dimanche 4 décembre 2016

courriel à l'Elysée - être mis, nous tous, devant nos responsabilités



Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

il n'est pas possible que

1° la présidence de la République soit galvaudée ou gaspillé en expédition des affaires courantes pendant six mois et que la France perde ces six mois,

2° la campagne présidentielle soit menée sans une réflexion de tous sur nous-mêmes, et non pas selon un P.M.U. à qui sera élu/élue et selon un ordre du jour rédigé par les candidats probables ou déjà en course.

Le quinquennat a beaucoup usé - en vocabulaire, à ses débuts - du terme et de l'ambition : un choc de ...

Il en faut un maintenant pour que nous réfléchissions sur cette responsabilité, du Président au moindre citoyens, en passant par les élus, les partis,les associations patronales, les syndicats et même les églises.

Que le Président aille donc au bout de la logique de sa renonciation et démissionne. Le scenario est prévu par la Constitution et nous voterons au plus tard dans les trente-cinq jours suivant le constat de la vacance par le Conseil constitutionnel.

Je vous l'ai déjà recommandé. Un avantage de plus : un décalage plus sensible entre l'élection présidentielle et le renouvellement de l'Assemblée nationale. Un commencement de souplesse.

Cette réflexion nationale importe beaucoup plus que le choix d'un/d'une successeur du Président. C'est d'ailleurs cette réflexion intime, personnelle de tous les Français selon notre situation et selon les circonstances qui déterminera une lucidité nationale, désormais intolérante pour tout ce qui sera imposé à faux ou à tort.

Nous n'allons pas nous en sortir par quelque programme que ce soit, mais seulement par un retour à notre maturité. Et il n'y a pas besoin d'incuber des mois ou des années.

Voeux que cela soit.

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