jeudi 1 décembre 2016

courriel à l'Elysée : plus que de la tristesse


Le 01/12/2016 à 21:32, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée : plus que de la tristesse

Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

veuillez dire de ma part au Président ma tristesse et combien je regrette qu'il renonce.

Je crois qu'il a été détruit depuis des mois, même des années - très vite dans l'exercice de son mandat - avant de se détruire lui-même par le livre de ses confidences. Ou bien le laissant publier, avait-il déjà renoncé. Je n'ai d'ailleurs toujours pas ce livre.

Certitude : il va être regretté avant même d'avoir quitté physiquement l'Elysée.

Voeux ardents :

1° qu'il ne soutienne personne, PERSONNE, qui que ce soit, dans quelque mouvance que ce soit ;

2° qu'il ne parle plus qu'aux Français, qu'à nous, sur ce que nous sommes et devons/pouvons être : nous faire prendre conscience de ce qu'est le politique et de la dégénérescence dans laquelle est tombée et nous fait tomber la politique ;


3° qu'il lance cette grande initiative pour la novation totale de l'Union européenne, dont je l'ai entretenu depuis le début.

Si - aussi ou enfin - pouvait être légalisé le vote blanc, et imposé un  quorum de participation pour qu'un scrutin dans la sphère publique soit valide, ce serait une immense avancée pour la démocratie chez nous, et donc une marque de reconnaissance pour notre civisme. Car beaucoup sont et seront comme moi : ne vouloir à notre tête aucun, aucune des candidats en lice de quelque mouvance politique que ce soit ou jouant solo.

A vos bons soins, part par la poste demain une lettre pour le Président. Merci de bien vouloir la mettre sous ses yeux, dès que vous sera parvenue.

Très tristement, cher ami.

Me  permettrez-vous de dire - ce que je pense depuis le début ? Si, comme je le lui ai demandé avec constance et également selon mes messages parfois hebdomadaire, le Président m'avait reçu quelques minutes à périodicité fixe, seul à seul, je crois qu'il aurait animé autrement notre pays et nous aurait donné des objectifs, et je suis certain que ces jours-ci je lui aurais fait du bien.

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