectif Marchons Enfants appelle a manifester devant le Sénat les 21 et 22 janvier 2020. Ces manifestations sont reconduites les semaines suivantes jusqu'à la fin de la discussion au Sénat le 4 février 81,82. A partir du 25 février, le collectif Marchons Enfants ! manifeste tous les mardis sur la place Georges Clemenceau, en face de la Grille du Coq et de l'Elysée. Les services du préfet de police de Paris a tenté d'interdire cette manifestation et un référé lu Tribunal Administratif du 25 février lui a donné tort permettant la tenue de cette manifestation83. La manifestation prévue pour le 17 mars est annulée pour cause de confinement. Pour la journée internationale de la femme le 8 mars 2020, elle organise sur le pont entre l'Assemblée Nationale et la place de la Concorde une mobilisation contre la gestation pour autrui84.
Le 26 août 2020, le collectif Marchons Enfants ! dont fait partie la Manif pour tous a lancé un appel à manifester le 10 octobre à Paris et en province contre le projet de loi bioéthique voté en seconde lecture fin juillet à l'assemblée nationale dans des conditions qualifiées par les opposants de contestables 85,86. Plusieurs violences émaillent cette manifestation: deux femmes s'embrassant à Toulouse, dont la photo deviendra virale, verra le photographe et les deux femmes pris à partie par les manifestants87,88,89. À paris, deux hommes qui s'embrassent en signe de protestation contre le rassemblement sont exfiltrés par la police, alors que le service d'ordre de la Manif pour tous tentait d'étrangler l'un d'entre eux, plaqué au sol90.
Composition
Manifestation du 26 mai 2013 aux Invalides à Paris.
La Manif pour tous est un collectif, représentant en janvier 2014 une trentaine d'associations91, parmi lesquelles Alliance VITA, Familles de France, Associations familiales catholiques, Associations familiales protestantes et SOS Papa. Outre l'association nationale, 46 antennes départementales de La Manif pour tous sont également déclarées en préfecture27, tandis que le collectif fournit sur son site internet des contacts dans tous les départements français92.
Une enquête de Yagg et Mediapart considère cependant que, malgré une apparence de diversité, un certain nombre d'associations sur les 37 qui composent le collectif en mars 2013 sont des « coquilles vides », destinées à masquer la prédominance des organisations proches de l'Église catholique93. Une enquête plus précise du Monde dénombre 11 « coquilles vides » (32 %), 8 associations de la « sphère chrétienne » et 3 « traditionalistes » (30 % en tout), 2 « collectifs musulmans » (5 %) et 12 associations de la « société civile » (32 %)94,N 7.
D'autres enquêtes — notamment celles de Mediapart — montrent l'ancrage du mouvement à droite95, ou encore les ramifications du mouvement au sein d'« Internationales catholiques », notamment par les liens tissés avec des organisations comme la National Organization for Marriage96,97, dont Marianne estime que « les militants de La Manif pour tous ou du Printemps français » reprennent les slogans98.
Soutiens
La Manif pour tous bénéficie du soutien de certaines personnalités, parmi lesquelles Philippe Ariño (essayiste), Viviane Blassel (animatrice de radio et de télévision), Rémi Brague (philosophe), Patrick Hénault (ex-ambassadeur chargé des droits de l’Homme), Roland Hureaux (essayiste), Jean-Jacques Peroni (humoriste, comédien et scénariste), Geneviève de Fontenay (ancienne présidente du Comité Miss France), Jérôme Vignon (président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale), Simone Veil99 et Georgina Dufoix (ancienne ministre socialiste et ancienne présidente de la Croix-Rouge)100. Le collectif est également soutenu par de nombreux élus, au niveau aussi bien local que national101, en particulier par « l'Entente parlementaire pour la famille », qui regroupe 140 députés et 82 sénateurs de droite et du centre102.
Financement
La Manif pour tous est en partie financée par des dons, dont certains peuvent atteindre, selon Metronews, entre vingt et trente mille euros103. Selon Yagg et Mediapart, ces dons proviendraient principalement des milieux catholiques, et les principales associations membres du collectif, telles Alliance VITA, Associations familiales catholiques et Familles de France auraient mis leur trésorerie au service du mouvement93. D'après Le Canard enchaîné, Claude Bébéar, président du conseil de surveillance d'Axa, aurait financé de façon importante la manifestation du 13 janvier 2013104.
La Manif pour tous se finance également par les cotisations de ses membres. À l'automne 2013, le collectif lance notamment une campagne d'adhésion, destinée à la fois à financer ses activités et à pouvoir se prévaloir d'un nombre suffisant d'adhérents pour peser politiquement47. L'association commercialise enfin un certain nombre de produits dérivés via sa boutique en ligne105.
En juin 2014, La Manif pour tous dévoile son premier exercice comptable, pour la période allant d'octobre 2012 au 31 décembre 2013. Le mouvement, qui ne bénéficie d'aucune subvention publique, a recueilli globalement 4,38 millions d'euros. Sur ce total, 3,23 millions d'euros (74 %) proviennent des sympathisants. Le reste, 1,15 million d'euros (26 %), provient de la vente de produits dérivés. Les 3,23 millions d'euros provenant des sympathisants sont quasiment équirépartis entre les collectes organisées pendant les manifestations, et les 20 000 dons ou adhésions recueillis sur Internet. À l'issue de l'année 2013, après avoir notamment organisé trois manifestations nationales pour un coût moyen de 874 000 euros, le collectif dispose d'une réserve de 72 000 euros106.
Les Veilleurs
Bougie et feuille de chants.
_23-04-2013_par_FRANCECATHO_(4).jpg?uselang=fr)
Rassemblement des Veilleurs à Paris en avril 2013.
Les Veilleurs place de la République à Strasbourg, avril 2013.
Article détaillé : Les Veilleurs (mouvement).
Les Veilleurs sont, en tant que « mouvement non-formel associé » à La Manif pour tous91, une opposition au mariage homosexuel pratiquant une forme de manifestation immobile et pacifique : le sit-in. Composé de manifestants qualifiés par certains de « réactionnaire »107, il est composé majoritairement de catholiques ou de « catholiques d'identité »108. Ils se rassemblent en silence à la tombée de la nuit, autour de bougies, pour écouter l'un d'entre eux lire un texte de prose ou de poésie. Ce mouvement est né à la suite de la garde à vue, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril 2013, de soixante-sept opposants au projet de loi venus manifester leur soutien aux députés de l'opposition devant l'Assemblée nationale. Les initiateurs du mouvement ont alors considéré qu'ils devaient « trouver un autre moyen de [se] faire entendre »109. Se définissant comme « apolitique »110 et « aconfessionnel »111, ce mouvement majoritairement constitué de catholiques112 se réclame de la tradition politique non-violente113.
Le mouvement s'est rapidement étendu à plus de 110 villes françaises114 et à l'étranger (Jérusalem, Rome, Milan115). D'après les organisateurs, à la fin avril, cinquante rassemblements ont eu lieu avec au total 5 000 personnes116. Quelques-uns de ces rassemblements ont été perturbés par des contre-manifestants favorables au mariage homosexuel117,118.
Souhaitant dès le départ s'installer dans la durée, Les Veilleurs annonçaient fin avril 2013 vouloir se réunir chaque semaine jusqu'à la présidentielle de 2017119. Le 10 août 2013, un petit groupe commence une « marche des Veilleurs » entre Rochefort et Nantes, qui se clôture à Paris le 31 août120. Alors que seulement trois marcheurs ont suivi l'intégralité de l'itinéraire, la préfecture de police interdit néanmoins la « manifestation » parisienne finale, pour raisons de sécurité121. Une veillée finale se tient malgré tout place de la Concorde et réunit plusieurs centaines de personnes sans incident122.
En décembre 2013, Les Veilleurs se réunissent au rythme d'un rassemblement par mois à Paris et d'une cinquantaine de rassemblements par semaine en province. Déterminés à ne pas limiter leur opposition à la seule loi sur le mariage homosexuel, ils entendent « compter dans le débat public sur toutes les questions d'éthique et les enjeux de société ». Le mouvement est également engagé dans une procédure judiciaire contre des policiers pour « faux en écriture publique »123.
Collectif Homovox
La Manif pour tous se défend d'être homophobe en mettant notamment en avant les témoignages vidéos de sept homosexuels du collectif Homovox124 et les personnalités homosexuelles qui la soutiennent, comme Philippe Ariño125, Jean-Pier Delaume-Myard126 ou Xavier Bongibault127. Depuis la création de collectif en 2013, dénoncé par plusieurs médias comme une coquille vide128, ces homosexuels de la vidéo d'origine ont eu un parcours militant divers.
À partir de 2013, les liens entre Xavier Bongibault et La Manif pour tous se dégradent après la mise à l'écart de Frigide Barjot : il dénonce dès lors le « train de haine » de la nouvelle direction129.
Philippe Ariño fait le même constat sans en partager les causes, il attaque frontalement la Manif pour tous sur son blog130.
Christophe Martin revendique en 2018 dans Valeurs actuelles le saccage de la plaque commémorative des derniers condamnés à mort et brulés vifs pour homosexualité en France (Bruno Lenoir et Jean Diot)131. Il n'est pas un militant LGBT comme l'avaient signalé certains médias mais un militant de la Manif pour tous depuis 2013 ainsi qu'un militant du Rassemblement National132. Il dit avoir fait ça pour lutter contre l'homoparentalité et le "lobby gay". Il se déclare être un "homosexuel homophobe" en 2019, lors de son procès où il sera condamné à un mois de prison avec sursis133.
Jean-Pier Delaume-Myard est devenu porte parole national de la Manif pour tous. Il fera scandale en 2015 lors des universités d'été du mouvement en comparant le mouvement LGBT au "Daesh de la pensée unique", ce qui suscitera une ovation du public présent134. Sachant que ce groupe terroriste a tué et torturé de nombreux homosexuels, plusieurs associations ou personnalités vont s'insurger de cette comparaison comme le ministre Patrick Kanner135. Quelques mois plus tard, après la tuerie d'Orlando revendiquée par ce même groupe terroriste, le tweet de soutien posté par le compte certifié de la Manif pour tous sera pris d'assaut par des réactions d'indignation des internautes, rappelant, entre autres, les propos récents de leur porte-parole136.
Même si certains médias la décrivent comme lesbienne137, la fondatrice présidente de ce collectif est en réalité une mère de famille hétérosexuelle militante catholique de droite: Nathalie de Williencourt138. Cette dernière sera l'organisatrice de la manifestation de soutien à François Fillon au Trocadéro, en mars 2017, alors que ce dernier est sous le coup de multiples accusations financières tombées pendant la campagne présidentielle139.
Depuis 2016, l'association Homovox ne dispose plus de site internet mais uniquement d'une page Facebook. Les autres comptes ont tous été clôturés et le collectif ne semble toujours pas avoir déposé son statut d'association140.
Influence en Europe
En juillet 2013, une association appelée « Au nom de la famille », qui s'inspire de La Manif pour tous, est créée en Croatie. Elle réclame que la Constitution croate stipule que le mariage est « l’union d’un homme et d’une femme »141,142, et l'obtient à la suite d'un référendum en décembre 2013143.
En juillet 2013, La Manif pour tous crée une branche en Italie144,145, utilisant donc son nom et son logo, dans le but de favoriser l'émergence dans ce pays d'une association partageant une « ligne éditoriale conforme »146. Cette section italienne est créée alors que le Parlement italien examine un projet de loi visant à introduire un délit d'homophobie dans le pays144, dont le collectif s'inquiète qu'il restreigne la liberté d'expression et contre lequel il manifeste à nouveau le 11 janvier 2014147,148. Quatre mille personnes défilent dans les rues de Rome selon les organisateurs, tandis qu'une pétition lancée en décembre recueille à cette date 17 000 signatures149,150. Le 24 janvier, pour protester contre la visite que rend François Hollande au pape François à Rome, le collectif déploie un drapeau de 600 mètres carrés sur la Piazza del Popolo, estimant que le président français promeut « une politique de lutte contre la famille naturelle »151.
En février 2014, La Manif pour tous reste dans une optique d'internationalisation, en appelant à manifester le 2 février non seulement à Paris et à Lyon, mais aussi à Rome, Madrid, Varsovie, Bruxelles et Bucarest152,153.
Le 12 juin 2014, Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, est invitée à la messe privée du pape François, à l'issue de laquelle elle s'entretient avec lui154.
Le 20 juin 2015, La Manif pour tous Italia organise une manifestation à Rome, qui réunit un million de personnes selon les organisateurs, 400 000 selon le ministère de l'Intérieur155, et 300 000 selon le mathématicien Francesco Guatieri156. Les représentants des communautés musulmane et juive s'associent au socle catholique du mouvement, pour s'opposer au projet d'union civile du Parlement, à l'homoparentalité et à la « théorie du genre »157,158. La presse italienne souligne que la part catholique des manifestants s'est mobilisée spontanément, sans aucun mot d'ordre ni soutien de la hiérarchie de l'Église, contrairement au cas français, les années précédentes, pour des manifestations de cette ampleur155. Charles Beigbeder voit dans cet événement l'essor européen du mouvement conservateur né en France avec La Manif pour tous159. Il s'étonne par ailleurs, avec le site Aleteia, du silence des médias français concernant cette mobilisation160.
Une autre variante de La Manif pour tous existe en Finlande, sous le nom de Aito avioliitto161. En juillet 2015, elle parvient à recueillir les 50 000 signatures nécessaires au réexamen de la loi sur le mariage des personnes de même sexe, votée à l'automne 2014 par le Parlement finlandais162. Toutefois, la pétition est nettement rejetée le 17 février 2017 par l'Eduskunta par 120 voix contre 48, avec une majorité bien plus forte que lors de l'adoption initiale de la loi en 2014, et la loi adoptée sur le mariage entre en vigueur le 1er mars 2017163.
Un mouvement inspiré de La Manif pour tous est également présent en Allemagne, sous le nom de Demo für Alle, et a réalisé sept manifestations depuis février 2014164,161. Le 21 juin 2015, il rassemble 4 000 personnes à Stuttgart pour manifester contre le mariage homosexuel et la « théorie du genre »165.
La Manif pour tous exerce également une certaine influence en Russie, où le parti de Vladimir Poutine n'a pas hésité à copier le drapeau de l'organisation pour en faire le nouveau « drapeau hétérosexuel » en juillet 2015. Pour Russie Unie, cet étendard constitue en effet une « réponse au mariage des couples du même sexe, qui est une insulte au concept même de famille ». Le Kremlin a fait savoir que la récupération du symbole de la Manif pour tous avait été consentie par la direction de l'organisation, ce que Ludovine de La Rochère a quant à elle démenti166.
Revendications
.jpg?uselang=fr)
Affiche de La manif pour tous opposée à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Opposition au mariage entre personnes de même sexe
Depuis le début du mouvement d'opposition à la loi Taubira, les manifestants rattachés de près ou de loin à La Manif pour tous s'opposent au mariage des couples homosexuels et contestent l'utilisation même du terme de « mariage » pour les partenaires de même sexe42. Une fois la réforme approuvée, La Manif pour tous réclame son abolition, tout en reconnaissant l'impossibilité de « démarier » les couples déjà reconnus par la loi167.
Les membres de La Manif pour tous sont par contre davantage divisés face à la possibilité d'union civile ouverte aux couples homosexuels : certains, comme Frigide Barjot, considèrent ce type d'union comme une alternative acceptable au mariage, d'autres, comme Tugdual Derville, s'y opposent fermement42. La divergence entre les deux courants va même plus loin puisque Tugdual Derville continue à s'opposer au PaCS, dans lequel il voit un exemple de « succédané de mariage [qui] fragilise le lien parents-enfants »168.
Ces divergences d'opinion sont étouffées en mai 2013, avec le départ de Frigide Barjot de La Manif pour tous. Ludovine de La Rochère déclare alors que l'organisation « ne prend pas position sur l’Union civile. Elle n’est pas là pour cela »42. Malgré ces propos, durant l'année 2016, l'association va militer aux côtés de ses homologues italiens contre une loi d'union civile pour les homosexuels et non pas un mariage59. Du côté des sympathisants du mouvement, la question reste malgré tout importante puisqu'un sondage mis en ligne par La Manif pour tous en janvier 2015 montre que près des deux-tiers des répondants sont favorables à l'existence d'une union civile réservée aux couples homosexuels169.
Opposition à l'homoparentalité, à la PMA pour femmes seules ou en couple et à la GPA
Banderole de La Manif pour tous associant la gestation pour autrui au trafic d'enfants.
Les membres de La Manif pour tous refusent l'homoparentalité sous toutes ses formes et condamnent toute modification du code civil qu'induirait sa reconnaissance170. Ils rejettent l'adoption par des couples de même sexe (seule forme d'homoparentalité prévue par la loi Taubira) mais aussi la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA)171, bien que cette dernière n'ait jamais été envisagée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault172.
En fait, pour La Manif pour tous, l'homoparentalité est néfaste car elle amène « une rupture d'égalité dans le fait de priver a priori un mineur de l'intimité d'une femme ou d'un homme dans son enfance »173. L'organisation et ses militants voient en outre dans la légalisation de l'homoparentalité un risque de « marchandisation des bébés »174 et nient en particulier la possibilité d'une « GPA éthique »175.
Après la décision de la Cour européenne des droits de l'homme de condamner la France pour ne pas avoir reconnu la « filiation entre un père et ses enfants biologiques nés d'une GPA à l'étranger » (26 juin 2014)176, La Manif pour tous milite pour que Paris rejette la jurisprudence européenne. Elle s'oppose ainsi à l'octroi de la nationalité française aux enfants nés par GPA à l'étranger et à la reconnaissance des liens génétiques existants entre ceux-ci et leurs parents biologiques177.
Opposition à la « théorie du genre »
Banderole opposée à la « théorie du genre » lors de la manifestation du 2 février 2014 à Paris.
Articles connexes : Études de genre et ABCD de l'égalité.
Les membres de La Manif pour tous condamnent par ailleurs l'enseignement supposé de la « théorie du genre » à l'école17, théorie dont l'existence est pourtant réfutée par l'ensemble de la communauté scientifique, qui parle seulement d'« études de genre », à la définition bien différente178. La Manif pour tous justifie l'utilisation du terme par l'usage qu'en a fait Najat Vallaud-Belkacem, alors conseillère générale du Rhône, en août 2011179 et cela en dépit du fait que cette dernière soit revenu, en juin 2013, sur ses déclarations pour affirmer que « la théorie du genre n'existe pas »180.
Les militants de La Manif pour tous s'opposent ainsi aux ABCD de l'égalité, un programme d'enseignement dont l'objectif affiché est de lutter contre le sexisme et les stéréotypes de genre181. D'après Ludovine de La Rochère, le programme du gouvernement vise en effet à « déconstruire […] ce que la famille a apporté à l'enfant » alors que les stéréotypes de genre « sont nécessaires [car] ils sont l'expression de la féminité et de la masculinité, des repères qui permettent de s'identifier et d'identifier les autres comme étant homme ou femme »182. La Manif pour tous accuse en outre Najat Vallaud-Belkacem de « pousser à l'endoctrinement, d'amener à considérer les élèves comme des êtres neutres, indifférenciés »183.
Cette opposition, renforcée par les actions de la militante d'extrême droite Farida Belghoul (à l'origine des « Journées de retrait de l'école »)17, aboutit finalement au recul du gouvernement, qui annonce le retrait des ABCD de l'égalité le 25 juin 2014184.
Rôle politique
Ludovine de La Rochère à Strasbourg au Conseil de l'Europe le 26 juin 2013.
Dès la manifestation du 26 mai 2013, prévue avant la promulgation de la loi mais effectuée après, la question se pose du devenir politique de La Manif pour tous185. En juin, lors de la primaire UMP en vue des élections municipales de 2014 à Paris, le collectif appelle ses partisans à participer au vote électronique afin de favoriser les candidats s'étant positionnés contre le mariage homosexuel. L'effet de cet appel n'a pas empêché Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'était abstenue sur le projet de loi, de remporter la primaire186. Elle sera néanmoins battue par Anne Hidalgo à la Mairie de Paris187.
Université d'été
Après un certain nombre d'actions plus ou moins coordonnées par La Manif pour tous au cours de l'été 201351, le collectif organise son université d'été les 14 et 15 septembre. Une campagne d'adhésion est alors lancée, afin de constituer une force politique à même de peser sur les élections municipales et européennes à venir en 201447. Le champ des revendications s'élargit également, pour passer de la simple opposition à la loi sur le mariage homosexuel au « refus du concept de genre, de la procréation médicalement assistée, de la gestation pour autrui » et à la « défense de la filiation, de l'altérité sexuelle ou de l'objection de conscience ». L'idée de constituer des listes pour les élections municipales de 2014, un temps évoquée, est abandonnée au profit d'une approche plus « métapolitique », comme l'explique Erwan Le Morhedec, intervenant sur le thème de « La Manif 2.0 » : « L'idée est d'infuser partout nos idées, de proposer et de ne pas être uniquement dans la réaction à tel ou tel projet de loi »188,N 8.
Les 13 et 14 septembre 2014, La Manif pour tous tient sa seconde université d'été à Palavas-les-Flots. Les principaux thèmes de réflexion sont la manifestation nationale à venir le 5 octobre, et les moyens de peser sur le débat politique dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017189.
Les 19 et 20 septembre 2015, La Manif pour tous tient sa troisième université d'été à Quiberon, rassemblant 250 personnes. Le thème principal est « la famille patrimoine de l'humanité ». Le mouvement souhaite s'ancrer dans la durée et veut faire entendre sa voix lors des prochaines échéances électorales, en militant toujours pour l'abrogation de la loi Taubira, c'est-à-dire pour « un retour au mariage homme-femme et à la filiation père-mère-enfant »190,191.
Les 17 et 18 septembre 2016 se tenaient à Etiolles la 4° université d'été de La Manif pour tous dans un contexte de préparation à une année électorale. Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson y sont passés192. Chantal Delsol et Tugdual Derville figuraient parmi les intervenants193.
À Etiolles encore les 16 et 17 septembre 2017 a eu lieu la 5° université d'été194.
Grenelle de la famille
En octobre 2013, en réaction notamment au projet de loi Famille de la ministre Dominique Bertinotti, La Manif pour tous lance un « Grenelle de la famille », en expliquant, par la voix de sa présidente Ludovine de La Rochère, vouloir « participer à la reconstruction de la politique familiale en France ». Des forums thématiques sont organisés dans six provinces, avec des rapports d'experts et la participation du public195. À la fin de l'année 2013, quelque 5 000 personnes ont participé selon le magazine Famille chrétienne196.
Slogan opposé à la gestation pour autrui lors de la manifestation du 2 février 2014 à Paris.
À l'issue de la manifestation du 2 février 2014, le collectif réaffirme son opposition à toute avancée concernant la légalisation de la PMA pour les homosexuels et de la GPA pour tous, mais réclame aussi la suspension de l'« expérimentation des ABCD dits de l'égalité », la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet et la concertation des parents d'élèves et des associations familiales. Il demande également « la révision des mesures fiscales qui concernent la famille », et Ludovine de La Rochère invite la ministre de la Famille Dominique Bertinotti aux conclusions du Grenelle de la famille de La Manif pour tous, le 8 mars à la Mutualité à Paris197.
Le lendemain, face au succès de cette manifestation, le gouvernement dit renoncer à toute avancée concernant la PMA et la GPA et décide finalement de retirer son projet de loi Famille pour l'année 2014. Ce revirement provoque de vives réactions à gauche, tandis que La Manif pour tous se félicite de cette victoire tout en affirmant rester mobilisée198,199.
Les conclusions du Grenelle de la famille sont dévoilées comme prévu le 8 mars 2014 à la Mutualité à Paris, en l'absence de la ministre Dominique Bertinotti, invitée par les organisateurs, qui déclare avoir « à cœur de rappeler le vrai sens du 8 mars », la Journée du droit des femmes200. Un projet alternatif de loi Famille est proposé à cette occasion, contenant 10 principes et 38 propositions, que plusieurs députés de l'Alliance parlementaire pour la famille se sont engagés, selon La Manif pour tous, à proposer au Parlement dans un futur texte de loi201,202.
Élections municipales et européennes de 2014
Élections municipales
En novembre 2013, La Manif pour tous lance une « charte des municipales », en vue de la proposer à tous les candidats aux élections municipales de 2014, de « tous les partis politiques ». Cette charte s'articule autour de trois thèmes : la vie politique, la politique familiale communale et la politique éducative et de la jeunesse. La Manif pour tous souhaite « l'application d'une vraie politique familiale communale » en particulier en ce qui concerne les « transports, crèches, cantines et autres services assurés par la commune ». Le collectif réaffirme également à cette occasion son opposition à ce qu'il nomme, avec d'autres203, la « théorie du genre » : « Les signataires doivent s'engager à préserver les enfants d'expérimentations sur le « genre » et à lutter contre la drogue et la pornographie ». Trois cents candidats ont déjà signé la charte lors de son lancement selon Le Figaro et une centaine de sympathisants de La Manif pour tous se sont par ailleurs lancés en politique à l'occasion des municipales, avec ou sans étiquette de parti204.
En janvier 2014, Ludovine de La Rochère confirme que La Manif pour tous ne prévoit pas de présenter directement des candidats aux élections municipales de 2014. Elle précise même que « ceux qui voudront être candidats devront quitter leurs fonctions au sein de notre mouvement »153. En mars, la « charte des municipales » a été signée par près de 2 000 candidats, dont 57 % sans étiquette, 20 % à l'UMP-UDI-MoDem, 19 % au Front national et 4 % de divers205. Au soir des élections, elle a été signée par 2 300 candidats, dont 690 têtes de liste206. 85 % d'entre elles sont élues207, et si de rares listes ont véritablement été « labellisées Manif pour tous », l'UMP témoigne de l'engagement de nombreux militants de La Manif pour tous à ses côtés208.
À la suite des élections municipales, le président de la République François Hollande opère un remaniement ministériel qui fait de Laurence Rossignol la nouvelle secrétaire d'État à la Famille et aux personnes âgées. Ludovine de La Rochère déclare voir là « une provocation », au regard des prises de position sociétales et de certaines déclarations agressives de Laurence Rossignol à l'égard de La Manif pour tous, faites quelques semaines auparavant209. Laurence Rossignol reçoit cependant le collectif en avril, ce que sa prédécesseure avait toujours refusé de faire. Lors de cette entrevue, à laquelle participent également l'Avenir pour tous de Frigide Barjot et les Associations familiales catholiques, Laurence Rossignol confirme les déclarations récentes du Premier ministre Manuel Valls selon lesquelles « le gouvernement s'opposerait à tout texte ou amendement sur la PMA », sans pour autant dessaisir le Comité consultatif national d'éthique de la question de la PMA. De même, elle rappelle son opposition de principe à la GPA, sans pour autant revenir sur la circulaire Taubira, qui facilite l'obtention d'un certificat de nationalité française aux enfants nés à l'étranger par GPA210. La Manif pour tous se déclare « rassurée » mais « vigilante » après ces déclarations211, tandis que plusieurs associations LGBT voient là « une reculade » et « une trahison »212.
Élections européennes
Pendant plusieurs mois, La Manif pour tous maintient l'hypothèse, évoquée lors de son université d'été en septembre 2013, de présenter des candidats aux élections européennes153. Elle y renonce finalement en avril 2014213, et lance comme pour les municipales une charte « Europe for Family », dont la liste des signataires doit être rendue publique sur le site internet du même nom214. La nature des engagements reste également la même que pour les municipales : la préservation du mariage en tant qu'« engagement pris entre un homme et une femme », la préservation de la filiation père-mère-enfant, le refus de la gestation pour autrui et ne pas promouvoir l'« identité de genre ». Dans le cadre européen, s'y ajoute également l'idée que « la politique familiale est du ressort de chaque État »215.
Élections régionales 2015
La Manif pour tous organise des meetings dans plusieurs villes de France : Ajaccio, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Orléans, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse216. Intitulés « Questions pour un président de région »217, ces meetings accueillent plusieurs candidats aux élections régionales afin qu'ils présentent leur programme et répondent aux questions218. À l'exception de Marine Le Pen et de Christian Estrosi, tous les candidats de la droite et du centre ont répondu à l'invitation219 tels que Marion Maréchal Le Pen220, Xavier Bertrand221, Nicolas Dupont-Aignan222, Laurent Wauquiez223, ou encore Valérie Pécresse224. La Manif pour tous se félicite que tous les candidats de droite qui ont été élus sans soutien de la gauche ont participé à leurs meetings225. Valérie Pécresse, élue présidente du conseil régional d'Ile-de-France, avait même placé 6 sympathisants de la Manif pour tous sur sa liste226 puis nommé Caroline Carmantrand, une figure de l'opposition au Mariage Pour Tous, présidente de la commission Famille et Action sociale au conseil régional d’Île-de-France227.
Association « Sens commun »
Article détaillé : Sens commun (mouvement politique).
L'engagement en politique de certaines figures du mouvement a également pris la forme d'une association, Sens commun, dont le nom est emprunté à Antonio Gramsci, théoricien de la guerre culturelle228. Il s'agit d'une association politique intégrée à l'UMP, qui ambitionne de la pousser à revenir sur la loi Taubira et à « restaurer le mariage homme-femme », mais pas seulement. Son objectif est de remettre au premier plan la notion de bien commun en « [réconciliant] la politique avec le réel », estimant que « nous avons trop souvent choisi de nier le réel pour mieux imposer la satisfaction de nos intérêts immédiats »229. Lors du lancement officiel de l'association au sein de l'UMP en décembre 2013, ses fondateurs affirment l'ambition de « peser de tout [leur] poids » lors des primaires UMP pour l'élection présidentielle de 2017 pour « qu'émerge un candidat le plus proche possible de [leurs] valeurs ». Ils reçoivent notamment le soutien de Charles Beigbeder230.
À l'issue des élections municipales de 2014, Sens commun revendique une « cinquantaine d'élus » parmi ses rangs231. En avril 2014, lors d'un meeting tenu au siège de l'UMP à Paris, l'association dévoile son manifeste232, ayant vocation à devenir une pétition et intitulé « La Droite que nous voulons »233.
En novembre 2014, peu avant son élection à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy parle pour la première fois d'abrogation concernant la loi Taubira, lors d'un meeting organisé par Sens commun. En décembre, il nomme au poste de secrétaire nationale de l'UMP Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens commun234. Sébastien Pilard explique vouloir « peser sur la primaire ». Organisés en groupe de pression, ses responsables disposent de six postes clés dans la direction des Républicains avec le soutien de Nicolas Sarkozy, dont l'anti-IVG Catherine Giner déléguée nationale chargée de la famille235. Dans le cadre de la primaire, Sens commun soutient François Fillon236.
Le mouvement obtient cinq investitures Les Républicains aux élections législatives de 2017237.
Transformation en parti politique
Après s'être longtemps présentée comme « une organisation apolitique »19, La Manif pour tous se transforme officiellement en parti politique le 24 avril 2015. Cependant, La Manif pour tous se défend de vouloir présenter des candidats aux élections et décrit son changement de statut comme une simple « décision technique ». Pour les analystes, cette évolution trouverait en réalité son origine dans des motivations plutôt financières, les donateurs des associations à caractère politique bénéficiant automatiquement de déductions fiscales importantes238,239.
Élection présidentielle de 2017
Certains élus LR comme François Fillon, par intermittence Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau restent très attentionnés pour les militants de la Manif pour tous, qui sont représentés et actifs dans des municipalités conquises en 2014 par la droite comme Angers ou Tours240.
Au cours de la « primaire ouverte de la droite et du centre » en vue de l'élection présidentielle de 2017, La Manif pour tous organise une manifestation en vue de peser sur les candidats aux primaires. Candidat à la primaire, Jean-Frédéric Poisson, issu du Parti chrétien-démocrate, est le seul à s'être déplacé à la manifestation du 16 octobre 2016241. En février 2017, Emmanuel Macron, pourtant favorable à la loi Taubira confie à L'Obs : « Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d’ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes. C’est ce qui s’est passé avec le mariage pour tous, où on a humilié cette France-là. »
Cette déclaration crée la polémique et provoque la réplique cinglante de nombreux pourfendeurs dont Christiane Taubira qui déclare :
« Qui a été humilié ? Celle qu'on traitait de guenon tous les matins ? […] à l'inverse qu'on trouve un quart de virgule où j'aurais tenu un propos humiliant. Ce n'est pas faute d'en avoir entendu […]. Les agressions physiques homophobes, c'est La Manif pour tous qui les a supportées ? Les insultes homophobes, la disqualification de toute famille en dehors de celle avec un papa, une maman, un petit garçon et une petite fille… Ces gamins qui ont entendu qu'on les traitait d'“enfants Playmobil”. Elle était dans quel camp l'humiliation242 ? »
En mars 2017, et notamment à l'occasion du rassemblement du Trocadéro du 5 mars, destiné à soutenir une candidature de plus en plus fragilisée de François Fillon, la « cathosphère » et plus particulièrement Sens commun, affiche son soutien à ce candidat243 : « la nébuleuse issue de la Manif pour tous mobilise ses troupes pour soutenir la candidature de plus en plus fragile de François Fillon. Le dernier carré de fidèles autour du candidat mise sur une levée en masse du « peuple de droite », comme aux grandes heures des défilés anti-mariage gay de 2013 »[réf. nécessaire]. Son président dit vouloir mobiliser son réseau pour une manifestation de soutien au candidat244. De son côté, Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, précise que le collectif ne soutient pas cette manifestation et qu'elle n'y participera pas personnellement245.
Accusations, critiques et condamnations
Homophobie
Idéologique
Des kiss-in ont été organisés par des partisans du « mariage pour tous » (ici à Strasbourg) afin de dénoncer des manifestations jugées parfois homophobes.
L'une des critiques les plus souvent adressées à la Manif pour tous par les partisans de la loi Taubira est que son combat serait motivé par l'homophobie et le refus d'accorder l'égalité des droits aux personnes LGBT. Libération estime ainsi que « dans les rangs [des opposants] court une homophobie ordinaire qui consiste à manifester pour le maintien d’une discrimination ». Selon le journal, « l’homophobie [des opposants] semble aussi refoulée que l’homosexualité devrait l’être à leurs yeux », et les personnes interrogées assurent ne pas être homophobes, tout en approuvant « la doctrine officielle de l’Église qui, si elle ne condamne pas les personnes homosexuelles, réprouve la pratique de l’homosexualité, considérée comme un acte “désordonné” »246.
Selon l'universitaire et militant Louis-Georges Tin, directeur du Dictionnaire de l'homophobie, l'opposition au mariage homosexuel est « en soi » constitutive d'homophobie247.
Soucieuse de démontrer son rejet de l'homophobie, Frigide Barjot annonce quant à elle, en avril 2013, qu'elle va faire un don à l'association Le Refuge (qui offre un foyer à des jeunes chassés de leur famille à cause de leur homosexualité). Mais cette déclaration soulève des critiques et l'association, qui refuse d'être instrumentalisée par les opposants au « mariage pour tous », n'accepte pas le don248,249.
Certains médias pointent du doigt un décalage entre le discours officiel de La Manif pour tous et l'attitude de ses manifestants, au point que l'expression « Manip' pour tous » revient souvent chez les détracteurs de la Manif pour tous250. Bruno Roger-Petit, dans un billet sur le Plus du Nouvel Observateur, relève que, pour éviter tout débordement homophobe à l'occasion de la première grande manifestation nationale de janvier 2013, La Manif pour tous impose que seuls ses logos et slogans soient repris dans les cortèges et non ceux d'autres mouvements politiques et religieux, l'objectif étant que l'association n'apparaisse pas « comme une mobilisation de la droite contre la gauche, des catholiques contre les anticatholiques et des hétérosexuels contre les homosexuels »251. Libération remarque par ailleurs que, lors de cette manifestation de janvier 2013, le slogan de Frigide Barjot « on aime les homos, on aime les homos » est accueilli très mollement246. De son côté, Le Point note les efforts des organisateurs pour gommer tout slogan homophobe lors du défilé du 20 avril 2013 et explique que « chaque fois qu'un slogan trop exalté se faisait entendre, la sono de l'organisation le couvrait d'une phrase “autorisée”, plus lisse »252.
La justice a décidé qu'il n'était ni injurieux ni diffamatoire de qualifier la Manif pour tous d'« homophobe ». L'association Act Up-Paris a diffusé en 2013 des affichettes portant le logo de l'organisation barrées de la mention « homophobe » ; à la suite la plainte de la Manif pour tous, le tribunal correctionnel de Paris a jugé en 2017 que cette qualification n’était « pas diffamatoire »253. La cour d'appel de Paris avait initialement estimé que la qualification publique d'« homophobe » était une injure publique et condamné en ce sens la présidente d'Act Up Paris254, mais la Cour de Cassation a annulé sans renvoi cette condamnation le 23 janvier 2018255,256.
La Manif pour tous porte plainte à nouveau pour « injure publique », reprochant à Act-up d'avoir déployé des banderoles portant des slogans tels que « homophobes », « assassins », et « complice du sida » à l'occasion d'une conférence de Ludovine de la Rochère à Toulouse en 2017257. En novembre 2019, l'ancienne présidente d'Act-up est condamnée en première instance pour injures publiques258, mais le jugement est annulé en appel en 2021259,260.
En 2013, lors de l'année des débats, le rapport annuel de SOS homophobie démontre une augmentation de 78% des signalements des actes homophobes par rapport à 2012. De nombreuses personnes ou associations accusent alors la Manif pour tous qui aurait libéré la parole et les actes homophobes en France par ses actions et sa surexposition médiatique261,262,21.
Dès 2014 et à plusieurs reprises ensuite, l'ex-leader Frigide Barjot reconnait et s'excuse de l'homophobie que le mouvement qu'elle a dirigé a pu engendrer263.
En janvier 2018, l'association Urgences Homophobie, dépose plainte à la suite d'un tweet de l'antenne lyonnaise de La Manif pour tous, qui insinuerait que cette même association soutient le trafic d'enfant à la suite d'un post de soutient au chanteur Ricky Martin264.
Propos des principaux leaders et personnalités médiatiques associées
Plusieurs leaders de l'association ont fait largement polémique dès les débuts de l'association et ont été accusés d'homophobie. Ainsi, Frigide Barjot égérie médiatique du mouvement, a dès janvier 2013 sur une émission de NRJ12, comparé le mariage homosexuel au « mariage pour animaux » créant l'ire des autres invités sur le plateau265. Durant ce même mois de janvier 2013 lors d'une conférence UMP, Tugdual Derville alors porte parole national, a pour sa part comparé les homosexuels à des personnes handicapés mentales " qui souffrent aussi de l’impossibilité pour elles de se marier"266. Laurence Tcheng, autre porte parole national, en décembre 2012, déclarera lors d'une conférence enregistrée à son insu, que les homosexuels sont "comme des enfants qui font un caprice", que ce projet de loi est "mortifère" et qu'elle n'a rien contre Civitas267. De nombreuses personnalités politiques ou religieuses, soutiens ou participants aux manifestations, vont également aussi faire l'objet de multiples accusations d'homophobie. Le Cardinal Barbarin par exemple, qui ayant invité à de maintes reprises à participer aux manifestations, a lors d'une interview à RCF en septembre 2012, fait l’amalgame entre le mariage pour les homosexuels avec l'inceste et la polygamie268. Du côté politique, on peut citer entre autres le député et psychiatre Nicolas Dhuicq, participant régulier lors des rassemblements de la Manif pour tous, qui lors des débats à l'assemblée nationale dira: "Les enfants d’homos sont des terroristes en puissance"269. Des nombreux dérapages homophobes des personnalités médiatiques du mouvement ou de simples militants feront naitre de nombreux sites ou comptes de réseaux sociaux pour servir de référencement270.
En septembre 2018, lors de l'université d'été de la Manifpourtous, le président des Associations Familiales Catholiques, Jean-Marie Andrès déclarera "Nous devons être sérieux, le problème c’est pas que les PD" sous les acclamations de l'assemblée de militants. L'association SOS homophobie dépose plainte271,272,273.
Soutiens et luttes contre les droits LGBT dans le monde (hors droit au mariage)
Au niveau européen, La Manif pour tous dénonce le rapport de la députée écologiste autrichienne Ulrike Lunacek qui propose aux États membres une ligne de conduite contre l'homophobie et les discriminations liées à l'orientation sexuelle. D'après Le Monde, « les opposants au mariage homosexuel dénoncent un texte élaboré par le “lobby LGBT” avec pour objectif d'imposer, selon eux, l'agenda gay aux législations des vingt-huit États membres. » Selon les termes d'une pétition en ligne lancée par La Manif pour tous, le rapport Lunacek « détourne une politique de non-discrimination pour créer des privilèges au profit de certains citoyens sur la base de leur sexualité274. »
Dès 2013, la Manif pour tous participera activement à la création d'une branche italienne de l'association. En janvier 2016, elle apporte son soutien et une aide logistique pour lutter contre l'union civile proposée par la gauche italienne275,59.
Violences homophobes
Le 12 avril 2013, à Lille, 3 jeunes hommes sortant de la manifestation locale de la Manifpourtous se postent devant le bar LGBT le "Vice et Versa". Ils profèrent de multiples insultes homophobes, font des dégâts sur la terrasse et agressent 3 employés qui sont légèrement blessés276. La coordinatrice locale de la Manifpourtous nie au journal télévisé de France 2 que ce sont des militants de son association mais que ce sont des "initiatives citoyennes"277. Les 3 agresseurs seront condamnés à 6 mois de prison avec sursis et le caractère homophobe ne sera pas retenu par la justice pour vice de procédure278,279.
Également en avril 2013, plusieurs militants de la Manif pour tous, habillés du logo officiel, se sont filmés en train de vandaliser l'Espace des Blancs-Manteaux où se déroulait le Printemps des associations LGBT280. Action revendiquée par Béatrice Bourges et où a pu être identifié Samuel Lafont, conseiller national UMP. Cette action sera un des points de départ de la scission entre le Printemps Français et la Manif pour tous. Cette dernière se désolidarisera de cette action réalisée par certains de ses militants car elle considère que cela est homophobe281. Plusieurs plaintes ont été déposées282.
En mai 2019, une dizaine d'étudiants de l'ICES, dont certains portant des sweats et des drapeaux avec le logo de La Manif pour tous283, ont saccagé un stand LGBT à La Roche sur Yon, brulé un drapeau LGBT, le tout suivi d'insultes284. Ils ont également frappé deux militants des droits de l'homme qui se sont vus prescrire plusieurs jours d'ITT285. Trois étudiants seront expulsés de façon définitive de leurs faculté catholique, 9 écoperont d'un sursis286. Lors du procès en septembre 2019, cinq d'entre eux sont condamnés à des peines de sursis pour violence ou vol avec dégradation. Les condamnations à des travaux d’intérêt général287 ont été prononcées en première instance mais l'homophobie n'avait pas été retenue par le tribunal, ce qui provoque la colère des quatre associations de la défense288. Les peines prononcées sont infirmées en appel par une relaxe générale des faits d'injures et d'entraves289. La présidente de La Manif pour tous réfute une nouvelle fois que ces militants fassent partie de son mouvement et condamne ces actes290.
En septembre 2019, le local de l’association LGBT Quazar d'Angers est vandalisé par des colleurs d'affiches de La Manif pour tous. L'association dépose plainte291,292.
Durant la manifestation d'octobre 2019 contre l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, l'équipe de l'émission Quotidien filme des militants d'extrême droite décrochant un drapeau LGBT d'un balcon avant de se faire agresser par ceux-ci. La Manif pour tous condamne les violences293.
Violences durant les manifestations
Le 24 mars 2013, 300 personnes refusent de quitter les Champs Élysées pourtant interdits à la manifestation. Ils sont expulsés à coups de matraque et de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre qui effectuent une centaine d'interpellations294,295.
Après le vote par le sénat le 12 avril, l'exécutif accélère le processus législatif en décidant de faire revenir tout de suite le texte à l'assemblée pour une deuxième lecture. Cette action exacerbe les tensions, même au sein de l'Assemblée296. La Manif pour tous accuse le gouvernement de vouloir saboter la grande manifestation prévue du 26 mai qui devait avoir lieu avant l'adoption définitive et qui avec ce nouveau calendrier, se déroulera après. Le député Philippe Gosselin estime que c'est "une incitation à la guerre civile", Frigide Barjot prophétise alors : "si Hollande veut du sang, il en aura"297. Propos qu'elle retirera par la suite298.
Le climat s'envenime un peu plus, majoré par de nouvelles agressions homophobes qui ne sont pas directement reliées au mouvement. Le 17 avril, le président François Hollande prend la parole pour tenter de calmer ces actes homophobes et la colère des anti-mariage. Frigide Barjot réclame alors que « l'on mette en taule les skinhead homophobes » qui parasitent son mouvement299.
Le 23 avril, quelques centaines de manifestants refusent de quitter la place des Invalides quand les organisateurs sonnent la fin de la manifestation vers 21h50. Vers 22h30, les policiers sont la cibles de pavés, pétards et projectiles divers. Un commissaire de police est blessé et amené aux urgences après une perte de connaissance. Vers 23h00, des journalistes, traités de « collabos, salauds et pourris », sont pris à partie par des manifestants agressifs300,301.
Après la validation de la loi par le conseil constitutionnel le 17 mai, plusieurs manifestations sans lien avec la Manif pour tous ont eu lieu près du Panthéon et de la Bastille. Un commissaire de police est aspergé de liquide allume-feu par un opposant au mariage homosexuel302.
Durant la grande manifestation du 26 mai 2013, 36 personnes ont été blessées dont 34 policiers et 1 journaliste de l'AFP en marge des trois cortèges de la Manif pour tous et du cortège regroupant Civitas et le Printemps français303,304.
Lors de la manifestation d'octobre 2019, contre l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, une équipe du talk-show Quotidien de TMC a vue une partie de son matériel détruit au sein de la foule305,306,307. Les agresseurs sont Yvan Benedetti et Hervé Ryssen, deux Gilets jaunes d'extrême droite expulsés en 2011 du Front national pour antisémitisme308. Le groupe TF1 a décidé de porter plainte. La présidente de La Manif pour tous a une nouvelle fois condamné ces violences309. Pour Albéric Dumont, coordinateur national, cela s'est passé en dehors du parcours, ce que réfutent les journalistes de TMC309.
Racisme
Tout au long de l'année 2013, la polémique sur le mariage homosexuel donne lieu à une série de débordements racistes qui mettent à mal l'image de La Manif pour tous et obligent le collectif à recadrer plusieurs de ses sympathisants.
Début mai, un internaute publie ainsi, sur Twitter, une affiche présentant Christiane Taubira sous les traits d'un gorille géant menaçant un cortège de la Manif pour tous. Réalisée dans le but de promouvoir la manifestation « monstre » prévue par le collectif le 26 mai 2013, l'image fait scandale. Surpris par l'ampleur des réactions, l'internaute efface finalement son affiche de Twitter tandis que La Manif pour tous condamne son initiative, précisant qu'elle ne s'inscrit ni dans la ligne, ni dans la charte, ni dans l'esprit ni dans le ton du collectif310. Avant cette polémique, deux affiches de La Manif pour tous ont déjà fait parler d'elles en mars : la première parce qu'elle représentait Christiane Taubira en train de fesser un enfant avec le code civil et l'autre parce qu'elle associait le « mariage pour tous » à un acte terroriste311.
En 2013, la ministre Christiane Taubira a été l'objet de plusieurs attaques jugées racistes de la part de manifestants de La Manif pour tous.
Durant l'été, une autre affaire oblige la direction du collectif à réagir officiellement contre l'initiative de certains de ses militants. Le 17 août, une centaine de Tourangeaux munis des symboles de La Manif pour tous organisent, à Munich, une manifestation contre le mariage homosexuel à l'occasion d'un pèlerinage en Allemagne. Durant ce rassemblement, Karl Richter, un conseiller municipal munichois vice-président du parti néo-nazi, prend la parole devant les manifestants, un drapeau de La Manif pour tous à la main, avant de s'éclipser. En France, l'événement ne tarde pas à déclencher la polémique, obligeant par là le petit groupe de manifestants à reconnaître qu'il a commis une erreur et à expliquer qu'il ne connaissait pas l'orientation politique du conseiller municipal. Mais, face à l'ampleur des critiques, La Manif pour tous lance un communiqué dans lequel Ludovine de La Rochère rappelle « à ses sympathisants que tout rassemblement aux couleurs de LMPT doit répondre à la charte d'actions LMPT et qu'une autorisation doit être demandée aux responsables LMPT ». La présidente du collectif veut ainsi éviter que la maladresse de certains militants puisse être instrumentalisée par les partisans du « mariage pour tous »312.
Une troisième affaire éclabousse la Manif pour tous. Le 25 octobre 2013, le collectif organise, à Angers, une manifestation à l'occasion de la visite de la Garde des Sceaux. À l'arrivée de la ministre, une petite fille de onze ans venue dénoncer, avec ses parents, l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, s'écrie, une peau de banane à la main : « La guenon, mange ta banane ! » À ses côtés, d'autres enfants reprennent le même slogan, sans qu'aucun adulte présent parmi les manifestants ne réagisse313. L'événement déclenche une vive polémique, qui oblige les responsables de La Manif pour tous à condamner une nouvelle fois les propos racistes. Peu de temps après, l'organisation met toutefois en doute le fait que certains de ses manifestants aient pu tenir de tels propos. Angers Mag, qui avait rapporté l'information le premier, publie alors une vidéo de la manifestation dans laquelle on entend distinctement les propos de la fillette314. Interrogés par des journalistes, les parents de l'enfant incriminée déclarent, quant à eux, que l'affaire n'est qu'« une sottise de gamine, une très grosse bêtise digne d'une cour d'école » et insistent sur le fait qu'ils « ne supporte[nt] pas le racisme ». Ils considèrent par ailleurs que « l'affaire a été instrumentalisée »313.
Instrumentalisation de l'enfant
Présence d'enfants lors d'une manifestation organisée par LMPT.
L'une des priorités affichées de La Manif pour tous est l'« intérêt supérieur de l'enfant » et le refus de sa « marchandisation ». Pour certains détracteurs, il existe une contradiction entre ces affirmations et la tendance supposée des manifestants de La Manif pour tous à mettre en avant leurs propres enfants afin de dénoncer l'homoparentalité. Ainsi, pour Olivier Picard, auteur de l'ouvrage Mariage, sexe et tradition, ces parents « n’éprouvent aucune gêne à instrumentaliser leur progéniture pour aller défendre leurs propres valeurs d’adultes sur le pavé parisien ». Il ajoute qu'« ils exposent leur progéniture aux inévitables dangers d’un rassemblement politique de grande ampleur » et se livrent à du « conditionnement » sur des jeunes « avant même qu’ils aient acquis un minimum de maturité pour analyser leur propre identité sexuelle »315. Ce débat a rebondi avec une interview de Mgr Di Falco, le 15 août 2014 au Dauphiné Libéré, indiquant que les enfants n'avaient pas à être dans ces manifestations316, propos auxquels le porte-parole de la Manif pour tous, a répondu, en soulignant l'importance de l'engagement familial, le 31 août, au même journal317.
Dans la même veine et à la suite des violences qui ont suivi la manifestation du 24 mars 2013318, certains médias (comme Le Plus318, Le Huffington Post319 ou Rue89320) évoquent l'utilisation, par des manifestants, d'enfants placés en première ligne face aux CRS. Dans une vidéo mise en ligne par Rue89, on entend ainsi un manifestant de La Manif pour tous déclarer : « On emmène les enfants devant »320. Une photo d'enfants bâillonnés datant probablement de juin 2013 est devenue virale en octobre 2013321. Egalement questionnée, la mise en danger de jeunes enfants se déplaçant sur des abri-bus lors d'une manifestation322.
Plusieurs médias ont depuis la naissance du collectif, recueillis la parole d'enfants à l'époque, qui ont été confrontés dans leur entourage à des militants de La manif pour tous et qui sont aujourd'hui de jeunes adultes LGBT323. Plusieurs médias ont recueilli, plusieurs années après les manifestations, les témoignages d'enfants qui ont été emmenés, de force ou sans en comprendre le sens, aux manifestations en opposition au mariage pour tous324,325.
Insultes et stigmatisations envers des enfants et des familles
La Manif pour tous est régulièrement accusée d'insulter les familles homoparentales, adoptives ou monoparentales dont les enfants évoluant dans ces familles. Par exemple, en 2017 lors d'une campagne d'affichage contre l'ouverture de la PMA aux femmes seules et couples de lesbiennes, un des slogans sur une des affiches est : « après les légumes OGM, les enfants à un seul parent ? ». Cela fait réagir notamment la secrétaire d'état Marlène Schiappa qui exige le retrait de la campagne326. L'APGL, Association des parents gay et lesbien, annonce sa décision de porter plainte contre cette même campagne327. En 2018 lors d'un Tweet, la section du Rhône de la Manif pour tous, demande à l'association Urgence Homophobie pourquoi elle soutient le trafic marchand d'enfant se référant aux deux enfants de Ricky Martin nés d'une mère porteuse. L'association Urgence Homophobie annonce ensuite son intention de porter plainte328. Lors de l'audition parlementaire de Ludovine de La Rochère en 2018, portant sur le futur projet de loi sur l'extension de la Procréation médicalement assistée à toutes les femmes, le député Guillaume Chiche (qui est rapporteur d'une partie de projet de loi) affirme que « la Manif pour tous véhicule la haine crasse qu'est l'homophobie » et ajoute avoir souhaité écarter la Manif pour tous de la liste des auditionnés. Il a été repris par le président de la commission Xavier Breton d'un « On ne peut pas refuser la liberté d'expression à ceux qui ne vont pas dans le sens où l'on voudrait »329,330).
Mauvais traitements envers les animaux
Le 4 décembre 2013, des militants de La Manif pour tous décident de lâcher des poules devant l'Assemblée nationale afin de protester contre l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. Sur les 450 volatiles qui devaient être déposés, seule une cinquantaine est finalement libérée par les militants, qui parviennent difficilement à les faire sortir de leur camionnette. Cependant, quatre oiseaux sont écrasés par des automobilistes durant l'opération tandis qu'une soixantaine d'autres est abandonnée dans le bois de Boulogne. Cet événement déclenche la colère de la Fondation Brigitte-Bardot, qui porte plainte contre La Manif pour tous pour mauvais traitement envers les animaux331,332.
Harcèlement et menaces de personnalités médiatiques et politiques
De nombreuses personnalités favorables au mariage pour tous ont fait l'objet de harcèlement par des militants de la Manifpourtous. Une stratégie désirée par la direction du mouvement comme Albéric Dumont333. D'un autre côté, plusieurs actions de militants sont condamnées par cette même direction du collectif334.
Ainsi, Christiane Taubira, Erwann Binet, Vincent Peillon ou encore Najat Vallaud-Belkacem sont hués lors de leurs déplacements, voire même empêchés de faire les interventions prévues335,336,337. La journaliste Caroline Fourest, après avoir été huée, est exfiltré par la police à Nantes 338. Chantal Jouanno est même harcelée devant son domicile privé à 6h30 du matin, en présence de son mari et ses enfants339,340.
Ce harcèlement parfois organisé par le collectif de la Manifpourtous est également diffusé par voie électronique sur les boites de messagerie des ministres et députés341.
De très nombreuses personnalités politiques et médiatiques favorables au mariage pour tous diront recevoir des menaces diverses par courrier, par mail ou même dans la rue. C'est le cas par exemple du président de l'assemblée nationale Claude Bartolone, des députés Sylviane Bulteau, Hugues Fourage, Maxime Minot, l'animateur Christophe Beaugrand ou même de la permanence PS de l'Isère qui recevront des menaces de mort, des balles, de la poudre ou encore des douilles342,343,344,345. La députée Esther Benbassa explique qu’après les insultes et menaces reçues, elle pense que son véhicule a été en partie détruit par des militants anti mariage pour tous et en appelle au respect de la démocratie346,347.
Une grande surveillance est également de mise pour le premier mariage homosexuel à Montpellier, entre Vincent Autin et Bruno Boileau. Des militants de la manifpourtous ont en effet menacé de manifester contre eux lors de leur cérémonie. Menaces enregistrées entre autres lors de l'interview réalisée par France Bleue le 26 mai 2013, lors de la grande manifestation des anti-mariage348. Ce couple a reçu jusqu'en 2015 des menaces de mort 349,350.
Parasitisme d'une campagne publicitaire
Pour avoir réutilisé le hashtag #JeVousFaisUneLettre et le visuel d'une campagne de la Société protectrice des animaux quelques jours après son lancement, La Manif pour tous est condamnée en première instance en 2017 pour parasitisme de la campagne351. Par un arrêt de la cour d'appel du 20 décembre 2019, la fondation Lejeune et la Manif pour tous doivent verser à la SPA 15 000 € de dommages-intérêts352.
Fake news
La Manif pour tous a plusieurs fois été accusée de propager des fausses nouvelles353 En 2014, des militants de la Manif pour tous concentrent leurs efforts contre une supposée « théorie du genre » enseignée dans les écoles, qui viserait à pervertir la jeunesse de France, en demandant, entre autres revendications, la « suspension immédiate des ABCD dits de l'égalité et la création d'une commission d'enquête parlementaire à leur sujet ». Dans le sillage de cette campagne, des rumeurs lancées par des personnalités d'extrême droite incitent des parents à retirer leurs enfants des écoles en signe de protestation.354,355. En 2017, Samuel Laurent, responsable des Décodeurs, démontre l'utilisation de visuels trompeurs du compte Twitter officiel de la Manif pour tous du Maine-et-Loire visant à lutter contre l'éducation à la sexualité à l'école.
En 2021, La Manif pour tous réagit sur son compte Twitter à l'annonce du secrétaire aux Transports des États-Unis Pete Buttigieg et de son mari de la naissance de jumeaux qu'ils venaient d'adopter : Non contents d'avoir pris les enfants à la mère qui vient d'accoucher, les deux hommes ont aussi pris sa place sur le lit d'hôpital... Pensée pour ces enfants privés de leur mère pour toujours. Insinuant que le couple d'hommes avait eu recours à une GPA, la Manif pour tous décide de supprimer le tweet.356,357
Analyses politiques
Plusieurs commentateurs, énumérés dans ce chapitre, se sont intéressés à l'impact de la mobilisation contre la loi sur le mariage et l'adoption homosexuels sur la droite française. Au cours de cette mobilisation, est tout d'abord apparue une frange radicale, qui a contribué à renouveler divers groupes classé à l'extrême droite, notamment identitaires, nationalistes révolutionnaires et catholiques traditionalistes358,359.
Mais plus généralement, en lien avec d'autres mouvements sociaux comme celui des Bonnets rouges en Bretagne, le journal Le Monde s'est interrogé sur l'apparition d'un « mouvement social de droite », en recueillant les points de vue de plusieurs intellectuels : le sociologue Serge Guérin et le géographe Christophe Guilluy, l'anthropologue Emmanuel Terray, l'historien et essayiste Daniel Lindenberg, la philosophe et historienne des idées politiques Chantal Delsol, et enfin l'historien breton Jacques Le Goff360. L'hypothèse d'un « Tea Party français », notamment évoquée par la presse américaine361, laisse perplexe Jean-Yves Camus362, notamment à cause du fonctionnement institutionnel français, favorisant peu l'émergence de « partis citoyens »363. Tugdual Denis et al., journalistes à L'Express, relèvent néanmoins que les acteurs concernés revendiquent parfois cette filiation, et qu'il existe bien certaines similitudes, en insistant sur le plan civilisationnel auquel ces opposants placent leur combat359.
François-Xavier Bellamy et Gaël Brustier, de sensibilités politiques opposées, s'accordent à dire que « La Manif pour tous est un vrai mouvement social », en refusant de le comparer trop directement à d'autres mouvements tels que Mai 68 ou le Tea Party américain. Le premier s'attache à souligner l'investissement du terrain culturel par la droite à cette occasion, tandis que le second remarque les caractères conservateur, populiste et identitaire du phénomène364.
L'historienne Danielle Tartakowsky et le philosophe Thibaud Collin accordent plus d'importance à l'adossement religieux de l'opposition au mariage homosexuel. Danielle Tartakowsky voit dans cette opposition un « retour en force du religieux dans le champ politique », liée en France à la « désinstitutionnalisation précoce de l’Église catholique, consécutive à la loi de 1905 », obligeant les catholiques à « investir des terrains non institutionnels »365. Thibaud Collin, en comparant les anthropologies sous-tendant la mutation de la gauche post-soixante-huitarde et l'approfondissement de la doctrine sociale de l'Église sous le pontificat de Jean-Paul II, conclut que
« le clivage entre le gouvernement et ses opposants est métaphysique puisqu'il engage deux conceptions irréductibles de l’être humain366. »
Guillaume Bernard considère également La Manif pour tous comme révélatrice d'une « fracture », au sein même de la droite, « entre une droite classique et une droite moderne : la première considère que les corps sociaux sont inscrits et que les valeurs sociales sont données par un ordre cosmologique des choses ; la seconde pense qu'il n'existe pas d'entité sociale ni de valeurs en dehors de la manifestation et de la rencontre de volontés367. » De la même façon, un article du Nouvel Observateur souligne l'embarras de la droite et notamment de l'UMP face à ce mouvement, qui l'oblige à choisir entre deux lignes politiques apparemment inconciliables, et qui, dans le même temps, favorise le dialogue entre certaines parties de la droite et de l'extrême droite368. Jean-Yves Camus considère également la « charte des municipales » de La Manif pour tous comme une « plateforme de convergence » entre des élus allant de la droite à l'extrême droite, en soulignant là encore un accord de fond, « sur une vision de la société »369.
Publications
Idéologie du genre, novembre 2013, 28 p.370
La Manif pour tous #saison 1 : Un an dans la rue : 500 images d'une année à battre le pavé pour le mariage, la famille et la filiation, Paris, MPE Éditions, décembre 2013, 153 p., 30 cm (ISBN 979-10-93312-00-2, notice BnF no FRBNF43758475, présentation en ligne [archive]).
Manifeste pour la famille et pour l'enfant, Conclusion du Grenelle de la famille, 10 mars 2014, 6 p.371
Les Veilleurs, Veilleurs, Paris, Le Centurion, 2014, 194 p., 23 cm (ISBN 979-10-92801-11-8, présentation en ligne [archive]).
Politique de la famille et intérêt de l'enfant, 40 propositions concrètes, septembre 2016, 63 p.372
GPA, avec les meilleures intentions Documentaire et dossier de presse, Novembre 2017373
Quel monde voulons nous pour demain? L'évolution de la PMA en questions, mars 2018, 60p374
Bilan de la consultation, Thème "procréation et société" - États généraux de la bioéthique 2018, Juin 2018, 400 p.375.
Synthèse du bilan des États généraux de la bioéthique 2018, Juin 2018, 50 p.376
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Opposition au mariage homosexuel en France » (voir la liste des auteurs).
Notes
Selon Le Monde, cette association serait une « coquille vide de l'aveu même de Laurence Tcheng ».
Selon Le Plus du Nouvel Observateur, Plus gay sans mariage « se résume à une page Facebook « likée » 1 022 fois » (Mathieu Sicard, « La Manif pour tous représente-t-elle vraiment les opposants au mariage homo ? » [archive], sur Le Plus (Le Nouvel Observateur.com), 22 mars 2013 (consulté le 9 février 2014).
Selon Le Monde, cette association serait une « coquille vide » (voir le tableau récapitulatif [archive] de l'article Laurent 2013).
Selon Le Plus du Nouvel Observateur, citant Lionel Lumbroso, « « David et Eugenia » n'est « pas une association » mais une « signature » à […] Basile de Koch, l'époux de Frigide Barjot » (Sicard 2013).
Textes juridiques sur Légifrance : Article 69 alinéa 3 de la Constitution renvoyant à l'article 4-1 [archive] de l'ordonnance no 58-1360 du 29 décembre 1958 portant loi organique relative au Conseil économique et social [archive] modifiée par la loi organique no 2010-704 du 28 juin 2010 relative au Conseil économique, social et environnemental [archive].
Conseil économique social et environnemental (CESE), « La pétition citoyenne Mode d'emploi » [archive], Accueil > Pétitions citoyennes, sur lecese.fr (consulté le 29 avril 2017).
Avis juridiques sur le refus de saisine de la CESE : Bertrand Pauvert, « La saisine du Conseil économique social et environnemental par voie de pétition », JCP A, libre propos, 4 mars 2013 ; Nicolas Rousseau, « Le CESE et la pétition irrecevable : une interprétation erronée et regrettable de la Constitution » [archive], Actualités, sur chevaliersdesgrandsarrets.com, 8 mars 2013 (consulté le 29 avril 2017).
Il est à noter que certaines associations référencées au Journal officiel en mars 2013 sont classées dans l'article Laurent 2013 comme non référencées. C'est le cas de Cosette et Gavroche (« Cosette et Gavroche : Déclaration à la préfecture du Rhône » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr, 13 octobre 2012 (consulté le 5 février 2014)), En marche pour l'enfance (« En marche pour l'enfance : Déclaration à la préfecture du Rhône » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr, 15 décembre 2012 (consulté le 5 février 2014)), et du Collectif « Tous pour le mariage » (« Collectif « Tous pour le mariage » : Déclaration à la préfecture d'Eure-et-Loir » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr, 19 janvier 2013 (consulté le 5 février 2014)).
Par ailleurs, parmi les associations non référencées au Journal officiel, figurent également des fédérations d'associations notoires telles que la Fédération nationale des associations familiales protestantes et la Confédération nationale des associations familiales catholiques. En tenant compte de ces remarques, le nombre d'associations classées comme n'ayant pas « d'existence officielle » dans l'article Laurent 2013 doit donc être rabaissé de 22 à 17, soit 46 % au lieu de 60 %.
Le journal Libération dresse un inventaire assez complet du public présent à cette université d'été dans l'article : Sylvain Mouillard, Kim Hillot-Guiot, « Manif pour tous, la vraie photo de famille » [archive], sur Libération.fr, 13 septembre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Références
« Pourquoi la manif pour tous n'est jamais devenue un parti politique », huffingtonpost, 16 octobre 2016 (lire en ligne [archive]).
« Modification de La Manif pour tous à la préfecture de police (niveau national) » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr, 28 mars 2015 (consulté le 24 avril 2020).
Antoine Jacob, « En Finlande, « Le Mariage véritable » prend exemple sur « La Manif pour tous » » [archive], sur la-croix.com, 1er mars 2017 (consulté le 19 mars 2018).
« La «Manif pour tous» s’exporte en Allemagne » [archive], sur Komidid, 25 mars 2015.
« Déclaration de La Manif pour tous à la préfecture de police (niveau national) » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr, 2 novembre 2012 (consulté le 19 avril 2020).
« Quis sommes-nous ? » [archive] (consulté le 25 avril 2020).
« Lettre ouverte au Président de la République » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« Quel monde voulons-nous pour demain ? » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« Etats généraux de la bioéthique : bilan de la consultation » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« Politique de la famille et intérêt de l'enfant » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« Manifeste pour la famille et pour l'enfant » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« L'idéologie du genre » [archive] (consulté le 2 mai 2020).
« Derrière la grande illusion de la "Manif pour tous" », Le Monde, 21 mars 2013 (lire en ligne [archive]).
Geoffroy Clavel, « Mariage Gay et Violences : la Manif Pour Tous débordée. Comment en est on arrivé là » [archive], sur Huffington Post, 18 mai 2013 (consulté le 1er mai 2020).
« La «manif pour tous» gagne le pari de la mobilisation » [archive], sur LEFIGARO (consulté le 21 janvier 2021)
Sylvain Mouillard, « «Un papa, une maman», deux ans de slogans de la Manif pour tous » [archive], sur Libération.fr, 3 octobre 2014 (consulté le 21 janvier 2021)
(en) Jayson Harsin, « Post-Truth Populism: The French Anti-Gender Theory Movement and Cross-Cultural Similarities », Communication, Culture and Critique, vol. 11, no 1, 1er mars 2018, p. 35–52 (ISSN 1753-9129 et 1753-9137, DOI 10.1093/ccc/tcx017, lire en ligne [archive], consulté le 23 août 2020).
« L’extrême droite au premier rang de la Manif pour tous ce dimanche » [archive], sur 20minutes.fr, 2 octobre 2014.
La Manif pour Tous, « La Manif pour Tous est apolitique » [archive], sur http://www.lamanifpourtous.fr/ [archive], La Manif pour Tous (consulté le 15 juillet 2014).
« La Manif pour tous devient un parti politique », Le Monde, 24 avril 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 26 septembre 2019).
« Frigide Barjot regrette l'homophobie engendrée par les Manif pour tous », L'Express, 26 août 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 24 septembre 2019).
« "Manif pour tous", la grande illusion », Le Monde, 21 mars 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 avril 2016).
Ludovine de La Rochère, Familles je vous aime, Paris, Pierre Guillaume De Roux, 2016, 192 p. (ISBN 978-2-36371-178-6), chap. 2, p. 31.
Ancien porte-parole de la Manif pour tous, « très marqué à droite – voire rangé par certains à l’extrême droite, d’après un portrait que lui a consacré L’Obs –». Camel Bechikh a fondé, en 2012, l’association Fils de France, qui promeut « l’idée que les musulmans français rejoignent la grande famille des patriotes ». Un conflit l’oppose actuellement au cofondateur, Sofien Hézami, et aux cadres historiques, qui l’ont accusé dans un communiqué de « vouloir placer Fils de France sous l’influence de l’UOIF ». Dans le portrait de L’Obs qui lui est consacré, l’intéressé, musulman pratiquant de 43 ans, réfute être le « “sous-marin” de Marine Le Pen dans la communauté musulmane ». Si ses vidéos sont régulièrement relayées par le site Égalité et Réconciliation, mouvement de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, M. Bechikh affirme en revanche ne pas « avoir de relation » avec lui. (sources : Le Monde du 5 mai 2017 et L'Obs.
Raphaël Stains, « Famille : La grande mobilisation », Le Figaro Magazine, no 1681, 12 janvier 2013, p. 28-29.
Anne-Bénédicte Hoffner, « « La manif pour tous » rassemble une foule festive et familiale » [archive], sur La Croix.com, 17 novembre 2012 (consulté le 29 janvier 2014).
« Déclaration de La Manif pour tous à la préfecture de police (niveau départemental) » [archive], sur Journal officiel.gouv.fr (consulté le 28 janvier 2014).
Quentin Girard, « Le préfet de police défend son comptage de La Manif pour tous » [archive], sur Libération.fr, 18 janvier 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « Manif pour tous : les religions sont représentées » [archive], sur Le Figaro.fr, 28 décembre 2012 (consulté le 29 janvier 2014).
Sylvain Mouillard, « Ludovine de La Rochère : elle ne barjotte pas » [archive], sur Libération.fr, 10 juin 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
AFP, « Les anti-mariage gay déposent 700 000 signatures au Conseil économique et social », Le Monde, 15 février 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2014).
AFP, « La pétition des anti-mariage gay jugée irrecevable », Le Monde, 26 février 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2014).
Didier Arnaud, « Frigide Barjot, la manif non-stop » [archive], sur Libération.fr, 12 avril 2013 (consulté le 31 janvier 2014) : « Ce qui apparaît, c’est que plus on met des bâtons dans les roues des organisateurs de La Manif pour tous, plus ils se sentent renforcés. […] Ainsi des 700 000 pétitions pas prises en compte par le Conseil économique et social (CESE), ainsi du refus d’aller manifester sur les Champs Elysées, ainsi -enfin- du comptage controversé de la journée du 24 mars. »
Audrey Salor, « Mariage homo : les antis sur la voie de la radicalisation » [archive], sur Le Nouvel Observateur.fr, 4 avril 2013 (consulté le 31 janvier 2014) : « Entre distribution de tracts et organisation des manifs, cette autre responsable locale a vu le ras-le-bol aller crescendo : « Ça a commencé par le rejet de la pétition envoyée au Cese. Les gens se sont sentis humiliés. » ».
« Décision n° 1305796/6 du Tribunal Administratif de Paris » [archive], sur Dalloz, 30 juin 2014 (consulté le 14 février 2019).
« Décision n° 14PA03850 de la Cour d'appel administrative de Paris » [archive], sur Légifrance, 6 juin 2016 (consulté le 14 février 2019).
« Décision n° 402259 du Conseil d'État » [archive], sur Conseil d'État, 15 décembre 2017 (consulté le 14 février 2019) : « […] si le CESE peut être régulièrement saisi par voie de pétition d'une question à caractère économique, social ou environnemental alors même qu'un projet de loi qui n'est pas sans lien avec celle-ci est soumis au Parlement, il ne peut être saisi aux fins de donner un avis sur un projet de loi que par le Gouvernement. ».
Étienne Baldit, « « Printemps français » contre « Manif pour tous » : divorce des antis-mariage gay » [archive], sur Public Sénat.fr, 27 mars 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
« Qui sont les opposants radicaux au mariage pour tous ? », La Croix, 18 avril 2013 (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive], consulté le 9 juillet 2018).
Samuel Laurent, « L'UMP et la « Manif pour tous » désavouent le Printemps français », Le Monde, 8 avril 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
Shahzad Abdul, « L'opposition au mariage homo devient un « facteur de vote » », Le Monde, 21 avril 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
Marine Lamoureux, « La « Manif pour tous » divisée sur la proposition d’union civile » [archive], sur La Croix.com, 6 mai 2013 (consulté le 7 février 2014).
« La Manif pour tous divisée sur la suite à donner au mouvement », Le Monde, 27 mai 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
AFP, « Barjot assure qu'elle ne sera « ni dans le cortège ni sur le podium » » [archive], sur Le Parisien.fr, 25 mai 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Grégory Rozières, « L'Avenir pour tous: Frigide Barjot lance officiellement la suite de La Manif pour tous et s'immisce dans les municipales de 2014 » [archive], sur Le Huffington Post, 29 mai 2013 (consulté le 1er février 2014).
Elena Brunet, « « Avenir pour tous » : le flop de Frigide Barjot » [archive], sur Le Nouvel Observateur.com, 27 juin 2013 (consulté le 2 février 2014).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous organise son université d'été » [archive], sur Le Figaro.fr, 14 septembre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Marine Lamoureux, « À Nantes, La Manif pour tous fait défiler quelques milliers de personnes » [archive], sur La Croix.com, 24 novembre 2013 (consulté le 1er février 2014).
« VIDEO. Versailles : mobilisation réussie pour les anti-mariage gay » [archive], sur Le Parisien.fr, 15 décembre 2013 (consulté le 1er février 2014).
« Frigide Barjot : “Nous ne manifesterons pas dimanche” », Le Monde, 30 janvier 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 1er février 2014).
Charlotte Rotman, Kim Hillot-Guiot, « Manif pour tous : attention à la marche » [archive], sur Libération.fr, 9 août 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
AFP, « Manif pour tous: défilé à Nantes » [archive], sur Le Figaro.fr, 23 novembre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
AFP, « La Manif pour tous dénonce à Versailles la « familiphobie » du gouvernement », Le Monde, 15 décembre 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
C.G., R.T (avec l'AFP), « Au moins 100 000 partisans de La Manif pour tous ont défilé à Paris et Lyon » [archive], sur Le Parisien.fr, 2 février 2014 (consulté le 2 février 2014).
« Manif pour tous : combien de participants ? », Le Monde, 6 octobre 2014 (lire en ligne [archive]).
Abel Mestre, « Dans la Manif pour tous, la crainte de voir la GPA pratiquée “à une échelle industrielle” », Le Monde, 5 octobre 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 6 octobre 2014).
« Décisions du 13 avril 2015 portant agrément d’associations de financement d’un parti ou d’une organisation politique» [archive]. JORF no 96 du 24 avril 2015.
« Manifestation contre les unions civiles en Italie : La Manif pour tous jubile » [archive], sur L'Express.
« La Manif pour Tous défile à Paris pour protester contre la GPA (IMAGES) » [archive], sur RT, 16 juin 2016.
« GPA : le coup d'épée dans l'eau de deux députés de droite » [archive] (consulté le 10 juillet 2016).
« Manif pour tous à Paris : 24 000 participants selon la police, 200 000 selon les organisateurs », Le Monde, 16 octobre 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 31 octobre 2016).
L'Obs, « "Gilets jaunes" : ce qui ressort des premières contributions au débat » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 4 janvier 2019.
« "Gilets jaunes" : l'abrogation du mariage pour tous en tête des propositions lors de la consultation en ligne » [archive], Franceinfo, 4/1/2019.
« Gilets jaunes: la Manif pour tous truste la consultation », L'Express, 5 janvier 2019 (lire en ligne [archive]).
« Barjot, LMPT : la cathosphère détourne une consultation sur les Gilets jaunes » [archive], Arrêt sur Images, le 6 janvier 2018, consulté le 10 janvier 2018.
Charlotte d'Ornellas, « Le gouvernement veut choisir le périmètre, les sujets, et pourquoi pas demain les conclusions ! » [archive], sur valeursactuelles.com, 10 janvier 2019.
« Le gouvernement annonce l'ouverture de la PMA pour toutes » [archive], sur Franceinfo, 12 juin 2019 (consulté le 13 juin 2019).
Ouest-France avec AFP, « PMA. Des associations opposées à la loi bioéthique annoncent une manifestation en octobre à Paris » [archive], sur Ouest-France.fr, 24 juillet 2019 (consulté le 2 août 2019).
« Anti-PMA : une manifestation déjà programmée pour la rentrée » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 2 août 2019).
« Marchons Enfants ! | Contre le projet de loi bioéthique » [archive] (consulté le 7 avril 2020).
Bernadette Sauvaget, « Les anti-PMA retrouvent la rue et leurs obsessions », Libération, 6 octobre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 6 novembre 2020).
« «Marchons Enfants» : au croisement de la Manif pour tous et de l'extrême droite radicale » [archive], sur Slate.fr, 26 octobre 2020 (consulté le 6 novembre 2020).
Quentin Rousseau, « “Marchons enfants” : au cœur de la manifestation pacifique contre la PMA » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 12 octobre 2019).
« Manifestation anti-PMA : 600 000 personnes dans la rue, vraiment ? », L'Express, 7 octobre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 12 octobre 2019).
Anthony Berthelier, « Manifs anti-PMA : pourquoi les dates des prochaines mobilisations ne passent pas » [archive], sur Le Huffington Post, 6 octobre 2019 (consulté le 6 novembre 2020).
La rédaction de LCI, « Marches anti-PMA : "Ignorance, provocation ou mépris ?", les dates des prochaines manifestations scandalisent » [archive], sur lci.fr, 7 octobre 2019 (consulté le 6 novembre 2020).
« Le cabinet Occurrence et la science fragile du comptage des manifestants », Le Monde, 20 janvier 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 20 janvier 2020).
« Manifestation anti-PMA : de nouveaux rassemblements prévus les 21 et 22 janvier » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 20 janvier 2020).
« Le projet de loi sur la bioéthique arrive au Sénat », Le Monde, 20 janvier 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 20 janvier 2020).
« La Manif pour tous et la gauche, l’impossible convergence contre la loi de bioéthique », La Croix, 28 janvier 2020 (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive], consulté le 7 avril 2020).
Éloi Roche-Bruyn, « Trahi, déçu, censuré : “Marchons Enfants” ne se démobilise pas ! » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 7 avril 2020).
Par Geoffroy TomasovitchLe 28 février 2020 à 21h57 et Modifié Le 28 Février 2020 À 23h56, « Liberté de manifester : la Manif pour tous gagne contre la préfecture de police » [archive], sur leparisien.fr, 28 février 2020 (consulté le 7 avril 2020).
« 8 mars : manifestation contre la GPA et la PMA pour toutes devant l'Assemblée » [archive], sur Europe 1 (consulté le 7 avril 2020).
Bénédicte Lutaud, « Les opposants à la PMA annoncent une manifestation le 10 octobre contre le projet de loi bioéthique » [archive], sur Le Figaro.fr, 26 août 2020 (consulté le 27 août 2020).
La rédaction de Valeurs actuelles, « La Manif pour tous annonce de futures manifestations » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 27 août 2020).
Mathilde Wattecamps, « Polémique à la Manif pour tous : la police sort un couple gay » [archive], sur aufeminin.com, 13 octobre 2020 (consulté le 6 novembre 2020).
Pauline Machado, « Un baiser lesbien pour contrer la haine de La Manif pour tous à Toulouse » [archive], sur terrafemina.com, 14 octobre 2020 (consulté le 6 novembre 2020).
« À Toulouse, deux femmes s'embrassent devant des militants LMPT et émeuvent la toile - TÊTU » [archive], sur TÊTU, 12 octobre 2020 (consulté le 6 novembre 2020).
Anaïs Condomines, « Manif pour tous : les deux hommes qui se sont embrassés ont-ils vraiment été exfiltrés pour «trouble à l'ordre public» ? » [archive], sur Libération.fr, 13 octobre 2020 (consulté le 15 octobre 2020).
« Les associations partenaires » [archive], sur le site de La Manif pour tous (consulté le 28 janvier 2014).
« Notre réseau départemental » [archive], sur le site de La Manif pour tous (consulté le 5 février 2014).
Julien Massillon, « Manif anti-mariage du 13 : derrière Barjot, la puissance des réseaux cathos » [archive], sur Yagg, 11 janvier 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
Samuel Laurent, « Derrière la grande illusion de la « Manif pour tous » », Le Monde, 21 mars 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 28 janvier 2014).
Marine Turchi, « Dans la « manif pour tous », le « peuple de droite » et l'extrême droite » [archive], sur Mediapart, 25 mars 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
Jérôme Hourdeaux, « La Manif pour tous et les réseaux d'une “Internationale catholique” » [archive], sur Mediapart, 28 avril 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
Julien Massillon, « Quand Ludovine de la Rochère participe à une manifestation homophobe à Washington » [archive], sur Yagg, 22 juin 2014 (consulté le 26 juin 2014).
Mathias Destal, Joseph Macé-Scaron, « La droite toxique : elle joue la politique du pire… » [archive], sur Marianne.net, 29 avril 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
« Simone Veil a "salué les manifestants" contre le mariage gay » [archive], sur Le Huffington Post, 14 janvier 2013 (consulté le 28 avril 2020).
« Ils soutiennent La Manif Pour Tous » [archive], sur le site de La Manif pour tous (consulté le 28 janvier 2014).
« Espace Élus » [archive], sur le site de La Manif pour tous (consulté le 28 janvier 2014).
Reuters, « Manif pour tous: une enquête réclamée » [archive], sur Le Figaro.fr, 27 mars 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
Cerise Sudry-Le Dû, « « Manif pour tous » : qui a payé ? » [archive], sur Metronews.fr, 15 janvier 2013 (consulté le 28 janvier 2014).
Hervé Liffran, « La manif fourre-tout était cousue d’or », Le Canard enchaîné, 16 janvier 2013, p. 4.
Marguerite Lefevre, Gaétan Supertino, « La Manif pour tous, c'est aussi du business » [archive], sur Europe 1.fr, 10 juin 2013 (consulté le 6 février 2014).
Sylvain Mouillard, « Manif pour tous : la quête fait recette » [archive], sur Libération.fr, 30 juin 2014 (consulté le 7 juillet 2014).
Comme par Alain Finkielkraut, invité des Matins de France Culture, où il compare la Nuit debout au mouvement bien plus « réactionnaire » des Veilleurs, sur franceculture.fr. [archive]
« Les catholiques d'identité, le courant conservateur désormais dominant » [archive], sur L'Express (consulté le 17 avril 2016).
Anne-Laure Filhol, « Mariage pour tous : une soirée avec les Veilleurs » [archive], sur La Vie.fr, 21 avril 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
« La Manif pour Tous est apolitique » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 16 mars 2015).
« La Manif Pour Tous : un mouvement citoyen libre, apartisan, aconfessionnel, pluriel et diversifié » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 16 mars 2015).
AFP, « Mariage gay : « Veilleurs » et « mères veilleuses », la « force paisible » » [archive], sur Le Point.fr, 23 avril 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
« Mariage gay : nouvelle mobilisation des « veilleurs » » [archive], sur Direct Matin.fr, 20 avril 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Stéphane Kovacs, « Dimanche soir, les veilleurs résisteront pacifiquement » [archive], sur Le Figaro.fr, 26 mai 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Manuella Affejee, « Reportage au cœur du mouvement des « Veilleurs » à Rome » [archive], sur News.va, 9 mai 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Anne-Claire Huet, « Mariage gay : qui sont les « veilleurs », ces opposants qui n'abandonnent pas ? » [archive], sur LCI.TF1.fr, 24 avril 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Emmanuel Coupaye, « La veillée des anti-mariage gay sous protection policière » [archive], sur La Nouvelle République.fr, 3 mai 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
A. D., « Chahutés mardi soir, les veilleurs lillois portent plainte » [archive], sur La Voix du Nord.fr, 31 mai 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
« Mariage pour tous. Les Veilleurs veulent se réunir chaque semaine jusqu’en 2017 » [archive], sur Le Progrès.fr, 26 avril 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Stéphane Kovacs, « Les « veilleurs » partent à la rencontre des Français » [archive], sur Le Figaro.fr, 9 août 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Claire Colnet, « Mariage gay : la marche des « Veilleurs » n'a pas tenu toutes ses promesses », Le Monde, 30 août 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 17 décembre 2013).
AFP, « Mariage homosexuel: « veille » de centaines d'opposants à la Concorde » [archive], sur Google Actualités, 1er septembre 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
Delphine de Mallevoüe, « 52 « veilleurs » interpellés par la police » [archive], sur Le Figaro.fr, 15 décembre 2013 (consulté le 17 décembre 2013).
« Les homos contre le mariage gay » [archive], sur Homovox.com (consulté le 21 mars 2014).
« Catholique, homo et contre le mariage gay, je n'attends pas de reconnaissance de l'Eglise », leplus.nouvelobs.com, 21 août 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 2 août 2019).
« Xavier Bongibault, la caution gay de La Manif pour tous, quitte le collectif » [archive], sur Le Huffington Post, 28 mai 2013 (consulté le 9 février 2014).
« Derrière la grande illusion de la "Manif pour tous" », Le Monde, 21 mars 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 24 septembre 2019).
« Xavier Bongibault, l'ex-caution gay de la Manif pour tous, dénonce le « train de haine » de son ancien mouvement », Le Huffington Post, 6 septembre 2013 (lire en ligne [archive]).
« Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre | Araignée du desert » [archive], sur araigneedudesert.fr (consulté le 24 septembre 2019).
« Plaque vandalisée à Paris : un militant homosexuel placé en garde à vue » [archive], sur Valeurs actuelles (consulté le 24 septembre 2019).
Martin dit, « La plaque en hommage aux derniers homosexuels exécutés a été dégradée par un gay sympathisant du RN ex FN. » [archive], sur inverti : toute l'actu gay (lgbt), geek, sport, culture..., 13 août 2018 (consulté le 24 septembre 2019).
« « Je suis homosexuel et homophobe » : le procès surréaliste de Christophe Martin, jugé pour avoir dégradé une plaque à Paris » [archive], sur TÊTU, 11 janvier 2019 (consulté le 24 septembre 2019).
« A l’université d’été de La Manif pour tous : « On ne lâchera jamais ! Jamais ! » », Le Monde, 20 septembre 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 24 septembre 2019).
« Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web » [archive], sur lelab.europe1.fr (consulté le 24 septembre 2019).
« Tuerie homophobe d'Orlando : la compassion de la Manif pour tous agace » [archive], sur LCI (consulté le 24 septembre 2019).
(es) « Nathalie de Williencourt » [archive], sur Catholic.net (consulté le 24 septembre 2019).
« Quand Homovox fait du lobbying auprès du Parlement européen » [archive], sur Yagg, 19 novembre 2013 (consulté le 24 septembre 2019).
« Comment François Fillon compte mobiliser son électorat dimanche au Trocadéro » [archive], sur Franceinfo, 3 mars 2017 (consulté le 24 septembre 2019).
« Vandalisme de la plaque en hommage à Bruno Lenoir et Jean Diot : un suspect arrêté » [archive], sur Blasting News, 11 août 2018 (consulté le 24 septembre 2019).
Hélène Despic-Popovic, « La Manif pour tous fait des émules chez les conservateurs croates » [archive], sur Libération.fr, 14 juillet 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Katia Bitsch, « Un référendum anti mariage gay en Croatie » [archive], sur Le Mouv'.fr, 27 novembre 2013 (consulté le 2 mars 2014) : « La Manif Pour Tous fait des émules jusqu'en Croatie. Vice Batarelo reconnaît s'être inspiré de la mobilisation française pour créer son collectif Au nom de la famille. ».
« La Croatie dit non par référendum au mariage homosexuel », Le Monde, 1er décembre 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 2 mars 2014).
« Italie : La Manif pour tous s'exporte » [archive], sur Le Figaro.fr, 26 juillet 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Thibaut Pézerat, « La manif pour tous créé une branche italienne et envoie ses militants manifester à Rome » [archive], sur Le Lab (Europe 1.fr), 26 juillet 2013 (consulté le 2 mars 2014).
Phalène de La Valette, « La Manif pour tous joue l'international » [archive], sur Le Point.fr, 1er février 2014 (consulté le 2 mars 2014).
(it) Agenzia Sir (it), « In città: Legge su omofobia. La denuncia delle famiglie: libertà a rischio » [archive], sur Roma Sette.it, 13 janvier 2014 (consulté le 2 mars 2014).
(it) Nicoletta Tiliacos, « “Giù le mani dalle nostre famiglie”. Ecco la Manif pour Tous Italia » [archive], sur Il Foglio.it, 28 février 2014 (consulté le 2 mars 2014).
(it) Marco Tosatti, « La MANIF a Roma oggi » [archive], sur La Stampa.it, 11 janvier 2014 (consulté le 4 mars 2014).
(it) Luca Liverani, « "Manif pour tous", manifestazione a Roma » [archive], sur Avvenire.it, 11 janvier 2014 (consulté le 4 mars 2014).
(it) « Hollande dal Papa, alta tensione a Roma » [archive], sur Il Messaggero.it, 24 janvier 2014 (consulté le 4 mars 2014).
AFP, « La Manif pour tous appelle à des rassemblements le 2 février » [archive], sur Libération.fr, 15 janvier 2014 (consulté le 29 janvier 2014).
Alexandre Boudet, « La manif pour tous aux Européennes: « on n'a plus qu'à appuyer sur le bouton » » [archive], sur Le Huffington Post, 15 janvier 2014 (consulté le 29 janvier 2014).
« La présidente de La Manif pour tous présente au pape les enjeux du mouvement » [archive], La Croix, 12 juin 2014.
Carole Lyon, « Grand succès de la « Manif pour tous » à l'italienne » [archive], sur Courrier international, 22 juin 2015 (consulté le 23 juin 2015).
« "Un milione in piazza per Family day? È una bufala. Lo dice la matematica". La lettera di un ricercatore universitario ad Huffpost », L'Huffington Post, 21 juin 2015 (lire en ligne [archive]).
Redazione Roma Online, « La piazza del Family day: «Difendiamo i nostri figli» Ma è polemica » [archive], sur Corriere della Sera, 20 juin 2015 (consulté le 20 juin 2015).
C.H., « Des milliers de familles rassemblées à Rome pour défendre le modèle familial traditionnel » [archive], sur La Croix.com, 20 juin 2015 (consulté le 21 juin 2015).
Charles Beigbeder, « Manif pour tous en Italie : la fracture sociétale européenne » [archive], sur Le Figaro.fr, 22 juin 2015 (consulté le 23 juin 2015).
Team Aleteia, « La Manif pour tous à Rome, entre succès et silence » [archive], sur Aleteia, 21 juin 2015 (consulté le 23 juin 2015).
Jean-Michel Hauteville, « La Manif pour tous, produit d'exportation » [archive], sur Slate, 22 juin 2015 (consulté le 22 juin 2015).
Antoine Gessling, « Des bâtons dans les roues du mariage égalitaire finlandais » [archive], sur 360°, 20 juillet 2015 (consulté le 5 septembre 2015).
Paul Monin, « La Manif Pour Tous s'exporte en Allemagne » [archive], sur Aleteia, 9 juin 2014 (consulté le 21 juin 2015).
SIR/dpa, « Proteste begleiten "Demo für alle" » [archive], sur Stuttgarter Nachrichten (de), 21 juin 2015 (consulté le 21 juin 2015).
« Russie: le parti de Poutine copie le drapeau de la Manif pour tous », L'Express, 9 juillet 2015 (lire en ligne [archive]).
Ludovine de la Rochère, « Loi Taubira : la présidente de la Manif pour Tous répond à Luc Ferry », Le Figaro, 24 novembre 2014 (lire en ligne [archive]).
« L’amour en question – Entretien avec Tugdual DERVILLE » [archive], sur Alliance VITA, 19 février 2013 (consulté le 23 juin 2015).
René Poujol, « Scoop : La Manif pour tous favorable à l’union civile homosexuelle », Rue89, 23 janvier 2015 (lire en ligne [archive]).
Caroline Politi, « Mariage gay : les arguments des opposants et les réponses du gouvernement », L'Express, 12 janvier 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2014).
Bénédicte Biot, « Manif pour tous, contre la mariage pour tous » [archive], sur Courrier Picard.fr, 3 février 2013 (consulté le 31 janvier 2014).
A-Ch. D., « Mariage pour tous : que contient le projet de loi ? » [archive], sur Le JDD.fr, 23 avril 2013 (consulté le 31 janvier 2014).
« L'homoparentalité contre l'égalité » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 25 juin 2015).
Angélique Négroni, « Manif pour tous : «Contre la marchandisation des bébés» », Le Figaro, 5 octobre 2014 (lire en ligne [archive]).
« Une «GPA éthique» est-elle vraiment possible ? », Le Figaro, 14 août 2014 (lire en ligne [archive]).
Gaëlle Dupont et Franck Johanès, « GPA : la France condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme », Le Monde, 26 juin 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 24 aout 2014).
Julia Pascual, « GPA : faible mobilisation de La Manif pour tous », Le Monde, 19 juin 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 20 juin 2015).
Samuel Laurent et Jonathan Parienté, « Cinq intox sur la « théorie du genre » », Le Monde, 28 janvier 2014 (lire en ligne [archive]).
Bérénice Dubuc, « Théorie du genre : « Il est essentiel d'enseigner aux enfants le respect des différentes formes d’identité sexuelle, afin de bâtir une société du respect » » [archive], sur 20 minutes.fr, 31 août 2011 (consulté le 8 mars 2014) : « La théorie du genre, qui explique « l'identité sexuelle » des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets. ».
Najat Vallaud-Belkacem, « La théorie du genre n’existe pas ! » [archive], sur Najat Vallaud-Belkacem.com, 6 juin 2013 (consulté le 8 mars 2014).
Véronique Soulé, « L’égalité à mauvaise école » [archive], Libération, 15 avril 2013.
Stéphane Kovacs, « ABCD de l'égalité: la Manif pour tous estime que «le gouvernement se moque des Français» », Le Figaro, 30 juin 2014 (lire en ligne [archive]).
David Perrotin, « GPA, PMA, théorie du genre : les revendications de la Manif pour tous passées au crible », Metro, 5 octobre 2014.
Mattea Battaglia, « Egalité filles-garçons : le gouvernement abandonne les ABCD », Le Monde, 28 juin 2014 (lire en ligne [archive]).
Alexandre Lemarié, « Après La Manif pour tous, une génération UMP ? », Le Monde, 27 mai 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
Samuel Laurent, « Primaire UMP à Paris : le très faible effet « Manif pour tous » », Le Monde, 4 juin 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
Geoffroy Clavel, « Résultats municipales 2014: à Paris, Hidalgo bat NKM au second tour » [archive], sur huffingtonpost.fr, 30 mars 2014 (consulté le 30 mars 2014).
Stéphanie Le Bars, « La Manif pour tous se projette en force politique », Le Monde, 14 septembre 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous fait sa rentrée à Palavas-les-Flots » [archive], sur Le Figaro.fr, 12 septembre 2014 (consulté le 6 octobre 2014).
Julia Pascual, « A l’université d’été de La Manif pour tous : « On ne lâchera jamais ! Jamais ! » », Le Monde, 20 septembre 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 3 octobre 2015).
Marine Lamoureux, « « La manif pour tous » met le cap sur les élections de 2017 » [archive], sur La Croix.com, 20 septembre 2015 (consulté le 3 octobre 2015).
« Sans candidat attitré, La Manif pour tous fait déjà campagne », Le Monde, 18 septembre 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 9 juillet 2018).
« Que veut (et que pèse encore) La Manif pour Tous ? » [archive], sur LCI (consulté le 9 juillet 2018).
« Cadre chic mais chiches troupes à l'université d'été de la Manif pour tous », Libération, 17 septembre 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 9 juillet 2018).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous lance son Grenelle de la famille » [archive], sur Le Figaro.fr, 12 octobre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Antoine Pasquier, « Manif pour tous : une nouvelle manifestation en guise d’avertissement » [archive], sur Famille chrétienne.fr, 15 janvier 2014 (consulté le 29 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous veut la fin des « ABCD de l'égalité » » [archive], sur Le Figaro.fr, 2 février 2014 (consulté le 2 février 2014).
AFP, « Après le succès de La Manif pour tous, le gouvernement enterre la loi famille » [archive], sur Le Nouvel Observateur.com, 3 février 2014 (consulté le 3 février 2014).
« Report de la loi sur la famille : « La gauche est trompée », selon Mélenchon » [archive], sur Le Parisien.fr, 3 février 2014 (consulté le 3 février 2014).
Stéphane Kovacs, « Famille : la Manif pour tous occupe le terrain » [archive], sur Le Figaro.fr, 7 mars 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour Tous présente ses propositions pour la famille » [archive], sur Le Figaro.fr, 8 mars 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Clémence Leleu, « La « Manif pour tous » expose ses propositions pour la famille », Le Monde, 9 mars 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 4 mai 2014).
Jonathan Parienté, « « Théorie du genre » : Laurence Rossignol n'a jamais dit que « les enfants appartiennent à l’État » », Le Monde, 30 janvier 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous lance sa charte pour les municipales » [archive], sur Le Figaro.fr, 18 novembre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « Municipales : la Manif pour tous aura-t-elle une influence? » [archive], sur Le Figaro.fr, 23 mars 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Gaëlle Dupont, « Un an après, l'héritage ambivalent du mariage pour tous », Le Monde, 22 avril 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 4 mai 2014).
Alexandre Sulzer, « Les anti-mariage gay portent le combat à Strasbourg et Bruxelles », L'Express, 17 avril 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 4 mai 2014).
Pascale Égré, « Municipales : la Manif pour tous dans les élections » [archive], sur Le Parisien.fr, 28 mars 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Henrik Lindell, « La nomination de Laurence Rossignol à la Famille inquiète la Manif pour tous » [archive], sur La Vie.fr, 10 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Agnès Leclair, « La Manif pour tous se félicite de l'abandon de la PMA » [archive], sur Le Figaro.fr, 28 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
A-Ch. D., « La Manif pour tous « rassurée » mais « vigilante » » [archive], sur Le JDD.fr, 28 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Élise Delève, « PMA différée : une « trahison » pour LGBT, la Manif pour tous « soulagée » » [archive], sur France info.fr, 29 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Anne-Charlotte Dusseaulx, « Manif pour tous : pas de liste aux européennes, mais un questionnaire », Libération, 17 avril 2014 (lire en ligne [archive]).
« Pour une Europe au service de la famille » [archive], sur Europe for Family.eu (consulté le 4 mai 2014).
AFP, « La Manif pour tous renonce aux européennes et se contente d'une nouvelle charte » [archive], sur Le Huffington Post, 17 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
« Questions pour un Président de Région » [archive], sur facebook.com (consulté le 22 janvier 2018).
La Manif pour tous, « Site officiel de Questions Pour un Président de Région » [archive], sur Questions Pour un Président de Région (consulté le 6 avril 2016).
Jonathan Bouchet-Petersen, « Régionales : cette droite qui drague la Manif pour tous » [archive], sur Libération (consulté le 6 avril 2016).
La Manif pour tous, « Communiqué Officiel Questions Pour un Président de Région » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 6 avril 2016).
La Manif pour tous, « Communiqué Manif Pour Tous 2ème tour des élections régionales » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 6 avril 2016).
Nouvel Obs, « Elections régionales : la part belle à la Manif pour tous sur la liste de Pécresse » [archive], sur La Manif pour tous (consulté le 6 avril 2016).
Marianne, « Pécresse nomme une anti-mariage gay à la Famille » [archive], sur Marianne (consulté le 6 avril 2016).
Alexandre Devecchio, « Mariage pour tous : Nicolas Sarkozy a-t-il lu Le Mai 68 conservateur ? » [archive], sur Le Figaro.fr, 17 novembre 2014 (consulté le 18 novembre 2014).
« Ces jeunes de La Manif pour tous qui veulent noyauter l'UMP » [archive], sur Le Point.fr, 16 octobre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
« L'UMP surprise par le succès de Sens commun » [archive], sur Le Point.fr, 20 décembre 2013 (consulté le 29 janvier 2014).
Stéphane Kovacs, « Une antenne de la Manif pour tous à l'UMP » [archive], sur Le Figaro.fr, 29 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Madeleine de Jessey, « La droite que nous voulons : les jeunes de “Sens commun” interpellent l'UMP » [archive], sur Le Figaro.fr, 29 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
Antoine Pasquier, « Sens Commun interpelle les leaders de l’UMP » [archive], sur Famille chrétienne.fr, 30 avril 2014 (consulté le 4 mai 2014).
AFP, « Une militante de La Manif pour tous nommée secrétaire nationale à l'UMP », Le Monde, 12 décembre 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 14 décembre 2014).
Valérie Hacot, « Sens commun, ce lobby ultra-conservateur qui infiltre la droite » [archive], sur leparisien.fr, 27 février 2016 (consulté le 21 juillet 2016).
« Primaire à droite : Sens Commun choisit Fillon » [archive], lefigaro.fr, 1er septembre 2016.
Le Point.fr, « Législatives : Sens commun décroche au moins cinq investitures LR », Le Point, 18 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 17 avril 2017).
« La Manif pour tous devient un parti politique », Le Monde, 24 avril 2015 (lire en ligne [archive]).
Geoffroy Clavel, « La Manif pour tous devient un parti politique mais pas "pour présenter des candidats" », Le Huffongton Post, 24 avril 2015 (lire en ligne [archive]).
Gaël Brustier, « Catholiques : le réveil des “tradis” » [archive], le1hebdo.fr, 17 octobre 2016 (consulté le 17 octobre 2016).
« La Manif pour tous compte ses troupes pour peser sur l'élection présidentielle » [archive], Armelle Le Goff, sur 20minutes.fr, le 16 octobre 2016.
« Mariage pour tous : ”Elle était dans quel camp, l'humiliation ?” », entretien avec Ch. Taubira, Le Monde du 23 février 2017, p. 7.
Mediapart. 3 mars 2027. Rassemblement du Trocadéro: la «cathosphère» veut sa revanche par Lucie DELAPORTE
Marc de Boni et Jean-Baptiste Garat, « La participation de Sens commun au rassemblement pour Fillon crée le trouble », Le Figaro, 2 mars 2017 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive], consulté le 3 mars 2017).
« La Manif pour tous ne participera pas au rassemblement de soutien à François Fillon au Trocadéro », La Croix, 3 mars 2017 (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive], consulté le 4 mars 2017).
Alain Auffray, Bernadette Sauvaget et Fabrice Tassel, « Anti-mariage pour tous : homophobie manifeste », Libération, 21 avril 2013 (lire en ligne [archive]).
Louis-Georges Tin, « Louis-Georges Tin : Pourquoi je manifeste pour le mariage homosexuel » [archive], sur Atlantico, 16 décembre 2012 (consulté le 26 juin 2014) : « Le sexisme, c’est le refus de l’égalité entre hommes et femmes, l’antisémitisme c’est le refus de l’égalité entre Juifs et non-Juifs, l’homophobie c’est le refus de l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels. […] Il y avait autrefois des pays où Noirs et Blancs ne pouvaient se marier librement. Était-ce du racisme ? Il y a encore aujourd'hui des pays où les femmes ne peuvent se marier librement. Est-ce du sexisme ? Il y a encore aujourd'hui des pays où les homosexuels ne peuvent se marier librement. Est-ce de l'homophobie ? À toutes ces questions, je répons oui. Trois fois oui. ».
« Frigide Barjot promet un don à une association homo, qui refuse » [archive], sur Le Nouvel Observateur.com, 16 avril 2013 (consulté le 12 juillet 2014).
« VIDEOS. Mariage gay : une association refuse un don de Frigide Barjot » [archive], sur Le Parisien.fr, 16 avril 2013 (consulté le 12 juillet 2014).
« "La manip' pour tous" » [archive], sur Club de Mediapart, 2 février 2014 (consulté le 3 juin 2020).
Bruno Roger-Petit, « Mariage homo : quand Frigide Barjot veut faire oublier l'homophobie de certains opposants » [archive], sur Le Plus (Le Nouvel Observateur.com), 13 décembre 2012 (consulté le 9 février 2014).
AFP, « « Hollande, ta loi, on n'en veut pas » : les opposants au mariage homosexuel dans la rue » [archive], sur Le Point.fr, 21 avril 2013 (consulté le 10 février 2014).
« «Homophobes» : la «Manif pour tous» perd son procès en diffamation contre Act up-Paris », Libération, 13 janvier 17 (lire en ligne [archive]).
« « Homophobes » : l’ex-présidente d’Act Up condamnée face à La Manif pour tous », Le Monde.fr, 2 novembre 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 3 novembre 2016).
« «Homophobes», une injure ? La Manif pour tous perd le procès intenté à Act up en cassation », Libération, 23 janvier 18 (lire en ligne [archive]).
Émilie Garcia, « Manif pour tous et Act Up s’affrontent au tribunal » [archive], sur Le Parisien, 10 septembre 2019 (consulté le 10 septembre 2019).
« "Homophobes assassins" : Act Up condamné pour "injure publique" à l'encontre de la Manif pour tous » [archive], sur ladepeche.fr, 27 novembre 2019 (consulté le 4 mars 2021)
« La justice l'affirme, on peut dire que La Manif Pour Tous est "homophobe et complice du sida" » [archive], sur TÊTU, 4 mars 2021 (consulté le 4 mars 2021)
« Toulouse : insultes de La Manif pour tous, Act up relaxée en appel » [archive], sur ladepeche.fr, 3 mars 2021 (consulté le 4 mars 2021)
Le 13 mai 2014 à 13h21, « SOS homophobie : hausse de 78% des «actes» homophobes en 2013 » [archive], sur leparisien.fr, 13 mai 2014 (consulté le 24 septembre 2019).
« Les actes homophobes en forte hausse en 2013 » [archive], sur RTL.fr (consulté le 24 septembre 2019).
« Frigide Barjot : «Je demande pardon aux homosexuels que j'ai blessés» » [archive], sur FIGARO, 21 octobre 2015 (consulté le 24 septembre 2019).
« "Aujourd'hui encore, je me sens sale" : je suis gay, et mes parents m'ont emmené à la Manif Pour Tous - TÊTU » [archive], sur tetu.com, 6 septembre 2019 (consulté le 6 novembre 2020).
« Quand Frigide Barjot comparait le mariage gay... au "mariage entre des animaux" » [archive], sur Le Huffington Post, 10 mars 2014 (consulté le 24 septembre 2019).
« Tugdual Derville compare les couples homos aux couples d'handicapés mentaux » [archive], sur Yagg, 24 janvier 2013 (consulté le 24 septembre 2019).
« Ce que pensent vraiment Laurence Tcheng et Virginie Merle-Tellenne » [archive], sur Yagg, 15 mars 2013 (consulté le 24 septembre 2019).
« Le cardinal Barbarin revient sur ses propos homophobes » [archive], sur Yagg, 18 septembre 2012 (consulté le 24 septembre 2019).
« Homophobie : le fabuleux diagnostic du docteur Dhuicq » [archive], sur L'Humanité, 30 novembre 2012 (consulté le 24 septembre 2019).
L'Obs, « Législatives : le compte Twitter qui exhume l'homophobie des candidats » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 22 mai 2017.
« SOS homophobie porte plainte contre Marcel Campion et Jean-Marie Andrès - TÊTU » [archive], sur TÊTU, 24 septembre 2018 (consulté le 3 juin 2020).
L'Obs, « Propos sur les "pédés" : après Campion, un proche de la Manif pour tous visé par une plainte » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 24 septembre 2018.
Lysiane Larbani, « La Manif pour tous chauffe ses troupes », Libération, 25 septembre 2018 (lire en ligne [archive]).
Mathilde Gérard, « La feuille de route anti-homophobie de l'UE qui affole la « Manif pour tous » », Le Monde, 4 février 2014 (lire en ligne [archive]).
« La Manif pour tous joue l'international » [archive], sur Le Point, 1er février 2014 (consulté le 9 juin 2020).
« Lille : «J’ai entendu fils de pute, enculé, pédé» » [archive], sur Libération.fr, 4 septembre 2013 (consulté le 29 octobre 2019).
« 13 Heures du jeudi 18 avril 2013 » [archive], sur Franceinfo, 11 avril 2013 (consulté le 29 octobre 2019).
Le 27 novembre 2013 à 14h46, « Agression dans un bar gay de Lille : six mois avec sursis pour les accusés » [archive], sur leparisien.fr, 27 novembre 2013 (consulté le 29 octobre 2019).
L'Obs, « Agression dans un bar gay à Lille : 6 mois de prison avec sursis » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 27 novembre 2013.
Blandine Grosjean, « Virée anti-LGBT : que faisait Béatrice Bourges ce dimanche à 4 heures ? », Rue89, 7 avril 2013 (lire en ligne [archive]).
« L'espace des Blancs Manteaux dégradé par des jeunes nationalistes » [archive], sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le 24 septembre 2019).
« Mariage pour tous : un local de l'Inter-LGBT vandalisé à Paris » [archive], sur RTL.fr (consulté le 24 septembre 2019).
« Un stand LGBT saccagé en Vendée : que s'est-il passé ? » [archive], sur TÊTU, 20 mai 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
« Saccage d'un stand LGBT en Vendée : prison avec sursis requise contre 12 jeunes » [archive], sur TÊTU, 19 juillet 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
« Douze étudiants vont être jugés pour le saccage d'un stand LGBT en Vendée » [archive], sur 20minutes.fr (consulté le 13 octobre 2019).
« Un stand LGBT saccagé en Vendée : trois étudiants exclus de l'ICES, neuf en sursis » [archive], sur TÊTU, 31 mai 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
« En Vendée, les douze étudiants accusés d'injures homophobes relaxés » [archive], sur 20minutes.fr (consulté le 13 octobre 2019).
« Pour la justice, les étudiants qui ont saccagé le stand LGBT à La Roche-sur-Yon ne sont pas coupables d'homophobie » [archive], sur TÊTU, 10 septembre 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
« Agression homophobe à La Roche-sur-Yon : les 12 prévenus relaxés en appel » [archive], sur France 3 Pays de la Loire (consulté le 1er juillet 2020).
Le Point magazine, « Vendée : un stand LGBT saccagé par un groupe de jeunes » [archive], sur Le Point, 19 mai 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
« Le local de l'association LGBT Quazar vandalisé - Actualité Angers Villactu » [archive], sur Angers.Villactu.fr, 3 octobre 2019 (consulté le 13 octobre 2019).
Jean-Philippe COLOMBET, « Angers. Homophobie : le local du centre LGBTI+ Quazar vandalisé », Le Courrier de l'Ouest, 2 octobre 2019 (lire en ligne [archive]).
« [Vidéo] “Quotidien” agressé par un groupuscule d'extrême droite lors de la manif anti-PMA », Les Inrocks, 8 octobre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 8 octobre 2019).
« Manif pour tous : que s'est-il passé sur les Champs-Élysées ? » [archive], sur lepoint.fr, 26 mars 2013.
Le Point magazine, « Mariage homo: la police évacue les derniers manifestants des Champs-Elysées » [archive], sur Le Point, 24 mars 2013 (consulté le 25 septembre 2019).
franceinfo, « Mariage pour tous : six mois de débats et de controverses » [archive], sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, 22 avril 2013.
L'Obs, « Frigide Barjot : "Hollande veut du sang, il en aura !" » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 12 avril 2013.
Le Parisien, « Mariage gay : Frigide Barjot «retire les mots violents de sang» qu'elle a prononcés », Le Parisien, 3 juin 2020 (lire en ligne [archive]).
« Les actes de violence des anti-mariage pour tous se multiplient », L'Humanité, 18 avril 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 3 juin 2020).
« Mariage homosexuel : de la violence à l'apaisement » [archive], sur Franceinfo, 24 avril 2013 (consulté le 25 septembre 2019).
Grégory Rozières, « Mariage gay: débordements à la fin de la manif pour tous, 12 interpellations », Le Huffington Post, 24 avril 2013 (lire en ligne [archive]).
« Manif contre le mariage homo: un policier aspergé au visage », BFM, 18 mai 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 20 octobre 2019).
« Violences lors de la "Manif pour tous" : ce que l'on sait », Le Nouvel Obs, 27 mai 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 20 octobre 2019).
« Scènes de violence après la « manif pour tous » », La croix, 27 mai 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 20 octobre 2019).
« Des journalistes de Quotidien agressés durant la manifestation anti-PMA » [archive], sur tvmag.lefigaro.fr, 8 octobre 2019 (consulté le 8 octobre 2019).
« Des journalistes de "Quotidien" agressés par des anti-PMA pour toutes » [archive], sur TÊTU, 8 octobre 2019 (consulté le 8 octobre 2019).
BFMTV, « Des journalistes de Quotidien agressés lors de la manifestation anti-PMA pour toutes dimanche » [archive], sur BFMTV (consulté le 8 octobre 2019).
« VIDEO. Des journalistes de "Quotidien" agressés par des militants d'extrême droite pendant la manifestation anti-PMA » [archive], sur Franceinfo, 8 octobre 2019 (consulté le 8 octobre 2019).
« La Manif Pour Tous condamne l'agression de "Quotidien" à la manif anti-PMA » [archive], sur Le Huffington Post, 8 octobre 2019 (consulté le 8 octobre 2019).
Sandra Lorenzo, « Manif pour tous : une affiche polémique diffusée sur Twitter pour annoncer la prochaine manifestation », Le Huffington Post, 7 mai 2013 (lire en ligne [archive]).
« Mariage gay : Les affiches polémiques du collectif La Manif Pour Tous », Le Huffington Post, 11 mars 2013 (lire en ligne [archive]).
« Le Grand Surf : La Manif pour Tous embarrassée par la présence d'un néonazi dans une manifestation à Munich », Europe 1, 24 août 2013 (lire en ligne [archive]).
Rédaction de RTL, « Taubira insultée à Angers : « On ne supporte pas le racisme », assurent les parents de la fillette », RTL Info, 12 novembre 2013 (lire en ligne [archive]).
Yves Boiteau, « Taubira injuriée à Angers, la preuve ! », Angers Mag, 2 novembre 2013 (lire en ligne [archive]).
Olivier Picard, « Manif pour tous : chers parents, pitié, défilez sans enfants ! » [archive], sur Le Plus (Le Nouvel Observateur.com), 21 avril 2013 (consulté le 9 février 2014).
« Interview de Mgr Di Falco, 17 août 2014 » [archive], sur Dauphiné Libéré, 17 août 2014 (consulté le 31 août 2014).
« Enfants aux défilés anti-mariage-gay : la Manif pour Tous riposte » [archive], sur Dauphiné Libéré, 31 août 2014 (consulté le 31 août 2014).
Bruno Roger-Petit, « Violence à la Manif' pour tous: des réactions démesurées à l'UMP, la preuve en images », Le Plus (Le Nouvel Observateur), 25 mars 2013 (lire en ligne [archive]).
Grégory Rozières, « Manif pour tous : dérapages organisés ou amateurisme des manifestants? », Le Huffington Post, 25 mars 2013 (lire en ligne [archive]).
Zapnet, « Manif pour tous : les enfants devant, tout contre les gaz lacrymo », Rue89, 25 mars 2013 (lire en ligne [archive]).
« Manif pour tous: non, cette photo montrant des enfants bâillonnés n'a pas été prise ce dimanche », Le Huffington Post, 5 octobre 2014 (lire en ligne [archive]).
Pierre Tremblay, « Quand La Manif pour tous fait défiler des enfants sur des abribus » [archive], sur Le Huffington Post, 16 octobre 2016 (consulté le 6 novembre 2020).
Maelle Le Corre, « "Les manifs contre le mariage pour tous, c’était affreux, c’était une guerre contre nous !" », Les Inrockuptibles, 5 octobre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 6 novembre 2020).
« « Moi, je ne voulais pas insulter les gens » : des enfants de La Manif pour tous face au souvenir des défilés », Le Monde.fr, 31 janvier 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2021)
« "Aujourd'hui encore, je me sens sale" : je suis gay, et mes parents m'ont emmené à la Manif Pour Tous » [archive], sur TÊTU, 6 septembre 2019 (consulté le 31 janvier 2021)
H. B., « La Manif pour tous compare des enfants nés de PMA à des légumes OGM... Schiappa réclame le retrait de l'affiche », 20 minutes, 8 octobre 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 17 août 2020).
« Campagne anti PMA pour toutes , une association homoparentale va porter plainte » [archive], sur L'Express.
« L'association Urgence Homophobie porte plainte contre la Manif pour tous - TÊTU » [archive], sur TÊTU, 8 janvier 2019 (consulté le 3 juin 2020).
« PMA : un député LREM accuse la Manif pour Tous de "véhiculer la haine crasse qu'est l'homophobie" » [archive], sur Europe 1 (consulté le 10 juin 2020).
Loup Besmond de Senneville, « Audition houleuse de La Manif pour tous à l’Assemblée nationale », La Croix, 24 octobre 2018 (lire en ligne [archive]).
« La Manif pour tous lâche des poules devant l'Assemblée : quatre mortes », Libération, 4 décembre 2013 (lire en ligne [archive]).
« Comment le lâcher de poules de La Manif pour tous à Paris a viré au fiasco », FranceTVInfo, 4 décembre 2013 (lire en ligne [archive]).
« Anti-mariage homo : après les manifs, le harcèlement » [archive], sur BFMTV, BFMTV (consulté le 3 juin 2020).
« Elus menacés : des anti-mariage gay de la Manif pour tous se désolidarisent » [archive], sur Rue89Lyon, 7 avril 2013 (consulté le 3 juin 2020).
So. B., « Adoption et mariage gay : la ministre de la Famille huée à Toulon » [archive], sur Nice-Matin, Nice-Matin, 3 juin 7060.
L'Obs, « Mariage homo : Erwann Binet violemment pris à partie » [archive], sur Nouvelobs.com, L'Obs, 27 mars 2013.
« Mariage gay: Najat Vallaud Belkacem chahutée pardes opposants à Rennes » [archive], sur L'Express.
Romain Fonsegrives, « Caroline Fourest harcelée par des opposants au mariage gay à Nantes » [archive], sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, 14 avril 2013.
« Jouanno : "Des menaces très virulentes des anti-mariage pour tous" » [archive], sur Le Journal du dimanche (consulté le 3 juin 2020).
« « Réveillée » par des antis-mariage gay, Jouanno va « sans doute » por » [archive], sur Public Senat, 4 avril 2013 (consulté le 3 juin 2020).
Anne-Laure Filhol, « Mariage gay: les députés pris à partie sur le net », Le Figaro, 21 novembre 2012 (lire en ligne [archive]).
Le Parisien, « Loi sur le mariage gay : Claude Bartolone a reçu une lettre de menaces », Le Parisien, 3 juin 2020 (lire en ligne [archive]).
« Mariage pour tous : une lettre de menaces et une douille reçues par le PS de l'Isère » [archive], sur Slate.fr, 4 janvier 2013 (consulté le 3 juin 2020).
« Mariage gay : violences, intimidation et menaces » [archive], sur Le Point, 18 avril 2013 (consulté le 9 juin 2020).
Laure Equy, « Maxime Minot, député de droite pro-PMA à contre-pied », Libération, 3 octobre 2019 (lire en ligne [archive]).
« Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web » [archive], sur lelab.europe1.fr (consulté le 3 juin 2020).
Pierre Giacometti, « Christophe Beaugrand menacé de mort pour avoir soutenu le mariage gay », Télé Star, 3 juin 2013 (lire en ligne [archive]).
« Un mariage homosexuel sous haute surveillance » [archive], sur Le Point, 28 mai 2013 (consulté le 9 juin 2020).
« Le premier marié homo porte plainte pour menaces de mort » [archive], sur europe1.fr.
« Tu perds rien pour attendre, le premier marié gay victime de menaces de mort » [archive], sur L'Express.
« TGI de Paris, 3ème ch. 4ème sec, jugement du 23 novembre 2017 SPA / La Manif pour tous » [archive], sur legalis.net, 1er décembre 2017.
« La Manif pour tous condamnée en appel pour avoir plagié la campagne de la SPA » [archive], sur legalis.net, 8 janvier 2020.
« La Manif Pour Tous s’attaque à l’éducation sexuelle, à coup de mensonges et fake news » [archive], sur madmoizelle.com, 17 juin 2017.
Stéphane Kovacs, « La Manif pour tous veut la fin des « ABCD de l'égalité » » [archive], sur Le Figaro.fr, 2 février 2014 (consulté le 14 septembre 2021).
Delphine Roucaute, « Comment les détracteurs de la « théorie du genre » se mobilisent » [archive], sur Le Monde.fr, 25 mai 2013 (consulté le 14 septembre 2021).
https://tetu.com/2021/09/06/photo-enfants-adoptes-pete-buttigieg-mari-manif-pour-tous-fake-news-gpa/ [archive]
https://www.lgbtqnation.com/2021/09/christian-conservatives-attack-pete-chasten-taking-babies-away-mother/ [archive]
Marion Joseph, « La frange radicale veut «tirer parti du mouvement anti-mariage gay» » [archive], sur Le Figaro.fr, 15 avril 2013 (consulté le 6 mai 2014).
Tugdual Denis, « Le plan secret de l'ultra-droite », L'Express, 5 mars 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 6 mai 2014).
« Y a-t-il un mouvement social de droite ? » [archive], sur Le Monde.fr, 22 novembre 2013 (consulté le 6 mai 2014).
(en) Alexandre Stille, « An Anti-Gay-Marriage Tea Party, French Style? », The New Yorker, 18 mars 2014 (lire en ligne [archive])
Etienne Monin, « Opposants au mariage pour tous : où va le “Printemps français” ? » [archive], sur France info, 10 avril 2013 (consulté le 6 mai 2014).
Matthieu Deprieck, « Manif pour tous : bientôt un Tea party français, vraiment ? », L'Express, 3 février 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 6 mai 2014).
Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, Vincent Tremolet de Villers, « La jeunesse est-elle passée à droite ? » [archive], sur Le Figaro.fr, 28 février 2014 (consulté le 6 mai 2014).
Danielle Tartakowsky, « Manif pour tous : pourquoi les catholiques sont descendus dans la rue » [archive], sur Atlantico, 16 février 2014 (consulté le 6 mai 2014).
Thibaud Collin, « Un combat idéologique » [archive], sur Le Monde.fr, 6 février 2014 (consulté le 6 mai 2014).
Guillaume Bernard, « Marine Le Pen va-t-elle obliger Nicolas Sarkozy à revenir au centre ? » [archive], sur Le Figaro.fr, 21 avril 2014 (consulté le 6 mai 2014).
Estelle Gross, Audrey Salor, Maël Thierry, « Comment la “Manif pour tous” a bousculé les partis » [archive], sur Le Nouvel Observateur.com, 23 avril 2014 (consulté le 6 mai 2014).
AFP, « Les opposants au mariage pour tous entendent peser sur les municipales » [archive], sur Le Point.fr, 13 mars 2014 (consulté le 6 mai 2014).
« LMPT l'idéologie du genre » [archive], sur lamanifpourtous.fr, novembre 2013 (consulté le 10 juillet 2018).
« Conclusions du Grenelle de la Famille : une autre politique pour la famille et l enfant - PDF » [archive], sur docplayer.fr (consulté le 10 juillet 2018).
« Rapport Famille PDF » [archive], sur lamanifpourtous.fr, 13 septembre 2016 (consulté le 10 juillet 2018).
« L'enquête "GPA, avec les meilleures intentions" » [archive], sur genethique.org, 28 novembre 2017 (consulté le 9 juillet 2018).
« Livret PMA » [archive], sur lamanifpourtous.fr, 29 mars 2018 (consulté le 10 juillet 2018).
« Bilan EGB2018 réation et société » [archive], sur lamanifpourtous.fr, juin 2018 (consulté le 9 juillet 2018).
« Synthèse du bilan des EGB » [archive], sur lamanifpourtous.fr, juin 2018 (consulté le 9 juillet 2018).
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
La Manif pour tous, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
François Billot de Lochner (préf. Ludovine de la Rochère), La répression pour tous ?, Paris, Lethielleux, coll. « Société », 18 juin 2013, 161 p., Broché (ISBN 978-2-249-62274-8, présentation en ligne [archive]).
Gaël Brustier, Le Mai 68 conservateur : Que restera-t-il de La Manif pour tous ?, Paris, éditions du Cerf, novembre 2014, 240 p., 21 cm (ISBN 978-2-204-10283-4, notice BnF no FRBNF44221942, présentation en ligne [archive]).
Jayson Harsin, « Post-Truth Populism: The French Anti-Gender Theory Movement and Cross-Cultural Similarities », Communication, Culture and Critique, Volume 11, Issue 1, March 2018, Pages 35–52, https://doi.org/10.1093/ccc/tcx017
Henrik Lindell, Les Veilleurs : Enquête sur une résistance, Paris, Salvator, 2014, 139 p., 21 cm (ISBN 978-2-7067-1121-3, notice BnF no FRBNF43795830, présentation en ligne [archive]).
Yann Raison du Cleuziou, Une contre-révolution catholique : aux origines de La Manif pour tous, Paris, Le Seuil, coll. « Sciences humaines », 2019 (ISBN 978-2021371932).
Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, Et la France se réveilla : Enquête sur la révolution des valeurs, Paris, éd. du Toucan, 25 septembre 2013, 288 p., 23 cm (ISBN 978-2-8100-0564-2, notice BnF no FRBNF43671438, présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]).
Martin Zeller (directeur) et Wandrille (directeur), Le Débat pour tous : Mariage contre manif, Paris, éd. Steinkis, 14 juin 2013, 303 p., 24 cm (ISBN 979-10-90090-21-7, notice BnF no FRBNF43612366).
Filmographie
La Sociologue et l'Ourson, film documentaire d'Étienne Chaillou et de Mathias Théry sorti en avril 2016
Articles connexes
Liens externes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire