samedi 1 octobre 2016

mis en minorité, Pedro Sanchez quitte la tête du Parti socialiste espagnol -- Le Monde.fr avec AFP et Reuters



Plusieurs dirigeants du PSOE critiquaient sa stratégie de blocage du premier ministre conservateur Mariano Rajoy, qui empêche de former un gouvernement.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 01.10.2016 à 20h43 • Mis à jour le 01.10.2016 à 22h40 

Pedro Sanchez, secrétaire général démissionnaire du PSOE, le 26 septembre à Madrid.
La crise politique persistante en Espagne a fait samedi 1er octobre une première victime de poids : le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez, poussé à la démission après avoir été mis en minorité dans les instances dirigeantes du parti.
Pedro Sanchez a été visé mercredi par un coup de force d’une partie de son équipe de direction qui a démissionné en bloc pour le faire tomber. La réunion samedi à huis clos du comité fédéral du parti (sorte de parlement du parti comptant 300 membres) aura eu raison de lui : mis en minorité par 132 voix contre 107 lors d’un vote clôturant une journée de débats houleux, il a avancé dans la foulée sa démission.

Vers un déblocage de la situation politique

Ses opposants s’opposaient à sa stratégie de blocage du Parti populaire conservateur dirigé par Mariano Rajoy, qui tente en vain de former un nouveau gouvernement, en raison du véto des 85 élus socialistes à la chambre des députés. Ce départ ouvre la voie à une abstention des socialistes, qui devrait permettre à M. Rajoy de constituer un gouvernement après neuf mois de blocage.
Les tensions au sein du PSOE avaient également été exacerbées par les défaites électorales historiques subies par le parti depuis que M. Sanchez est arrivé aux commandes, en juillet 2014.
Pedro Sanchez devra être remplacé par une direction intérimaire avant l’organisation d’un congrès extraordinaire que Susana Diaz, présidente de l’exécutif régional d’Andalousie, pourrait aborder en favorite.
Vos réactions (7) Réagir
jea.vie Hier
Il devrait faire du cinéma maintenant, beau mec comme il est!
 
Kohl Sylvie Hier
Le PSOE va t-il se suicider en "cohabitant" avec Rajoy et ses acolytes ? Ou la base va t-elle réagir ? Les barons du parti sont en train de casser la PSOE et d'accentuer la fracture politique "uniquement gauche"-"uniquement droite". Ce qui se produit dans de nombreux pays. La marche de l'entre-deux-guerres se poursuit.
 
Pepita Jimenez Hier
Ouf ! Et un bouchon s'est fait sauter ! Les hommes charismatiques n'existant pas, tout le monde - en démocratie - devrait avoir l'humilité de faire des compromis. Le PSOE ne méritât pas cela. Mais il se récupérera. On se récupère toujours. Parce que ni le P.P. ni Podemos, et encore Ciudadanos, ne sont pas exempts de culpabilité. Des affairistes il y a partout. Il est temps d'avoir un gouvernement. Quitte a qu'il soit incarne par ce nullard de Rajoy.
 
Espingouin Hier
C’était nécessaire. L'Espagne a besoin d'un gouvernement. Les pragmatiques ont gagné sur les Utopie-idéalistes. Bien sur que le P.P. est mouillé dans des scandales. Bien sur que le PSOE méritait mieux. Podemos etait un leurre. Rajoy fera une politique de droite malheureusement. Mais pour le moment l'Espagne se portera mieux, et rentrera dans les clous. Rajoy sait bien que s'il gouverne sa sera avec la "Permission" des autres. L’Épée de Damoclès sur la tête empêchera les dérives exagérées.
 
Deromas Hier
Quelle défaite pour le PSOE qui laisse ainsi au pouvoir un homme Rajoy usé avec un parti le PP corrompu.Certes Podemos ne lui aura pas facilité la tâche mais ces grandes coalitions "à l'allemande" sont une défaite humiliante de toute la gauche européenne. Tout est à reconstruire parce que la stratégie de l'ultra-gauche,Syriza,Varoufakis,Corbyn, Podemos et Mélenchon n'est pas d'arriver au pouvoir mais de bloquer toute évolution de l'idée de gauche en ressassant les vieilles lunes marxistes.

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