Sanofi
Sanofi |
|
|
|
|
|
Dates clés |
24
juin
1994 :
acquisition de Sterling Winthrop
|
---|---|
Fondateurs |
|
Personnages clés |
|
Société anonyme (depuis 1973) |
|
Euronext : SAN [archive]
|
|
Empowering life (« Donner toute sa force à la vie ») |
|
Serge
Weinberg (président) |
|
Actionnaires |
Institutionnels
(78,2 %) |
Sanofi Genzyme, Sanofi Pasteur, Sanofi R&D, Sanofi Chimie, Sanofi Winthrop Industrie, Chattem, BMP Sunstone, Medley, Kendrick, Nichi-Iko, Bioverativ |
|
Effectif |
plus de 100 000 |
TVA européenne |
---|
|
|
100 Mrd € (février 2021) |
|
8,789 Mrd € (2020)4 |
|
36,041 Mrd € (2020)4 |
|
12,314 Mrd € (2020)4(résultat exceptionnel dû à la plus-value sur la vente des actions Regeneron)5 |
|
Société précédente |
Sanofi est une entreprise transnationale française dont les activités incluent la pharmacie (notamment des médicaments de prescription dans les domaines du diabète, des maladies rares, de la sclérose en plaques et de l'oncologie et des produits de santé grand public) et les vaccins.
En 2015, peu après l'arrivée d'Olivier Brandicourt au poste de directeur général, le groupe amorce un virage stratégique en passant d'une organisation par zone géographique (sept entités) à une organisation par produits (cinq entités)6,7
Dans le secteur de la santé, Sanofi occupe le troisième rang mondial8 selon le chiffre d'affaires (34,46 milliards d'euros en 20189), mais seulement le onzième pour la capitalisation boursière (102 milliards de dollars). Sanofi réalise 72,6 % de son chiffre d'affaires hors d'Europe et emploie plus de 100 000 personnes dans une centaine de pays (dont 25 400 en France)10. Très rentable, elle a distribué 3,773 milliards d'euros de dividendes à ses actionnaires en 2018 sur un résultat net de 6,82 milliards d'euros10. Troisième capitalisation boursière de la Bourse de Paris11 (99 milliards d'euros, fin 2018, derrière Total et le groupe LVMH), elle est détenue à hauteur de 9,48 % par L'Oréal10.
Première entreprise française en matière de recherche et développement, Sanofi a investi 5,894 milliards d'euros dans ce domaine en 2018 (17,1 % du CA)10.
En janvier 2017, Sanofi finalise l'échange de son activité santé animale contre l'activité santé grand public de Boehringer Ingelheim12. Sanofi est ainsi devenu l'un des leaders mondiaux des médicaments sans ordonnance, avec des marques fortes (Doliprane, Lysopaïne, Maalox, MagnéB6…) dans un marché en croissance régulière et non concurrencé par les médicaments génériques.
En 2017, Sanofi aurait bénéficié de 561 millions de remboursements de l’assurance maladie française13.
Le 7 juin 2019, Sanofi annonce l'arrivée de Paul Hudson, jusqu'alors dirigeant dans la filiale Novartis Pharmaceuticals de Novartis, au poste de directeur général du groupe pour remplacer Olivier Brandicourt qui prend sa retraite avant la fin de son mandat prévue en 202114,15.
Sommaire
Histoire de Sanofi
Les origines de Sanofi : 1973-1999
Le 10 septembre 1973, ELF Aquitaine décide de se diversifier et crée une filiale dans le secteur de l'hygiène et de la santé qui prend le nom d'Omnium Financier Aquitaine pour l'Hygiène et la Santé. Cette structure de dix personnes, présidée par Jean-René Sautier et dirigée par Jean-François Dehecq, est une véritable start-up solidement financée par le groupe Elf Aquitaine avec une dotation de 500 millions de francs pour son développement à sa création.
En 1973, Sanofi (nom commercial créé à partir de Omnium Financier de la Santé) acquiert 40 % du Laboratoire Michel Robilliart et le reste en 1978. Sanofi acquiert 35,7 % des Laboratoires Choay en 1974. Sanofi acquiert 21,8 % du groupe Parcor en 1974 puis absorption en 197916. Sanofi acquiert la société Ceva dans les aliments médicamenteux en 1976. Sanofi prend une prise de participation de 34,8 % dans l'Institut Pasteur Production en 1976 portée à 51 % en 198017.
Après son introduction en bourse le 24 mars 1980, Sanofi rachète en octobre la division Santé du groupe Clin-Midy Industries qui lui permet de doubler de taille et d'avoir dix filiales à l'étranger18.
Le groupe Sanofi regroupe alors 120 sociétés (60 françaises et 60 étrangères). Il a un chiffre d'affaires de 5 240 millions de francs (dont 59 % en France) et un effectif de 14 577 personnes[réf. nécessaire].
L'internationalisation : 1980-1999
Sanofi acquiert Ela Medical en 1983, puis Rousselot en 1985. En 1989, Sanofi acquiert son second laboratoire hongrois Chinoin.
C'est surtout l'acquisition des activités des médicaments sur ordonnance de Sterling Winthrop Pharmaceuticals à Eastman Kodak en 1994, qui transforment Sanofi en grand groupe pharmaceutique mondial19.
La branche beauté et parfumerie
La branche Beauté et parfumerie s'est développée dès la création de Sanofi comme le second pôle de développement avec la santé. Il s'est lui aussi construit autour d'acquisitions stratégiques et opportunistes entre 1973 et 1999.
Participation dans le Groupe Yves Rocher en 1973 (détenue à 63 %). Sanofi, au début des années 2000, revend une partie, puis, en 2012, les 19,3 % restant de sa participation20.
Roger & Gallet en 1975
L'exploitation de la licence des parfums Van Cleef & Arpels en 1976
Acquisition des parfums Molyneux en 1977
Participation de 49,9 % dans les parfums Nina Ricci SA par ailleurs propriétaires de la maison de couture en 1988 ; revendue dix ans plus tard à Puig21.
Yves Saint Laurent en 1993, dont les parfums, intégrés à Sanofi Beauté, vont devenir une marque phare autour de laquelle toutes les activités beauté vont être alors regroupées ; les résultats ne seront pas au rendez-vous22. L'intégralité de la branche beauté est vendue en 1999 à François Pinault et intégrée à Gucci23. Cette année marque la fin de l'aventure de Sanofi dans la mode, les cosmétiques et la parfumerie.
Fusion de Sanofi et Synthélabo : 1999-2004
Logo de Sanofi-Synthélabo, 1999-2004
Articles détaillés : Sanofi-Synthélabo et Synthélabo.
Le 23 octobre 1970 les laboratoires Dausse (fondés en 1834)24, et Robert & Carrière (fondés en 1899)25 fusionnent pour donner naissance au groupe pharmaceutique Synthélabo, racheté par L'Oréal en 1973. Le 18 mai 1999, les actionnaires de Sanofi et Synthélabo décident de fusionner leurs groupes pour créer Sanofi-Synthélabo, le nouveau leader de la pharmacie en France. Le 1er juillet 2002, Sanofi-Synthélabo est introduit au New York Stock Exchange.
Le groupe se recentre sur la pharmacie pour s'y spécialiser, se délestant des activités très rentables du pôle de la beauté et des cosmétiques de Sanofi regroupé autour d'Yves Saint Laurent Beauté, gérant les licences des parfums de Van Cleef & Arpels, Oscar de la Renta, Nina Ricci et Roger & Gallet. Ce pôle est vendu alors à la holding Artémis de François Pinault26. Des participations moins stratégiques dans diverses sociétés comme Yves Rocher ou la société de produits laitiers Entremont, sont également revendues27,28.
Sanofi-Aventis 2004 - 2018
Logo de Sanofi-Aventis, 2004-2011
Articles détaillés : Aventis et Genzyme.
En 2004, Sanofi-Synthélabo acquiert pour 55 milliards d'euros Aventis29. Sanofi-Aventis devient alors le troisième groupe mondial de la pharmacie.
En mars 2008, le groupe participe à la mise sur le marché des premiers médicaments génériques.
Le 1er décembre 2008 voit l'arrivée de Christopher Viehbacher en tant que nouveau directeur général du groupe en remplacement de Gérard Le Fur. Jean-François Dehecq reste président du conseil d'administration, fonction qu'il détient depuis 1988.
En mars 2009 après l'intégration du groupe tchèque Zentiva, il est le numéro 11 mondial dans l'industrie pharmaceutique générique30.
Le 30 août 2010, le groupe rend publique son offre d’achat du laboratoire américain Genzyme, spécialisé dans les maladies rares, pour la somme de 18,5 milliards de dollars31.
En mars 2011, soit 7 ans après la fusion, le groupe Sanofi-Aventis change de nom pour s'appeler dorénavant Sanofi32.
Le 29 octobre 2014, le conseil d'administration décide à l'unanimité de mettre fin aux fonctions de Chris Viehbacher en tant que Directeur Général, et nomme Serge Weinberg à sa place par intérim. En avril 2015, Olivier Brandicourt devient directeur général, poste qu'il laissera en septembre 2019 à Paul Hudson33.
En juillet 2015, AstraZeneca vend à Sanofi pour 300 millions de dollars, le Caprelsa, un médicament contre une forme rare de cancer34. En parallèle, Sanofi signe un partenariat sur le cancer avec Regeneron Pharmaceuticals d'environ 2 milliards de dollars35.
En décembre 2015, Sanofi est en discussion exclusive avec Boehringer Ingelheim pour la vente de Merial, en échange de la division de médicaments sans prescription de Boehringer et d'un acompte de 4,7 milliards de dollars36. Durant ce même mois, Sanofi Pasteur, la division vaccin de Sanofi est autorisé à mettre sur le marché brésilien Dengvaxia, un vaccin contre la dengue, déjà autorisé au Mexique et aux Philippines37.
En août 2015, Sanofi a annoncé sa collaboration avec Google Life Sciences, département de Google qui regroupe toutes les activités liées à la santé, dans le but d'améliorer les résultats cliniques dans le diabète. En suivant, le 24 février 2016, la Commission européenne a approuvé la création d'une société commune pour les deux entités. Grâce à ce partenariat, Sanofi va pouvoir s’engager dans le contrôle en temps réel de la glycémie, grâce aux nouveaux appareils sur lesquels Google a déjà travaillé38,39.
En avril 2016, Sanofi annonce l'acquisition de Medivation, entreprise américaine spécialisée dans le cancer, pour 9,3 milliards de dollars40, cette offre est rejetée par Medivation et en août 2016, Pfizer fait une offre de 14 milliards de dollars sur Medivation41.
En 2016, le chiffre d'affaires est en augmentation de 9,8 %, soit 33,8 milliards d’euros42. En juillet 2017, Sanofi annonce l'acquisition de Protein Sciences pour 650 millions de dollars, une entreprise spécialisée dans un vaccin antigrippal recombinant43.
En 2017, par un échange d'activités, Merial est revendu aux laboratoires Boehringer-Ingelheim, et Sanofi récupère l'activité de médicaments sans ordonnance44.
En janvier 2018, Sanofi annonce l'acquisition de Bioverativ, entreprise américaine, spécialisée dans l'hémophilie, pour 11,6 milliards de dollars45. En janvier 2018, Sanofi surenchérit sur Novo Nordisk pour acquérir Ablynx, avec une proposition de 3,9 milliards d'euros, à la suite de cette proposition Novo Nordisk renonce à acquérir Ablynx46. En avril 2018, Sanofi annonce la vente de ses génériques en Europe (société Zentiva) au fonds d'investissement Advent International pour 1,92 milliard d'euros47.
Depuis 2019
Le 8 mars 2019, Sanofi annonce vouloir supprimer 230 postes en France. Les postes de visiteurs médicaux sont principalement visés. Un plan de départ volontaire devrait être acté dès le troisième trimestre de l'année 2019. Les syndicats dénoncent de concert ce plan social48. En décembre 2019, Sanofi annonce la vente de ses activités dans le matériel médical Seprafilm à Baxter International49.
En décembre 2019, Sanofi annonce l'acquisition de Synthorx, entreprise américaine d'oncologie, pour 2,5 milliards de dollars50.
En décembre 2019, le directeur général Paul Hudson, qui avait été nommé en septembre 2019, annonce une nouvelle stratégie51. Il annonce la fin de « ses recherches sur le diabète et les maladies cardio-vasculaires »52. La société se recentre sur la recherche en matière de vaccins. Une entité commerciale autonome, la santé grand public, est créée avec ses propres moyens de fabrication, en vue d'une éventuelle cession. La marge opérationnelle doit augmenter de 25 % en 2019 à 30 % en 2022, et continuer à croître par la suite. Pour cela, 2 milliards d'économies doivent être réalisés chaque année.
En mai 2020, Sanofi vend sa participation de 20 % dans Regeneron pour près de 12 milliards de dollars5. En juin 2020, Sanofi prend une participation de 7 % dans Translate Bio, ainsi qu'une exclusivité dans l'utilisation de ses outils d'ARNm, pour 2 milliards de dollars53.
En application du nouveau plan stratégique, Sanofi annonce fin juin 2020 qu'il prévoit de réduire ses effectifs en France d'environ 1 000 emplois (sur 23 000 actuels)54. Sur l'ensemble de l'Europe, cela représente, au total, 1700 suppressions de postes55. Le 18 janvier 2021, France Inter révèle que Sanofi envisagerait de supprimer en France 400 emplois dans la R&D parmi les 1 000 emplois visés par le plan annoncé en juin 202056.
En revanche, l'entreprise compte investir 500 millions d'euros dans un nouveau site de production à Neuville sur Saône et dans le centre de recherche de Marcy-l'Etoile.
Au cours de l'été 2020, Sanofi annonce le rachat de l'Américain Principia Biopharma pour un montant évalué à 3,68 milliards de dollars57. La biotech Principia Biopharma développe des inhibiteurs pour traiter des maladies auto-immunes58,59.
En janvier 2021, Sanofi annonce l'acquisition de Kymab, entreprise spécialisée en immunothérapie, pour 1,5 milliard de dollars60. Kymab étudie une grande variété d'anticorps. L'un d'entre eux, KY1005, a réussi une phase IIa contre la dermatite atopique, et KY1044, prometteuse contre le cancer.
Le même mois l'entreprise annonce une réduction des effectifs de la division Recherche et développement. Les syndicats évaluent à 400 le nombre de salariés menacés alors que Sanofi a versé 4 milliards d'euros de dividende au printemps 202061. Les effectifs ont baissé de 40 % dans cette division, passant de 6 387 chercheurs en 2010 à 3 905 en 202062.
En janvier 2021, le groupe annonce un investissement de 60 millions d'euros afin de finaliser la numérisation de son usine de Sisteron, dans la continuité des efforts de l'entreprise de numériser son parc d'usines afin de mieux associer le développement de ses produits aux technologies numériques de pointe, en matière de big data notamment63.
Début février 2021, le groupe annonce un triplement du bénéfice annuel à 11 milliards d'euros, incluant 7 milliards de plus-values à la suite de la vente d'actions de Regeneron64.
En avril 2021, Sanofi acquiert l'entreprise américaine Tidal Therapeutics pour 160 millions de dollars (voire 310 millions en fonction des développements)65. Sanofi espère se perfectionner en immuno-oncologie et en maladies inflammatoires66.
En juin 2021, Sanofi annonce la vente d'un ensemble de 16 marques de médicaments de conseil au fonds d'investissement Stada pour un montant estimé entre 120 et 140 millions d'euros67.
Activités
Sanofi possède plusieurs laboratoires commercialisant des médicaments sous leur propre nom de marque , comme Sanofi Pasteur pour les vaccins, et compte plusieurs filiales principales :
Sanofi Pasteur dans les vaccins ;
Sanofi Genzyme dans les biotechnologies ;
Sanofi R&D, dans la recherche et le développement ;
Chattem dans l'automédication et les médicaments en vente libre aux États-Unis.
Recherche et développement
Article détaillé : Sanofi R&D.
Sanofi est un intervenant mondial de recherche et développement, qui selon PricewaterhouseCoopers, a occupé le 1er rang mondial en 2005 et oscille depuis 2006 entre la 11e et la 16e place, ce qui la place au premier rang des groupes français68. En 2014, elle a investi 5,259 milliards d'euros dans ce domaine (14,2 % du CA). En 2015, elle emploie dans ce domaine plus de 16 200 employés répartis sur une vingtaine de sites69, dont plusieurs en France (elle est notamment partenaire de sept pôles de compétitivité consacrés à la santé).
Vaccin contre la Covid-19
Sanofi dans le contexte de la concurrence mondiale d'accès aux vaccins
Sanofi lance début 2020 les développements de 2 candidats vaccins :
le premier à base de protéine recombinante
le deuxième à base d'ARN messager
Le 13 mai 2020, le directeur général de Sanofi, Paul Hudson, annonce que le gouvernement américain « a le droit aux plus grosses pré-commandes »70, si les recherches sur un vaccin contre la Covid-19 débouchent. Bien qu’il n’ait pas encore débuté ses essais sur des patients, le groupe pharmaceutique s'estime bien placé dans cette course mondiale et multiplie les collaborations avec le groupe britannique GSK (GlaxoSmithKline.)71 Toutefois, la déclaration du dirigeant de Sanofi fait scandale en Europe, car elle peut faire croire que le gouvernement américain fait pression sur des industriels pour obtenir en priorité les livraisons de vaccins.
À la suite de cet incident, l'Union européenne (UE) décide de sécuriser son approvisionnement en vaccins anti-Covid en concluant des contrats de commandes conditionnelles du vaccin avec les principaux industriels concernés. C'est ainsi que l'UE passe une précommande avec l'association de Sanofi et de GSK pour 300 millions de doses de vaccins, le 31 juillet 2020. Cet accord prévoit que l'industriel s'engage à commander les doses si le nouveau vaccin prouve son innocuité et son efficacité, et que le groupement d'industriel s'engage dans ce cas à livrer les doses dans un certain délai72.
Vaccin anti-Covid à base de protéine recombinante
Ce vaccin est développé en collaboration avec la BARDA et avec GSK.
Début septembre 2020, Sanofi annonce que son vaccin anti-Covid-19 va être vendu à un prix inférieur à dix euros la dose, et que la fabrication européenne sera localisée à Vitry-sur-Seine73.
En 2020, Sanofi et GSK ont signé un accord avec le gouvernement américain Operation Warp Speed pour fournir 100 millions de doses de vaccin COVID-19 pour un montant de 2,1 milliards de dollars USD payés par le contibuable américain, si le vaccin est approuvé74.
Le 11 décembre 2020, à la suite des résultats des premiers essais cliniques, GSK et Sanofi annoncent que la commercialisation de leur vaccin est retardée afin « d'améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées »75. À la suite de cette annonce, l'action de Sanofi chute de 2,75 % de sa valeur dès l'ouverture de la bourse de Paris le jour-même76. En mai 2021, Sanofi présente des résultats concluants des essais de phase 2 pour un vaccin à base de protéine recombinante développé en collaboration avec GSK, et une production prochaine de celui-ci77,78. Le cours de Sanofi n'est que très peu impacté par cette annonce (+0,15%)71.
.
Vaccin anti-Covid à base d'ARN messager
Après des essais précliniques encourageants, le candidat-vaccin « MRT5500 » de Translate Bio et Sanofi est testé sur l'homme au premier trimestre 2021. Les données précliniques ont montré que deux injections du vaccin induisent la production d’une concentration élevée d’anticorps neutralisants, comparables aux concentrations situées dans la fourchette supérieure observées chez des sujets humains infectés.
Le 12 mars 2021, Sanofi et Translate Bio annoncent avoir lancé un essai de phase I/II de leur candidat vaccin MRT5500 à ARN messager79.
Aide apportée pour la fabrication des vaccins de BioNTech, Janssen et Moderna
Sanofi poursuit le dialogue avec les gouvernements et diverses organisations pour identifier les autres domaines de réponse à la pandémie où l’entreprise peut agir et apporter une contribution efficace. L'entreprise a déclaré prêter son concours à Moderna, Janssen et BioNTech pour la production de millions de doses destinées à l’Union européenne et aux États-Unis. Sanofi est la seule entreprise à aider trois fabricants de vaccins différents.
Article connexe : Vaccin contre la Covid-19.
Traitement de la Covid-19
Sanofi et Regeneron ont eu l'espoir que leur médicament « Kevzara », dont la molécule active est le Sarilumab, puisse agir contre la « tempête de cytokine » qui touche les patients atteints de la forme grave de la Covid-19. Ils annoncent le 1er septembre 2020 qu'une étude de phase III sur ce sujet n'a pas donné de résultat positif.
Article détaillé : Sarilumab.
Aventis Foundation
C'est une fondation de droit allemand, créée en 1996 sous le nom de « Hoechst Foundation », avec une dotation de 50 millions d'euros, et basée à Francfort-sur-le-Main. Cette fondation a été renommée à la suite de la fusion avec Hoechst en « Aventis Foundation » en 1999. Elle a pour but de financer des activités de recherche pour la société civile, les arts et la science80.
Future4care
En juin 2021, Sanofia s'associe avec Orange, Generali et Capgemini pour fonder Future4care, un accélérateur pour start-up ainsi qu'un institut traitant de la santé digitale81.
Médicaments stratégiques
Performance économique des blockbusters
Boîte de Plavix.
Doliprane, antalgique de niveau 1 (paracétamol).
Lantus (en), insuline, a réalisé des ventes de 1,9 milliard d’euros en 2019 et reste le médicament phare du groupe dans le traitement du diabète82.
Dupixent, contre l'asthme sévère, dont les ventes ont atteint 2 milliards d'euros en 201982.
Aubagio, contre la sclérose en plaques, dont les ventes ont atteint 1,8 milliard d'euros en 201982.
Lovenox, une héparine à bas poids moléculaire, dont les ventes ont atteint 817 millions d'euros en 201982.
Plavix, un antiagrégant plaquettaire, a été le deuxième médicament le plus vendu au monde. Son brevet est arrivé à expiration aux États-Unis en mai 201283. Ses ventes n'ont rapporté que 338 millions d'euros à Sanofi en 201982.
Synvisc
Pyostacine, antibiothérapie
Allegra / Telfast, Nasacort, rhinite allergique
Xatral, hypertrophie bénigne de la prostate
Actonel, ostéoporose, maladie de Paget
Dépakine, épilepsie, commercialisée en 1967 par le laboratoire Labaz racheté en 197384 par Sanofi, actuellement au cœur d'une polémique.
Aprovel / Avapro / Karvea / Delix / Tritace / Triatec, hypertension
Taxotere, traitement du cancer du sein, cancer du poumon, cancer de la prostate
Vaccin contre la dengue [archive] en Amérique du Sud
Alirocumab / Praluent, anti-cholestérol
Accords de commercialisation
Sanofi commercialise de nombreux produits en partenariat avec d'autres laboratoires concurrents, en fonction des réseaux commerciaux sur certains marchés et des régions géographiques. Par exemple, le blockbuster Plavix est commercialisé aux États-Unis par le laboratoire Bristol-Myers-Squibb dans le cadre d'un accord commercial83.
Culture d'entreprise
La culture d'entreprise s'organise diversement selon les régions d'implantation. Ainsi Genzyme a créé des initiatives pour les maladies rares des pays en développement, et finance des structures d'assistance dans les pays pauvres85.
Sanofi reçoit en 2010 le prix Agefi « Responsabilité Sociétale » de la gouvernance RSE86.
La fondation Sanofi Espoir, de droit français, mène des actions d'amélioration des accès aux soins et de lutte contre la pauvreté en coordination avec le SAMU social ou Médecins du monde87,88.
Par ailleurs, Sanofi a été le sponsor de l'équipe multisport Team Type 1 d’athlètes diabétiques de type 189.
Gouvernance de l'entreprise
Conseil d’administration
Sanofi est dirigée par un conseil d'administration comptant seize membres dont onze sont indépendants et cinq liés à l'entreprise, desquels deux sont des administrateurs salariés. Les administrateurs sont élus pour un mandat renouvelable de quatre ans, et il ne peut y avoir plus de quatre administrateurs de plus de 70 ans. Lors de l'assemblée générale annuelle du 10 mai 2017, le conseil d'administration90,a était composé de :
Serge Weinberg (depuis 2009, président du conseil d'administration, fin de mandat prévue en 2023)91 ;
Paul Hudson (depuis le 1er septembre 2019, directeur général) ;
Laurent Attal (2012-2020, non indépendant) ;
Robert Castaigne (en) (2000-2018) ;
Bernard Charlès (2021) ;
Claudie Haigneré (2008-2020) ;
Patrick Kron (2014-2018) ;
Fabienne Lecorvaisier (2021) ;
Melanie Lee (2021) ;
Christian Mulliez (2004-2018, non indépendant) ;
Diane Souza (2016-2020) ;
Thomas Südhof (2016-2020).
Direction opérationnelle
Dans l'organisation de SANOFI, le directeur général est le dirigeant opérationnel de l'entreprise. Les directeurs généraux suivants se sont succédé :
Jean-François Dehecq, fondateur de SANOFI, de 1988 à janvier 2007 (d'abord président-directeur général, il devient président du conseil d'administration de janvier 2007 à mai 2010) ;
Gérard Le Fur, de janvier 2007 à septembre 2008 ;
Christopher Viehbacher, du 1er décembre 2008 au 29 octobre 2014 ;
Serge Weinberg, directeur général par intérim du 29 octobre 2014 au 1er avril 2015 ;
Olivier Brandicourt, du 1er avril 2015 au 1er septembre 2019 ;
Paul Hudson, depuis le 1er septembre 201992.
Ancien siège social du groupe Sanofi, au 174 avenue de France, Paris 13e.
Serge Weinberg est le président du conseil d'administration de Sanofi (il a été directeur général par intérim du 29 octobre 2014 au 1er avril 2015).
Sanofi annonce le 7 juin 2019 que Paul Hudson, alors dirigeant d’une partie des activités pharmaceutiques de Novartis, reprend dès septembre 2019 la direction du groupe. Cette annonce fait suite à un bilan mitigé du mandat d'Olivier Brandicourt et intervient quinze mois avant la fin programmée de son contrat en février 202133.
- Comité exécutif93
Olivier Charmeil, vice-président exécutif médecine générale et marchés émergents94.
Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon, vice-président exécutif, directeur financier95.
Karen Linehan, vice-président exécutif, affaires juridiques et general counsel96.
Thomas Triomphe, vice-président exécutif, Sanofi Pasteur97.
Philippe Luscan, vice-président exécutif, affaires industrielles mondiales98.
Julie Van Ongevalle, vice-présidente exécutive, santé grand public99.
Nathalie Bickford, vice-présidente exécutive, ressources humaines100.
Bill Sibold, vice-président exécutif, Sanofi Genzyme101.
Arnaud Robert, vice-président exécutif, directeur de la stratégie digitale102.
John Reed, responsable monde de la recherche et du développement 103.
Actionnariat
Actions (au 30 juin 20201) :
public, 88,9 % dont :
institutionnels étrangers 62,4 %,
institutionnels français 15,8 %,
actionnaires individuels 5,3 %,
divers 5,4 % ;
L'Oréal, 9,4 % ;
salariés, 1,7 % (actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe) ;
auto-contrôle, 0,25 %.
Droits de vote (au 30 juin 20201) :
public : 80,4 % ;
L'Oréal : 16,8 % ;
salariés : 2,8 % (actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe).
En 2020, le groupe a redistribué plus de 4,5 milliards d'euros à ses actionnaires sous forme de dividendes (3 937 millions d'euros) et de rachats d'actions (822 millions d'euros)104.
Activité de lobbying
Auprès des institutions de l'Union européenne
Sanofi est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare pour cette activité en 2017 des dépenses d'un montant compris entre 1 000 000 et 1 250 000 euros, et indique que Sanofi a perçu sur le même exercice 412 423 euros de subventions des institutions de l'Union européenne105.
Aux États-Unis
Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Sanofi aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 4 790 000 dollars106 et en 2019 à 5 117 000 dollars107.
Sanofi est l'entreprise française à avoir dépensé le plus d'argent (843 844 dollars déclarés) pour soutenir des candidats au Congrès et au Sénat lors des élections de novembre 2020. Ces sommes ont majoritairement bénéficié à des candidats du Parti républicain107.
En France
Sanofi-aventis France, Sanofi-aventis Groupe et Sanofi Pasteur Europe déclarent à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour des montants qui n'excèdent pas 10 000 euros108, 400 000 euros109, 10 000 euros110 sur le second semestre 2017.
Controverses
Rapports avec la presse et avec la santé
Dans son édition du mercredi 30 avril 2008, Le Canard enchaîné révélait que la direction du laboratoire, en mars 2008, diffusait au cours d'une réunion du comité d'entreprise de la filiale française un document mentionnant la nécessité de « neutraliser la grande presse »111. Le Canard mentionne le nombre de pages de publicité achetées par le groupe dans divers magazines comme moyen de pression et poursuit : « Pour venir à bout des plus récalcitrants, les labos connaissent d'autres remèdes de cheval : « voyages d'études », tous frais payés, au soleil, invitations multiples, cadeaux agréables et autres sévices du même tonneau. […] les responsables de Sanofi-Aventis jurent, la main sur le cœur, qu'il s'agit là d'une époque révolue et que la destination des voyages de presse est « toujours liée à une activité scientifique ». Qu'en termes galants ces choses-là sont dites… »112[réf. incomplète]. Mise en cause, une pilule dénommée « Acomplia » censée soigner l'obésité et décriée par la presse. « L'an passé, poursuit le Canard, un comité d'experts de la toute puissante Food and Drug Administration américaine a émis un avis négatif sur la diffusion de ce médicament outre-Atlantique. Ces empêcheurs de prescrire en rond estimaient qu'Acomplia pouvait déclencher des dépressions graves, voire des tentatives de suicides chez certains malades. »112. Du coup, c'est un marché estimé à 3 milliards de dollars par an qui passe provisoirement sous le nez de Sanofi.
En France, des journaux comme Le Parisien, L'Express, ou Le Figaro relayent ces observations et sont accusés par Sanofi de faire peur aux patients et aux payeurs (CNAM). « Plus grave, poursuit Hervé Liffran, le nombre de boîtes d'Acomplia vendues chaque semaine « stagne ». La neutralisation des journalistes n'a donc jamais été aussi urgente… ». Sanofi-Aventis est alors prêt à se mobiliser : « les visiteurs médicaux du labo sont priés de « prendre entre les yeux » les médecins les plus rétifs pour les persuader de la qualité du produit. » Le Canard enchaîné poursuit que ce même document se fixait un autre objectif « surprenant » : « augmenter la durée du traitement » des patients. « Rien de tel que la lutte contre l'obésité, conclut le Canard, pour engraisser le chiffre d'affaires113…[réf. incomplète] »
Ces pressions de Sanofi n'ont pourtant pas empêché que l'Acomplia soit retiré de tout le marché européen par les autorités sanitaires européennes en 2008, prononçant une suspension de mise sur le marché « immédiate » et « temporaire », qui n'a pas été remise en cause jusqu'à présent (2016). Ce même médicament n'a jamais obtenu son autorisation de mise sur le marché par les autorités des États-Unis. Dans les deux cas, la cause est la même : outre une moindre efficacité que ce que le laissaient penser les études cliniques, le médicament entraîne des effets secondaires psychiques graves, à type de dépression pouvant aller jusqu'au suicide114,115.
Plans de restructuration
Dès son arrivée dans le groupe en décembre 2008, Christopher Viehbacher, comptable de formation, lance en trois ans deux plans d'économie et de restructuration. La R&D est particulièrement touchée, subissant en parallèle une importante réorganisation fonctionnelle et une diminution forte de ses moyens et donc de ses projets de recherche en cours.
En septembre 2012, la direction annonce un troisième plan de réduction des dépenses R&D sous couvert de rénovation de la R&D. Les sites de Toulouse et de Montpellier, orienté Recherche et Développement précoce, sont menacés. La succession de plans de réduction de coûts depuis 2008 s’inscrit dans une logique de rétrécissement.
Cette restructuration entraîne dès juillet 2012 un vaste mouvement social au sein du groupe. Les sites de Toulouse et de Montpellier lanceront à cette occasion les « Jeudi de la Colère » et obtiendront le soutien de nombreux élus et politiques de tous bords. Le 21 septembre, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif reçoit l'intersyndicale du groupe et qualifie le plan de restructuration de Sanofi d’inacceptable. Pierre Cohen, maire de Toulouse déclare le « je serai pour une loi contre les licenciements abusifs autrement appelés boursiers. On pourrait même la nommer loi Sanofi » et qualifie la direction de Sanofi de « patrons voyous »116.
Bonus d'arrivée d'Olivier Brandicourt
Après avoir supprimé 4 000 postes depuis 2009, le groupe offre à Olivier Brandicourt, le nouveau directeur général, dont la nomination a été annoncée le 19 février 2015, une indemnité forfaitaire de deux millions d'euros lors de sa prise de fonction qui a lieu le 2 avril ; il touche une somme identique en janvier 2016 soit un montant de deux millions d'euros117.
Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a indiqué trouver : « incompréhensible le bonus de quatre millions d’euros octroyé au nouveau patron du groupe pharmaceutique français Sanofi, Olivier Brandicourt », et a réclamé « un peu de morale », voire des règles « réaffirmées ». Il a ensuite ajouté : « C’est incompréhensible. Comment tous ces gens, qui expliquent que c’est le mérite, que c’est l’économie libérale, le risque, la prise de risque qui doivent faire les résultats, ces gens-là, à peine prennent-ils la tête d’une entreprise — c’est-à-dire qu’ils n’ont pris encore aucun risque — sont déjà assurés d’avoir rémunération sans commune mesure ? »118,119.
Affaire de la Dépakine
Article détaillé : Affaire de la Dépakine.
Sanofi fait l’objet d’une procédure au civil pour « défaut d’information » auprès des patients, mais aussi des médecins qui ont prescrit la Dépakine, anti-épileptique ayant causé des handicaps lourds (malformations, troubles autistiques, retards psychomoteurs…) chez des milliers d'enfants120.
En août 2016, le ministère de la Santé annonce la création d'un Fonds d'Indemnisation pour les victimes121.
En décembre 2016, des victimes lancent la première recours collectif en matière de santé, en formant une action de groupe contre le laboratoire Sanofi122.
Le Canard enchaîné indique en octobre 2017 que le laboratoire Sanofi « refuse de contribuer au fonds d'indemnisation des victimes »123.
La Cour d'appel d'Orléans condamne Sanofi au civil le 20 novembre 2017 pour la « défectuosité de son produit », et confirme la responsabilité du laboratoire, en estimant que le contrôle des autorités de santé n'annule pas sa propre responsabilité. Sanofi se pourvoit en cassation124.
En mars 2019, bien que sa responsabilité soit reconnue par les tribunaux, Sanofi continue de refuser d'indemniser les victimes. Seul l’État, aussi condamné, assume les indemnisations125.
Le 3 février 2020, le groupe Sanofi révèle qu'il a été mis en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » dans l'affaire de la commercialisation de la Dépakine, puis en août pour « homicides involontaires »126.
Sous-notation des salariés par quotas ou « forced ranking »
À l’occasion des entretiens annuels individuels, la direction de l’entreprise exige de l’encadrement qu’il détermine un quota de « mauvais salariés », une consigne illégale. Force ouvrière a interpellé la direction de Sanofi sur cette pratique en 2015127. L’affaire est dévoilée en 2017 par France Inter128,129.
Campagne de vaccination contre la dengue aux Philippines
En décembre 2017, le gouvernement philippin suspend la campagne de vaccination à grande échelle lancée en 2016 contre la dengue avec le vaccin Dengvaxia, à la suite des décès de 14 personnes130. La justice philippine engage des poursuites contre Sanofi et réclame le remboursement de l’intégralité des sommes investies dans le programme de vaccination, soit 60 millions d’euros. Sanofi rejette les accusations et nie tout lien entre ces décès et le vaccin. Il reconnaît cependant que le vaccin pourrait aggraver la maladie chez les personnes jamais infectées auparavant131,132.
L'expérimentation animale
Sanofi fait partie des laboratoires pharmaceutiques tels que GSK, BMS, Novartis, AstraZeneca… ciblés par des mouvements133 contre l'expérimentation animale134.
Pollution du site de l'usine de Mourenx
D'après un article de Mediapart daté du 8 juillet 2018, les rejets de bromopropane (cancérigène) des cheminées de l'usine Sanofi de Mourenx, qui produit des médicaments Dépakine, atteignent 190 000 fois la limite autorisée par arrêté préfectoral. D'autres composés organiques volatils dangereux sont également rejetés en fort excès135. Le 9 juillet, Sanofi a annoncé la fermeture de l'usine, à la suite d'un dépôt de plainte de l'association France Nature Environnement136.
Prix de l'insuline
Des associations de diabétiques demandent à Sanofi, ainsi qu’aux autres laboratoires, une baisse du prix de l’insuline, hormone indispensable à leur survie137,138. L'État américain du Minnesota a porté plainte contre cette société afin d'obtenir une baisse de prix139,140.
Affaires de corruption
En septembre 2018, Sanofi a fait l'objet d'une ordonnance de cessation et d'abstention (cease-and-desist order) de la Securities and Exchange Commission et accepté de payer 25,2 millions de dollars en amendes et dédommagement141. L'autorité américaine lui reprochait d'avoir violé le Foreign Corrupt Practices Act dans le cadre d'opérations réalisées au Kazakhstan et dans plusieurs pays du Proche-Orient et du Golfe entre 2007 et 2015. Selon l'ordonnance de la SEC, la filiale kazakh de Sanofi avait élaboré avec des distributeurs locaux un système dans lequel des remises de prix qui leur étaient accordées étaient restituées à des employés de l'entreprise pharmaceutique sous forme de fonds utilisés ensuite par ces derniers comme pots-de-vin à destination de responsables publics kazakhs afin que ceux-ci attribuent les marchés publics aux distributeurs complices. Sanofi Liban était quant à elle accusée d'avoir corrompu des professionnels de santé en Jordanie, au Liban et en Syrie - notamment par le biais de cadeaux, d'opérations de parrainage et de prestations de conseil rémunérées - afin que ceux-ci promeuvent ses médicaments dans leurs hôpitaux respectifs. Dans les pays du Golfe, Sanofi aurait organisé de fausses rencontres avec des professionnels de santé, ce qui lui permettait de leur verser des commissions occultes déguisées en remboursement de frais et ainsi obtenir d'eux une prescription accrue des produits pharmaceutiques de la firme142.
Pandémie de COVID-19
Le groupe Sanofi, fleuron de l'industrie pharmaceutique française, était très attendu à l'occasion de la Pandémie de COVID-19143. Cependant, la suppression massive de son activité de recherche (-45% en douze ans) ne lui a pas permis d'être un acteur significatif de la double course mondiale au vaccin et au traitement144.
Début 2021, en pleine épidémie et alors que la firme a touché 1,5 milliards d'euros de Crédit d'impôt recherche en plus de bénéfices records (12 milliards d'euros, soit 340% de mieux que l'année précédente), le groupe Sanofi annonce encore la suppression de 364 postes de chercheurs, et le versement de 4 milliards d'euros de dividendes à ses actionnaires144.
Néanmoins, Sanofi conclut en avril 2021 un accord avec Moderna pour aider à partir de septembre 2021 la société américaine à produire son vaccin, via son centre de recherche Ridgefield145.
Notes et références
Notes
Les années indiquées sont celle du début du premier mandat exercé et celle de l’échéance prévue du mandat en cours.
Références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Histoire de Sanofi » (voir la liste des auteurs).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Sanofi (1973) » (voir la liste des auteurs).
« https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ » [archive] (consulté le 4 septembre 2019)
« Communiqué de presse » [archive], sur www.sanofi.com, 5 février 2021
« Le géant Sanofi annonce la vente de sa part dans Regeneron évaluée à environ 12 milliards d’euros » [archive], sur sudouest.fr, 25 mai 2020
« Sanofi : la remise à plat de Brandicourt » [archive], sur lesechos.fr, 16 juillet 2015
« Sanofi va se réorganiser en cinq entités » [archive], sur challenges.fr, 15 juillet 2015
« Le Top 10 mondial des laboratoires pharmaceutiques en 2016 » [archive], sur mypharma-editions.com, 5 septembre 2017
« Communiqué de Presse » [archive], sur sanofi.com, 7 février 2019 (consulté le 4 avril 2019)
« Document de Référence 2018 » [archive], sur www.sanofi.com (consulté le 3 avril 2019)
« Palmarès France » [archive], sur Boursorama, 28 novembre 2018
« Sanofi et Boehringer-Ingelheim scellent officiellement leur échange d’actifs » [archive], sur usinenouvelle.com, 2 janvier 2017 (consulté le 11 janvier 2018)
Olivier Petitjean, « Carrefour, Alstom, PSA, Sanofi... : ces poids lourds du CAC 40, symboles d’un système à la dérive », Bastamag, 25 septembre 2019 (lire en ligne [archive])
Sanofi va chercher son prochain patron chez Novartis [archive], Les Echos, 8 juin 2019, (consulté le 11 juin 2019 sur le site des Echos)
Qui est Paul Hudson, le futur nouveau patron de Sanofi ? [archive], L'Usine Nouvelle, 7 juin 2019, (consulté le 11 juin 2019 sur le site de L'Usine Nouvelle)
« La SANOFI va devenir le deuxième groupe pharmaceutique français » [archive], sur lemonde.fr, conulté le=05-02-2021
L'affaire Labaz, vol. 863, CRISP, coll. « Courrier hebdomadaire du CRISP », 1979, 36 p. (DOI 10.3917/cris.863.0001, lire en ligne [archive])
« Les Laboratoires CLIN-MIDY : création en 1971 » [archive], sur shp-asso.org (consulté le 5 février 2021)
(en) « Sanofi to Get Part of Kodak Drug Unit » [archive], sur nytimes.com, 24 juin 1994
« Sanofi cède sa participation dans le groupe Yves Rocher » [archive], sur boursier.com, 4 juillet 2012.
Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, 2008 (1re éd. 1993 (Éditions du Seuil)), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), « Les nouvelles ressources de la profession : Nina Ricci », p. 160.
« Yves Saint laurent : Sanofi change de cap » [archive], Stratégie, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, 26 juin 1995 (consulté le 30 septembre 2013) : « cette acquisition à prix d'or n'a pas réussi à doper les résultats de la branche parfums-cosmétiques ».
Béatrice Peyrani, « Valse autour de Saint Laurent » [archive], Économie, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, 29 mai 1997 (consulté le 30 septembre 2013).
« Les Laboratoires DAUSSE : De la fabrique d’extraits de plantes aux produits de spécialité – 1834 à 1945 » [archive], sur shp-asso.org (consulté le 5 février 2021).
« Histoire du Laboratoire Robert et Carrière » [archive], sur shap-asso.org (consulté le 5 février 2021).
« Gucci met Yves Saint Laurent dans sa trousse de toilette » [archive], sur liberation.fr, 16 novembre 1999
« Yves Rocher : la famille rachète les parts de Sanofi » [archive], sur lesechos.fr, 4 juillet 2012
« Le groupe Entremont passe sous contrôle belge » [archive], sur letelegramme.fr, 6 juillet 1999
« Sanofi-Aventis, le nouveau géant » [archive], sur la-croix.com, 26 avril 2004
« Sanofi Aventis détient 94 % de Zentiva » [archive], La Tribune, 25 février 2009.
« Sanofi-Aventis veut continuer à grossir pour diversifier ses activités » [archive], sur 20minutes.fr, 30 août 2010.
« Sanofi-Aventis devient Sanofi, pause dans les acquisitions » [archive], sur LExpansion.com, 6 mai 2011 (consulté le 18 août 2019)
« Sanofi a choisi Paul Hudson, transfuge de Novartis, pour succéder à Olivier Brandicourt » [archive], sur challenges.fr, 7 juin 2019 (consulté le 7 juin 2019)
(en) « AstraZeneca sells rare cancer drug to Sanofi for up to $300 million » [archive], Reuters, 27 juillet 2015.
(en) « Sanofi links with Regeneron in $2.2 billion cancer drug push » [archive], Reuters, 28 juillet 2015.
(en) Andrew Caluus et Ben Hirschler, « Sanofi plans to reshape via $20 billion asset swap with Boehringer » [archive], Reuters, 15 décembre 2015.
« L’alliance de Sanofi et de Google dans le diabète reçoit le feu vert de l’UE » [archive], sur lemonde.fr (consulté le 26 février 2016).
Jeanne Dussueil, « Sanofi s'appuie sur Google pour rebooster sa division diabète » [archive], sur FrenchWeb.fr (consulté le 26 février 2016).
(en) Ben Hirschler et Leigh Thomas, « Sanofi launches $9.3 blillion fight for U.S. cancer firm Medivation » [archive], Reuters, 28 avril 2016.
Le laboratoire Pfizer signe un accord sur le rachat de Medivation pour 14 milliards de dollars [archive], Le Monde, 22 août 2016
Garner J, Sanofi, croissance placebo [archive], Le Monde, 8 février 2017
Léna Corot, « Sanofi rachète l'américain Protein Sciences pour 650 millions de dollars » [archive], sur Usine Nouvelle, 11 juillet 2017
Gouzik A, Sanofi et Boehringer-Ingelheim scellent officiellement leur échange d’actifs [archive], L'Usine Santé, 2 janvier 2017
Ben Hirschler, Sudip Kar-Gupta et Michael Erman, « Biotech M&A takes off as Sanofi and Celgene spend $20 billion » [archive], sur Reuters, 22 janvier 2018
Matthias Blamont et Ben Hirschler, « Sanofi beats Novo to buy Ablynx for $4.8 billion in biotech M&A boom » [archive], sur Reuters, 29 janvier 2018
« Sanofi in talks to sell generics arm to Advent for $2.4 billion » [archive], sur Reuters, 17 avril 2018
« Sanofi va supprimer plus de 200 postes en France » [archive], sur FIGARO, 8 mars 2019 (consulté le 9 mars 2019)
Enrique Moreira, « Sanofi cède sa filiale de produits chirurgicaux à Baxter International » [archive], sur Les Echos, 2 décembre 2019
Dominique Vidalon et Christian Lowe, « France's Sanofi to buy biotech firm Synthorx for $2.5 billion » [archive], sur Reuters, 9 décembre 2019
« SANOFI : la nouvelle stratégie séduit », Capital, 10 décembre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 29 juin 2020)
« Sanofi : ça bouge à la tête du groupe » [archive], sur Bourse Direct (consulté le 12 février 2020)
Sudip Kar-Gupta et Manas Mishra, « Sanofi clinches $2 billion vaccines deal with Translate Bio » [archive], sur Reuters, 23 juin 2020
Catherine Ducruet, « Sanofi adapte ses structures à ses nouvelles ambitions », Les Echos, 28 juin 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 29 juin 2020)
« Sanofi : 400 postes menacés en R&D en France sur les 1000 suppressions annoncées en juin » [archive], sur LEFIGARO (consulté le 19 janvier 2021)
Maxime Debs, « Sanofi veut supprimer 400 postes en recherche et développement » [archive], sur www.franceinter.fr, 18 janvier 2021 (consulté le 19 janvier 2021)
« Sanofi rachète Principia Biopharma pour 3,68 milliards de dollars - L'Usine Santé », L'Usine nouvelle, 17 août 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 17 août 2020)
Le Figaro avec AFP, « Sanofi va acquérir l'américain Principia Biopharma pour 3,68 milliards de dollars » [archive], sur Le Figaro.fr, 17 août 2020 (consulté le 17 août 2020)
« Sanofi : Sanofi rachète Principia Biopharma pour 3,68 milliards de dollars » [archive], sur BFM Bourse, 17 août 2020 (consulté le 17 août 2020)
(en) Sarah White, « Sanofi buys Kymab for up to $1.5 billion to expand in immunotherapy » [archive], sur Reuters, 11 janvier 2021
Sébastien Grob, « 400 postes en R&D menacés chez Sanofi : la nouvelle étape d'un long dégraissage » [archive], sur www.marianne.net, 19 janvier 2021
« Le scandale Sanofi continue : incapable de sortir un vaccin anti-Covid, le labo saborde encore sa recherche » [archive], sur L'Humanité, 19 janvier 2021 (consulté le 19 janvier 2021)
« Sanofi fait de son usine de Sisteron une vitrine de l'industrie 4.0 » [archive], sur Les Echos, 14 janvier 2021 (consulté le 24 janvier 2021)
« Sanofi propose un dividende en hausse à ses actionnaires après une envolée de son bénéfice net annuel », France Info, 5 février 2021 (lire en ligne [archive])
« Sanofi acquiert la société de biotechnologie Tidal Therapeutics, spécialisée sur l'ARNm » [archive], sur LEFIGARO (consulté le 12 avril 2021)
« Sanofi achète la biotech Tidal Therapeutics, spécialisée dans l'ARNm » [archive], sur La Tribune (consulté le 12 avril 2021)
(en) « Sanofi sells portfolio of regional consumer brands to Stada » [archive], sur Reuters, 28 juin 2021
(en) « The Global Innovation 1000: Top 20 R&D Spenders 2005-2015 » [archive], PricewaterhouseCoopers, 2015.
« En cas de vaccin contre le coronavirus, Sanofi servira-t-il les États-Unis en priorité? » [archive], sur www.huffingtonpost.fr/
« Sanofi : Pourquoi l'annonce de Sanofi sur son vaccin anti-Covid laisse le marché impassible » [archive], sur BFM Bourse, 17 mai 2021 (consulté le 17 mai 2021)
Enrique Moreira, « Covid-19 : l'Europe commande 80 millions de doses de vaccin à Moderna », Les Echos, 24 août 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 29 août 2020).
« Vaccin anti-Covid. La dose sera à moins de 10 €, promet le laboratoire Sanofi France », Ouest France, 5 septembre 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 6 septembre 2020).
(en-US) « U.S. to pay Sanofi and GSK $2.1 billion for Covid-19 vaccine » [archive], sur STAT, 31 juillet 2020 (consulté le 23 mars 2021)
« Covid-19 : Sanofi et GSK annoncent que leur vaccin ne sera prêt que fin 2021 » [archive], sur LEFIGARO (consulté le 11 décembre 2020)
« L'action Sanofi pâtit du retard dans son vaccin » [archive], sur LEFIGARO (consulté le 11 décembre 2020)
« Covid-19 : Sanofi publie des résultats positifs de phase 2 pour son candidat-vaccin », Le Monde.fr, 17 mai 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 17 mai 2021)
Ouest France, « DIRECT. Covid-19 : Sanofi va bientôt lancer la production de son vaccin » [archive], sur www.ouest-france.fr (consulté le 17 mai 2021)
« Covid-19 : la réponse de Sanofi » [archive], 12 mars 2021
« The Aventis Foundation » [archive], sur aventis-foundation.org (consulté le 5 février 2021).
« Quatre entreprises lancent un accélérateur de start-up dans la santé » [archive], sur Challenges (consulté le 6 juillet 2021)
Emmanuel Grasland, « Sanofi : Paul Hudson, un patron dans la guerre du Covid », Les Échos, 24 septembre 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 24 septembre 2020).
« Sanofi, deuxième groupe en rentabilité de l'industrie pharmaceutique au niveau mondial » [archive], sur pharmactua.com.
(en) « Humanitarian Programs » [archive], sur sanofigenzyme.com (consulté le 5 février 2021)
« Sanofi-Aventis pour la diffusion de l’accès aux soins » [archive], sur agefi.fr, 23 septembre 2010
« Fondation Sanofi Espoir » [archive], sur samusocial.paris (consulté le 5 février 2021)
« Fondation Sanofi Espoir » [archive], sur medecinsdumonde.org (consulté le 5 février 2021)
« Sanofi Aventis parraine le Team Type 1 » [archive], sur sportstrategies.com (consulté le 5 février 2021)
« Communiqué de presse » [archive], sur www.sanofi.com, 10 mai 2017.
« Composition du Conseil d’Administration - Sanofi » [archive], sur www.sanofi.com (consulté le 27 janvier 2021)
« Biographie de Paul Hudson » [archive], sur www.sanofi.com (consulté le 1er septembre 2019).
« Composition du comité exécutif de Sanofi » [archive], sur www.sanofi.com (consulté le 5 février 2021).
« Biographie de Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon » [archive], sur sanofi.com
« Biographie de Karen Linehan » [archive], sur sanofi.com
« Biographie de Thomas Triomphe » [archive], sur www.sanofi.com
« Biographie de Philippe Luscan » [archive], sur sanofi.com
« Biographie de Julie Van Ongevalle » [archive], sur www.sanofi.com
« Biographie de Nathalie Bickford » [archive], sur sanofi.com
« Bio de Bill Sibold » [archive], sur www.sanofi.com
« Biographie de Arnaud Robert » [archive], sur www.sanofi.com.
« Biographie de John Reed, M.D. Ph.D » [archive], sur www.sanofi.com
« Q4 and Full Year 2020 Results » [archive], sur sanofi.com, 5 février 2021
« Registre de transparence » [archive], sur le site de la Commission européenne (consulté le 23 septembre 2018)
(en) « Sanofi » [archive], sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le 23 septembre 2018).
Olivier Petitjean, « L'argent des entreprises françaises dans les élections américaines » [archive], sur Bastamag, 5 novembre 2020
« Fiche Sanofi-aventis France » [archive], sur www.hatvp.fr (consulté le 23 septembre 2018)
« Fiche Sanofi-aventis Groupe » [archive], sur www.hatvp.fr (consulté le 23 septembre 2018)
« Fiche Sanofi Pasteur Europe » [archive], sur www.hatvp.fr (consulté le 23 septembre 2018)
Hervé Liffran, Sanofi-Aventis, géant de la pharmacie, prescrit un remède contre la presse - Priorité du laboratoire : faire taire les journaux qui ont osé critiquer son nouveau médicament., Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.
Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.
Le Canard enchaîné, 30 avril 2008.
« L'Acomplia médicament anti-obésité retiré du marché » [archive], sur doctissimo.fr (consulté le 14 mai 2016)
« Acomplia : le médicament anti-obésité n'est plus » [archive], sur www.e-sante.fr (consulté le 14 mai 2016)
« Pierre Cohen accuse Sanofi » [archive], sur France 3 Occitanie (consulté le 14 mai 2020)
« Sanofi: ce que cache le "hello bonus" de 4 millions du nouveau patron » [archive], sur LExpansion.com, 23 février 2015 (consulté le 14 mai 2020)
« Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll juge « incompréhensible » le bonus de 4 millions d’euros octroyé à Olivier Brandicourt, nouveau PDG du groupe pharmaceutique français Sanofi » [archive], sur lesechos.fr.
« Sanofi : un "bonus d'arrivée" de 4 millions d'euros qui passe mal » [archive], sur metronews.fr.
Dépakine: Les premiers dossiers d'enfants malformés ou autistes examinés ce jeudi par l'Office d'indemnisation [archive]. "Envoyé spécial". Dépakine : un silence coupable [archive].
Nicolas Knispel, « Dépakine : pourquoi un Fonds d'Indemnisation », knispelavocat.fr, 26 août 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 1er avril 2017)
« Les victimes de la Dépakine lancent la première "class action" en matière de santé », LExpress.fr, 13 décembre 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 18 octobre 2017)
I.B., « Sanofi, labo comme un camion », Le Canard enchaîné, 18 octobre 2017, p. 4
Eric Favereau, « Dépakine : condamnation lourde et inédite pour Sanofi », Libération, 12 décembre 2017, p. 17 (lire en ligne [archive], consulté le 12 décembre 2017)
« L'autre scandale de la Dépakine : Sanofi refuse d'indemniser les victimes » [archive], sur lindependant.fr, 11 mars 2019
Henri Seckel, « Dépakine : Sanofi mis en examen pour homicides involontaires » [archive], sur lemonde.fr, 3 août 2020 (consulté le 8 août 2020)
Laetitia Cherel et Lionel Serre, « À qui le tour ? », La Revue dessinée, no 21, 2018, p. 95 (ISBN 979-10-92530-36-0)
Marianne rey, « Affaire des salariés injustement sous-notés chez Sanofi: "un grand classique" », L'Express, 9 juin 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 16 octobre 2017)
« Ranking forcé : les déclassés de Sanofi / Les dessous de l’enquête » [archive], sur dailymotion.com, 8 juin 2017
« Dengvaxia: le vaccin controversé de Sanofi contre la dengue - outre-mer 1ère », outre-mer 1ère, 6 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 7 mars 2018)
« Les dessous du fiasco du « vaccin miracle » contre la dengue de Sanofi », Observatoire des multinationales, 7 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 7 mars 2018)
Lise Barnéoud et Chloé Hecketsweiler, « Vaccination contre la dengue : le fiasco de Sanofi », Le Monde, 11 mars 2018 (lire en ligne [archive])
Notamment par Stop Huntingdon Animal Cruelty (voir un « Compte-rendu d'action en France » [archive]).
Jade Lindgaard, « Des rejets toxiques à des niveaux astronomiques dans l’usine Sanofi de Lacq » [archive], sur Mediapart, 8 juillet 2018 (consulté le 8 juillet 2018)
« Sanofi annonce l'arrêt immédiat de l'activité de son usine fabriquant la Dépakine » [archive], sur francetvinfo.fr, 9 juillet 2018 (consulté le 9 juillet 2018)
« Etats-Unis : Sanofi paye une amende de 25 millions de dollars pour des faits présumés de corruption », Le Monde.fr, 4 septembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 2 septembre 2020)
« SEC Order » [archive], sur sec.gov
Nathalie Coutinet, « Covid-19 : « Le fait que Pfizer ait découvert un vaccin avant Sanofi n’est pas une surprise » » [archive], sur Le Monde, 5 février 2021.
I.B., « Sanofi de belles jambes », Le Canard Enchaîné, no 5231, 10 2021, p. 1.
« Covid : Sanofi va produire le vaccin de Moderna aux Etats-Unis » [archive], sur Les Echos, 26 avril 2021 (consulté le 29 avril 2021)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
:
Principales entreprises pharmaceutiques par chiffre d’affaires (2020)1 |
---|
Principales entreprises de médicaments génériques par ventes (2014)1 |
---|
Entreprises du CAC 40 (janvier 2021) |
---|
Entreprises de l'Euronext 100 (29 mai 2019) |
---|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire