LES FAITS
SUIVEZ LE LIVE DE L'ÉVÉNEMENT
Donald Trump est élu 45e président des Etats-Unis
Le républicain Donald Trump a remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner. Sa rivale démocrate Hillary Clinton en a, elle, remporté 228.
Le Grand Old
Party conserve également le
contrôle de la Chambre des représentants et du Sénat.
Hillary
Clinton a salué la victoire de son adversaire en espérant qu'il "sera un
président qui réussira pour tous les Américains".
Donald Trump a promis d'être "le président de tous les Américains". "L'heure est venue pour l'Amérique de panser les plaies de la division", a-t-il ajouté.
Les réactions internationales sont très nombreuses, entre inquiétude, liesse et stupéfaction. En France, François Hollande a estimé que la victoire de Donald Trump ouvrait "une période d'incertitude".
Lire aussi :
· Notre synthèse : Le triomphe sans appel de Donald Trump
· Notre analyse : L’élection de Donald Trump va être un séisme pour le monde
· Notre éditorial : Présidentielle américaine : la colère a gagné
· Notre reportage : Sidération dans le camp d’Hillary Clinton, la maudite
Le Monde le 10 novembre à 01h05
Nous allons fermer ce live. Merci à tous de l'avoir
suivi.
Le Monde le 10 novembre à 00h52
Notre envoyé spécial Pierre Bouvier est à New York dans les
rangs de la manifestation du "Jour d'après"...
Le Monde le 10 novembre à 00h51
On ne revoit que rarement les perdants des élections
présidentielles américaines revenir au premier plan politique. Pourquoi
Hillary, qui a tout de même obtenu le vote populaire, devrait-elle quitter la
politique ? Est-ce une tradition ou une obligation ?
-QJ
-QJ
Il n'y a aucune obligation. Nixon qui avait perdu contre
Kennedy à la présidentielle de 1960, avait finalement été élu en 1968. Pour ce
qui s'agit de Mme Clinton, celle-ci "cumule" désormais deux échecs :
lors de la primaire démocrate de 2008 face à Barack Obama, puis à cette
élection. N'oublions pas non plus qu'elle est âgée de 67 ans.
Le Monde le 10 novembre à 00h48
Le sénateur du Vermont vient de mettre en ligne sur son site Internet une déclaration
sur la victoire de Donald Trump :
"Donald Trump a entendu la colère d'une classe
moyenne en déclin qui en a assez d'une économie, d'une politique et des médias
régis par l'establishment. Les gens sont fatigués de travailler plus
longtemps pour des salaires plus bas, de voir des emplois décemment
rémunérés délocalisés en Chine et d'autres pays à bas salaires, de voir
des milliardaires ne pas payer pas d'impôt fédéral sur le revenu et de ne
pas être en mesure d'offrir un enseignement universitaire à leurs enfants -
pendant que les riches deviennent chaque jour beaucoup plus riches.
Dans la mesure où M. Trump tient ses engagements sur la
volonté d'adopter des politiques qui améliorent la vie des familles qui
travaillent dans ce pays, moi et d'autres progressistes sommes prêts à
travailler avec lui. Dans la mesure où il poursuit des politiques racistes,
sexistes, xénophobes et anti-environnement, nous nous y opposerons
vigoureusement."
Le Monde le 10 novembre à 00h40
Comment F. Hollande va t'il pouvoir travailler avec D. Trump
? Entre ses propos désobligeants dans le livre "Un président ne devrait
pas dire ça" et sa déclaration il y a quelques semaines expliquant qu'« Il
y a des élections qui vont se produire aux Etats-Unis, une présidente va être
élue" ?
-Jean
-Jean
Le président français n'a effectivement pas mâché ses mots
sur Donald Trump. Lors d’une allocution solennelle, le chef de l'Etat a affirmé
qu'il travaillerait avec le républicain « avec vigilance et
franchise ».
Mais pour leurs relations ne se présentent effectivement pas
sous les meilleures auspices, M. Hollande ayant vertement critiqué M. Trump
dans des propos rapportés dans le livre Un président ne devrait pas
dire ça. Affaire à suivre...
Le Monde le 10 novembre à 00h36
Comment Donald Trump peut il forcer le Mexique à payer le
mur frontalier ?
-thomas
-thomas
Le prochain président américain ne peut pas forcer le
Mexique à payer pour le mur. D'ailleurs, lors de sa visite à Mexico lors de la
campagne fin août, il n’avait pas évoqué ce point crucial. Le président
mexicain avait, après cette rencontre, réaffirmé sur Twitter : « Au début
de la conversation avec Donald Trump j’ai clairement indiqué que le Mexique ne
paierait pas le mur ».
Le Monde le 10 novembre à 00h32
La Maison Blanche a annoncé dans la soirée de
mercredi que le président Barack Obama allait recevoir son successeur Donald
Trump dans le bureau ovale jeudi.
Le Monde le 10 novembre à 00h25
Une photo publiée par Pierre Bouvier (irl)
(@pibzedog) le 9 Nov. 2016 à 15h21 PST
Le Monde le 10 novembre à 00h09
Notre envoyé spécial à New York vous fait suivre les
rassemblements du "jour d'après"
Le Monde le 10 novembre à 00h08
Conformément à l'usage, le président cubain Raul
Castro, dont le pays a rétabli ses relations diplomatiques avec les
Etats-Unis en juillet 2015, a
"envoyé un message de félicitations à M. Donald J. Trump pour son élection
comme président des Etats-Unis", a annoncé mercredi le ministère
des affaires étrangères dans un bref communiqué.
En guise de première réaction à la victoire du magnat de
l'immobilier, La Havane a annoncé mercredi matin dans la presse d'Etat
la tenue, la semaine prochaine, d'exercices militaires "stratégiques"
à l'échelle nationale visant à faire face à une éventuelle invasion.
Ces manœuvres avaient été mises en place pour la première fois au moment de
l'élection du républicain Ronald Reagan en 1980. Les derniers exercices de ce
type s'étaient tenus en 2013.
Donald Trump a laissé entendre qu'il reviendrait
sur certaines concession accordées par son prédécesseur au régime communiste
dans le cadre du spectaculaire dégel lancé fin 2014. Il a également
déclaré qu'il était pour l'instant opposé à la suppression de l'embargo
financier et commercial imposé à l'île depuis 1962. Sa levée dépend toutefois
du Congrès, qui était et reste sous le contrôle des Républicains.
Le Monde le 9 novembre à 23h55
L'expulsion des sans-papiers prendra du temps,
tempère Mexico
L'expulsion des Mexicains en situation irrégulière aux
Etats-Unis s'accélérera peut-être lorsque Donald Trump prendra ses fonctions,
toutefois le processus d'ensemble prendra du temps, a estimé mercredi le
vice-ministre mexicain de l'intérieur chargé de l'immigration.
La victoire surprise de l'homme d'affaires, qui a notamment
promis de rallonger le mur à la frontière, de renvoyer tous les sans-papiers
dans leur pays et de dénoncer l'accord de libre échange nord-américain (Alena),
suscite une profonde inquiétude chez son voisin du sud.
"Il est possible que les expulsions augmentent pour
les Mexicains sans papiers, dont le nombre est estimé à six millions, mais nous
ne pensons pas que cette mesure sera appliquée bientôt ni rapidement",
a déclaré à l'agence Reuters Humberto Roque Villanueva.
"Les Mexicains qui sont là-bas sont utiles à l'économie
nord-américaine et le président Trump, le président élu, devra réaliser les
conséquences économiques d'une telle promesse de campagne."
Le gouvernement, a-t-il ajouté, est prêt à faire pression
sur le Congrès américain et à recourir à tous les moyens légaux pour empêcher
le futur locataire de la Maison Blanche de le contraindre à financer le
chantier de son mur frontalier.
Le Monde le 9 novembre à 23h50
Soutien de Trump, Chris Christie prend le
contrôle des finances d'Atlantic City
L'administration du gouverneur du New Jersey, Chris
Christie, l'un des principaux membres de l'équipe de campagne de Donald Trump,
a pris officiellement mercredi le contrôle des finances d'Atlantic City, une
cité balnéaire de la côte est au bord de la cessation de paiement.
Un accord avait été trouvé fin mai à l'assemblée du New
Jersey concernant un plan de sauvetage de la ville, lequel prévoyait que
l'équipe municipale devait présenter un projet de budget équilibré pour les
cinq années à venir. Mais le projet, présenté fin octobre, a été retoqué par le
département des collectivités de l'Etat, placé sous le contrôle du gouverneur,
Chris Christie.
Personnage de premier plan de la campagne Trump, il pourrait
mener l'équipe de transition, chargée de préparer la prise du pouvoir en
janvier prochain.
Le Monde le 9 novembre à 23h47
Une photo publiée par Pierre Bouvier (irl)
(@pibzedog) le 9 Nov. 2016 à 14h45 PST
Le Monde le 9 novembre à 23h39
Une photo publiée par Pierre Bouvier (irl)
(@pibzedog) le 9 Nov. 2016 à 14h37 PST
Le Monde le 9 novembre à 23h36
Une photo publiée par Pierre Bouvier (irl)
(@pibzedog) le 9 Nov. 2016 à 14h35 PST
Le Monde le 9 novembre à 23h36
Une photo publiée par Pierre Bouvier (irl)
(@pibzedog) le 9 Nov. 2016 à 14h31 PST
Le Monde le 9 novembre à 23h27
Notre envoyé spécial à New York, Pierre Bouvier :
Le Monde le 9 novembre à 23h06
Un terme est apparu sur les réseaux sociaux américains peu
avant l’annonce des résultats définitifs. Il a été retweeté et partagé des
dizaines de milliers de fois, majoritairement par ceux qui étaient abasourdis
et désespérés par l’accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le mot est « white-lash », mélange de « white » (blanc) et
« backlash » (retour de bâton). Comme un cri du cœur autour duquel se sont
ralliés, au moins virtuellement, ceux qui y voient une victoire de « l’Amérique
raciste ».
Le Monde le 9 novembre à 22h44
Notre correspondant à New York, Gilles Paris, résume la situation concernant le vote d'hier :
Donald Trump a récolté moins de voix qu'Hillary
Clinton. Mais comme il s'agit d'un suffrage universel indirect, c'est le nombre
de grands électeurs qui compte et, là, le candidat républicain devance
nettement la démocrate puisqu'il a déjà remporté 290 grands électeurs alors que
270 sont nécessaires pour être élu président. Hillary Clinton, elle a remporté
228 grands électeurs.
Le Monde le 9 novembre à 22h34
Le président mexicain Peña Nieto et Trump vont se rencontrer
Le président mexicain Enrique Peña Nieto et
Donald Trump ont convenu de se rencontrer, a annoncé mercredi à Mexico
le chef d'Etat mexicain, félicitant le président américain nouvellement élu.
Nous avons convenu avec le président élu de nous réunir de
préférence durant la période de transition [avant la prestation de serment en
janvier] pour définir avec clarté la direction que prendra la relation
entre les deux pays."
M. Peña Nieto a qualifié de "cordiale, amicale et
respectueuse" la conversation téléphonique avec celui qui, durant la
campagne, avait copieusement insulté les Mexicains. Les relations ne
promettaient pourtant pas d'être au beau à la suite de la promesse de campagne
de Donald Trump de faire bâtir un mur le long de la frontière mexicaine pour
stopper l’immigration illégale.
Lire aussi notre article : Au Mexique, la victoire de Donald Trump reçue comme une douche froide
Le Monde le 9 novembre à 22h21
Le Monde le 9 novembre à 22h20
Le Monde le 9 novembre à 21h56
J'ai lu que plusieurs manifestations étudiantes avaient eu
lieu, notamment en Californie et en Pensylvannie. Pouvez-vous nous le
confirmer?
-Johi
-Johi
Effectivement, dans la foulée de l'annonce de la victoire de
Donald Trump, plusieurs manifestations ont éclaté dans le pays, notamment à
Portland (Oregon) et à Oackland (Californie). Voici des images de ces
mobilisations :
Les manifestations anti-Trump se multiplient
Le Monde.frA Oakland, Santa Cruz ou Portland, des manifestants
anti-Trump ont fait connaître leur mécontentement dès l’annonce des résultats.
Des manifestations ont également eu lieu en Pennsylvanie, à
l'université de Pittburgh, où des étudiants sont descendus dans la rue, en
appelant à l'unité. A Seattle, une centaine de manifestants s'est
rassemblée dans le quartier de Capitol Hill, bloquant la route et mettant
le feu à des poubelles, rapporte The New York Times.
Le Monde le 9 novembre à 21h41
Les derniers sondages en Floride donnaient Hillary Clinton
en tête avec une légère avance, mais stable. Les démocrates de Floride sont
abasourdis par la victoire de Donald Trump, explique notre correspondant
Nicolas Bourcier dans son reportage.
Le Monde le 9 novembre à 21h16
A plusieurs reprises durant sa campagne, Donald Trump a
critiqué la France. Il en déplore la politique économique et sécuritaire
depuis des années. Pire, depuis les attentats du 13 novembre, pour Donald
Trump, la France rime avec terrorisme.
Voici une vidéo qui résume ce que pense le
futur président américain de l'Hexagone :
Les mots durs du candidat Donald Trump contre la France
Le Monde.fr« La France n’est plus la France », lançait
Donald Trump en Floride, en juillet 2016. Le futur président des
États-Unis a eu plusieurs fois des mots durs contre la politique sécuritaire et
économique de la France.
Voir plus
Le journal
Le journal daté du 10 novembre
En continu
- 07:30 L’actualité américaine en direct
- 07:26 Plongée dans l’Amérique de Trump
- 06:37 Grèce : l’ambassade de France attaquée
- 06:28 Canberra ratifie l’accord de Paris
- 05:10 Le centre pour migrants ouvre à Paris
- 04:38 Etats-Unis : manifestations anti-Trump
- 03:35 Aux Etats-Unis, le jour d’après
- 03:10 Election : les marchés dans le vert
- 01:51 Affaire Apple : l’Irlande fait appel
- 01:22 Les espèces en danger sous-estimées
- 00:18 FMI: des chiffres fiables en Argentine
- 22:58 ETA : M. Irastorza mis en examen
- 22:57 Condamnation définitive d’Andrieux
- 22:31 Paris: vote de 12 dimanches travaillés
- 22:17 Juppé veut « réconcilier » la France
- 22:00 Obama : « Tous dans une seule équipe »
- 21:49 Bercy poursuit Carrefour
- 21:26 Diesel : Renault menacé par la justice
- 21:16 Equipe de France : Umtiti forfait
- 20:22 Le Brexit US, prédit par Michael Moore
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire