lundi 26 novembre 2018

adressé à l'Elysée - le temps presse, il peut encore être organisé



Le 26/11/2018 à 21:09, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :


Cher Monsieur le Secrétaire général,

1° pourquoi ne réinstituez-vous pas la " planification souple à la 
française " (1945-1997) : l'outil de mise en commun entre tous les 
acteurs politiques, économiques et sociaux des projets, des prévisions 
autant que l'examen ensemble des ressources publiques et "privées". Ses 
diverses commissions permanentes ou ad hoc ont été l'outil des 
rencontres sociales et de tout un climat patronat/syndicats veillé par 
la puissance publique. Plus rien n'est qu'une fois, tout est périodique 
ou du long terme : un plan quadriennal pour un mandat quinquennal, le 
débattre et voter en début de mandat. Evidemment le long terme, notre 
production d'énergie passage du presque-tout-nucléaire au 
presque-tout-renouvelable, cela se programme (rien n'a été sérieux à ce 
propos depuis dix ans, que des échanges en "primaire" des partis...) et 
croire que le changement s'opérera par la modification du comportement 
des usagers et des habitudes par une fiscalité encourageant des 
investissements ou dissuadant de la voiture, est une utopie. Mais 
étapes, perspectives,décidées et vues par tous.

2° " un pacte social pour calmer les gilets jaunes ". Pacte social ne dirait pas bien 
la novation du politique sur laquelle a été élu le Président : 
c'est usé et manque de contenu. Les gilets jaunes, ce sont tous les 
Français, manifestant ou pas qui souhaitent que les gouvernants les 
consultent - avant - et les fassent participer à la prise des décisions. 
Vous ne les discréditerez pas par ce qu'il s'est passé aux 
Champs-Elysées ou les mêlant à Marine Le Pen ou à Jean-Luc Mélenchon. 
Aux divers blocages, on parle beaucoup : celles et ceux de tous âges qui 
sont dans le froid, et celles et ceux en voiture, et qui très souvent 
ont le gilet jaune sur le tableau de bord. Les préfets, qui les 
reçoivent spontanément ou sur ordre, je ne sais... attesteront de leur 
civisme pour la très grande majorité d'entre eux, mais aussi de leur 
rejet d'une manière, pas seulement de les taxer mais de les gouverner.

3° Brexit et Ukraine. La mission historique du Président, c'est de 
pallier ces risques et erreurs. Esprit de défense par un service 
national universel - pas le mensonge des quinze jours - mais deux ans, 
garçons et filles, une année militaire et une année développement. La 
démocratie pour l'Europe : l'élection directe de sa présidente ou de son 
président, et à elle ou lui, archi-légitime alors, la dissuasion nucléaire 
qu'Angleterre et France mettent à sa disposition sans cesser d'en garder 
la possession nationale. Ecrire une nouvelle loi fondamentale à tous, donc avec 
les Britanniques. Depuis son élection, j'en supplie le Président : vous 
en êtes témoin puisque vous voulez bien placer mes lettres sous ses yeux.

Chaleureusement, et pensées pour vous et pour notre Président.

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