jeudi 1 décembre 2016

échange sur un discours de renonciation


Le 01/12/2016 à 23:36, M. a écrit :

     Ciao François, mon copain depuis 42 ans. Tu n'as pas su porter le costume taillé par le Général, tu n'as pas su raconter la France, l'Europe et le monde aux Français; ta politique raisonnable et éclairée n'a pas produit assez vite les résultats dont profitera ton successeur. 
   L'avenir te rendra grâce et cautérisera tes blessures. 
   Tu n'as pas démérité de la République, tu peux partir la tête haute et te trouver une autre vie.

    Il me semble que le "bon choix", comme disait Giscard d'Estaing, est de soutenir Emmanuel Macron, qui a une vision de la société, de bons réflexes (Européen, cohésion sociale, équilibre du territoire, n'oublier personne en route, ne pas toucher à la poule aux œufs d'or), une cohérence globale, une empathie, la jeunesse et l'énergie. 

  Et qui est "en situation" en cette séquence nationale de défiance à l'égard des politiciens professionnels, des vieux responsables politiques, des partis.      
   Même s'il ne l'emporte pas, il peut être un Kennedy français et menacer le Nixon-Fillon qui vous fait peur et finira par faire peur aux électeurs. 

  Laissez tomber Fillon.

  Vos conseils éclairés à Emmanuel Macron auraient de la gueule, si je puis me permettre cette vulgarité. 

    Demandez à le voir, il vous recevra. 

    Vous serez le "sage gaullo-mitterrandiste catho" qui montrera urbi et orbi que malgré toutes ces "tares" vous soutenez la démarche d'un coming man du XXIe siècle. 


Le 02/12/2016 à 07:46, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :

Michel, merci de me lire et d'une certaine manière de m'accompagner. Mais vous n'avez pas compris ma démarche. On ne vaut pas par des idées mais par la force qu'on représente : donc, en démocratie et République, par les voix qu'on recueille. Je me présente - si je le puis - quête des signatures - pour donner à tous (électeurs et candidats) ces idées et pour constituer un réseau continuant de les porter et faire valoir auprès du pouvoir, quel que soit celui/celle qui recevra de l'exercer.

Vous avez assez pratiqué la classe politique pour savoir que chacun y est convaincu de sa supériorité à tous égards, et aussi de la supériorité de ses idées. Alors, les miennes, d'autant qu'elles sont aux antipodes de celles de tous les destinataires imaginables ou battant l'estrade. Le seul qui ait eu considération pur ce que je proposais a été FM. Auparavant j'avais les colonnes du Monde et de la Croix : c'était une force, mais je n'étais lu qu'à cause du vecteur, pas par le contenu de ce qui était publié sous ma signature.

J'ai été décalé d ans le temps pour des raisons toutes personnelles, et initialement je voulais qu'un livre porte ma quête de signatures. Il va se faire en forme de brochure. Rétrospectivement, le livre que j'étais en train d'écrire  - projetant la réélection de FH - s'il était paru il y a quelques mois, aurait aidé celui-ci. Il n'était pas plus médiocre que d'autres qui ont été président, je pense particulièrement  Chirac. Mais il a été trahi et mésestimé de toutes parts, et dans son intimité. Sans doute n'a-t-il pas su choisir ni ses femmes ni la plupart de ses collaborateurs dont Macron et Valls. Ses confidences - que je n'ai pas encore lu - ont été à tous risques parce qu'il se savait déjà détesté, mais pas encore perdu. Il a été assassiné avant de se suicider. Je ne pense pas même qu'il se soit suicidé.

Il va d'ailleurs vivre une très heureuse fin de règne car d'avance il va être vite regretté. Valls, Macron, Fillon, Montebourg, Mélenchon, des bateleurs avec plus ou moins de paillettes.

Instaurer le vote blanc et le quorum de participation. Les Français - j'en suis convaincu - ne veulent aucun des acteurs actuels.

Affection.

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