mardi 6 septembre 2016

après sa destitution, Dilma Rousseff dénonce « une guerre politique, sale et hypocrite » - entretien exclusif accordé au Monde . 5-6 septembre



LE MONDE | 06.09.2016 à 07h01 • Mis à jour le 06.09.2016 à 12h43 | Par Claire Gatinois (Brasilia, envoyée spéciale)
L’ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff.

Cinq jours après sa destitution, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a reçu, lundi 5 septembre, Le Monde dans le palais présidentiel de l’Alvorada à Brasilia. A la veille de son déménagement vers Porto Alegre, où elle doit retrouver sa famille, l’ancienne guerillera continue de clamer son innocence des accusations de manipulations comptables qui sont, officiellement, à l’origine de sa chute. « Ce processus d’impeachment est une fraude. Une rupture démocratique qui crée un climat d’insécurité au sein des institutions politiques à même d’affecter toute l’Amérique latine », dénonce-t-elle.

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·         Corruption : « Je comprends que les électeurs aient été déçus par tous les partis politiques »

Pour Mme Rousseff, « il y avait une autre motivation » derrière sa destitution : « Celle d’interrompre l’opération Lava Jato, de stopper toutes les investigations liées à la corruption, au blanchiment d’argent, à l’existence de caisses noires [pour le financement de partis et de campagnes électorales]. » Le scandale de corruption « Lava Jato », lié au groupe public pétrolier Petrobras, a touché toute la classe politique brésilienne.
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« Je comprends que les électeurs aient été déçus par tous les partis politiques », explique l’ancienne présidente, qui défend son bilan, et celui de son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva dans le domaine. Pour elle, sans les lois adoptées depuis l’accession au pouvoir de son parti, le Parti des travailleurs, en 2003, « la police ne serait jamais parvenue à remonter le fil du système [de pots-de-vin] au sein de Petrobras ».

·         « Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne »

« L’autre intérêt poursuivi [par ses adversaires] était de mettre en place un agenda néolibéral, qui n’était pas prévu dans mon programme », explique également Mme Rousseff : « Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne. Le groupe des plus riches, les médias, détenus par 100 familles [qui ont, selon la présidente, contribué à véhiculer une information biaisée]. »
Trahie par ses alliés du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre, dont est issu son successeur Michel Temer), elle regrette « le système politique brésilien, avec trente-cinq partis, [qui] oblige à ces alliances ». Et reconnaît son incapacité à obtenir une réforme, en 2013 : « C’est comme si vous demandiez à un renard de protéger le poulailler. »

·         « Je n’ai cessé de faire l’objet de remarques machistes »

L’ancienne cheffe de l’Etat évoque enfin les « remarques machistes » qu’elle a dû essuyer : « On a d’abord dit que j’étais dure (...). Puis on a voulu faire de moi une femme fragile, malade, déprimée. »
Mais pour elle, ce revers « n’est pas une fin » : « La résistance doit se faire par la critique, le débat politique. C’est le début d’une lutte. Je suis optimiste, l’indignation est plus vive au Brésil aujourd’hui. Le pays va grandir. »
 Claire Gatinois (Brasilia, envoyée spéciale)
Journaliste au Monde
Vos réactions (8) Réagir
ERIC V 06/09/2016 - 14h43
Peut-être innocente mais très très maladroite la Dilma. Ouvrir la porte à Lula au moment où celui-ci se faisait inculpé, ce n’était pas très malin. Quant à Lula, une nouvelle démonstration que le pouvoir corrompt, il est allé chercher des sous dans des coins sombres pour répondre aux demandes de ses électeurs (et aussi il n’a pas su contrôler ses proches semblerait-il).
 
MARIE Michel 06/09/2016 - 12h20
Il y a 2 grosses erreurs dans cet article : 1- Les médias brésiliens sont détenus par 5 (CINQ) familles (et non 100, comme vous l'avez écrit ci-dessus. 2- Le PSDB n'a jamais été allié au PT ni à Dilma Rousseff (et de plus il n'est pas du tout un parti de centre gauche).
 
Granier Bernard 06/09/2016 - 09h00
Vous dites "trahie par ses alliés, le PSDB et le PMDB" ? Depuis quand le PSDB est-il l'allié du PT ? Pour rappel, le candidat du PSDB Aécio Neves a perdu l'élection au deuxième tour face à Dilma en 2014 et depuis ce jour a tout fait pour l'écarter du pouvoir. Ces deux partis sont ennemis depuis des années. Merci de corriger cette aberration.
 
m. - pour qui roule le monde ? 06/09/2016 - 08h51
Après avoir tiré à boulets rouges sur tout ce qui ressemblait à un minimum de redistribution de la rente pétrolière (les premières années Chavez), l'enthousiasme pour la victoire de macri en Argentine et le lâchage en pleine règle de roussef face aux manigances d'une clique d'oligarques corrompus ne cesse de me questionner sur la ligne éditoriale de ce journal à propos de l'Amérique latine
 
ARARAT 06/09/2016 - 09h59
Bien de votre avis, les approximations diluent l'influence & le rôle des oligarchies ( agro-industrie,ressources minières, BTP) dans la destitution de Dilma Roussef. La corruption sévit partout au Brésil, pas seulement du côté des amis de Lula. Pourquoi moins de sérieux dans le traitement de l'info en Amérique latine ( paix en Colombie dossier mis à part, excellente analyse) que dans le reste du monde?
 
moronslapper 06/09/2016 - 08h22
Tenez bon Dilma Rousseff ! On est tous avec vous face aux oligarques qui ont fait fortune sous la dictature militaire d'extrême droite.
 
ALAIN-MICHEL SEUX 06/09/2016 - 11h55
veuillez ne pas parler en mon nom, je ne vous en ai jamais donné l'autorisation, surtout pour un sujet dont votre avis est le contraire du mien.

*
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Dilma Rousseff : « Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne »

LE MONDE | 06.09.2016 à 06h51 • Mis à jour le 06.09.2016 à 11h20 | Propos recueillis par Claire Gatinois (Brasilia, envoyée spéciale)
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Cinq jours après sa destitution, l’ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a reçu Le Monde, lundi 5 septembre, dans la résidence présidentielle de l’Alvorada, à Brasilia. A la veille de son déménagement vers Porto Alegre, où elle doit retrouver sa famille, l’ancienne guerillera continue de clamer son innocence.
Votre destitution s’est déroulée dans un climat de profonde crise économique et de scandales de corruption éclaboussant les partis politiques dont le vôtre, le Parti des travailleurs (PT, gauche). Quel regard portez-vous sur le jugement du Sénat ?
Les arguments qui ont mené à ma destitution sont des prétextes. Le fait d’avoir été destituée sans perdre mes droits politiques [elle peut se présenter à de nouvelles élections, contrairement à la procédure habituelle] démontre qu’il n’y a pas de logique dans ce processus sans fondement juridique. Pour justifier mon impeachment, on a dû évoquer d’autres motifs, comme « un ensemble d’actions » [de sa politique]. Cela n’est pas permis dans la Constitution brésilienne. Ce n’est pas à quatre-vingt-un sénateurs de juger ma politique, mais à la population tout entière, par des élections directes.
En réalité, je crois qu’il y avait une autre motivation derrière cela, qui est celle d’interrompre l’opération « Lava Jato » [« lavage express »], de stopper toutes les investigations liées à la corruption, au blanchiment d’argent, à l’existence de caisses noires [pour le financement de partis et de campagnes électorales]. Rien de cela ne...
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Dilma Rousseff : « Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne »

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Dilma Rousseff : « Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne »

LE MONDE | 06.09.2016 à 06h51 • Mis à jour le 06.09.2016 à 11h20 | Propos recueillis par Claire Gatinois (Brasilia, envoyée spéciale)
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Cinq jours après sa destitution, l’ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a reçu Le Monde, lundi 5 septembre, dans la résidence présidentielle de l’Alvorada, à Brasilia. A la veille de son déménagement vers Porto Alegre, où elle doit retrouver sa famille, l’ancienne guerillera continue de clamer son innocence.
Votre destitution s’est déroulée dans un climat de profonde crise économique et de scandales de corruption éclaboussant les partis politiques dont le vôtre, le Parti des travailleurs (PT, gauche). Quel regard portez-vous sur le jugement du Sénat ?
Les arguments qui ont mené à ma destitution sont des prétextes. Le fait d’avoir été destituée sans perdre mes droits politiques [elle peut se présenter à de nouvelles élections, contrairement à la procédure habituelle] démontre qu’il n’y a pas de logique dans ce processus sans fondement juridique. Pour justifier mon impeachment, on a dû évoquer d’autres motifs, comme « un ensemble d’actions » [de sa politique]. Cela n’est pas permis dans la Constitution brésilienne. Ce n’est pas à quatre-vingt-un sénateurs de juger ma politique, mais à la population tout entière, par des élections directes.
En réalité, je crois qu’il y avait une autre motivation derrière cela, qui est celle d’interrompre l’opération « Lava Jato » [« lavage express »], de stopper toutes les investigations liées à la corruption, au blanchiment d’argent, à l’existence de caisses noires [pour le financement de partis et de campagnes électorales]. Rien de cela ne justifie que des putschistes renversent un gouvernement pour empêcher l’hémorragie [politique] liée à « Lava Jato ». L’autre intérêt poursuivi était de mettre en place un agenda néolibéral, qui n’était pas prévu dans mon programme. Ce processus d’impeachment est une fraude. Une rupture démocratique qui crée un climat d’insécurité au sein des institutions politiques, à même d’affecter toute l’Amérique latine.
Peu de temps avant votre jugement, vous avez plaidé pour organiser un plébiscite afin d’organiser de nouvelles élections. Le PT vous a désapprouvée. Vous a-t-il abandonnée ?
Non, je n’ai pas été abandonnée. Vendredi, le PT s’est rallié à cette idée.
Votre popularité a plongé sous les 10 %. Une partie de ce rejet fut-elle liée à votre gestion économique du pays, qui n’a su empêcher la récession et le chômage ?
La crise économique a atteint en 2014 les pays émergents : le Brésil, mais aussi la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud. L’une des réactions à la crise était de faire une politique de rigueur, non pour couper dans les programmes sociaux, mais pour les préserver. Le Brésil avait et a tous les moyens de surmonter cette crise : d’importantes réserves, des investissements directs étrangers, et hormis un problème budgétaire, pas de déséquilibres majeurs. Mais il y a eu un sabotage politique visant à créer un environnement favorable à l’impeachment, empêchant le Congrès d’adopter les mesures importantes. En février, la Chambre des députés s’est mise en grève. Je n’avais jamais vu ça ! L’économiste américain Joseph Stiglitz lui-même a expliqué lors d’une table ronde l’importance du facteur politique dans l’aggravation de cette crise.
Qui étaient les acteurs de ce processus, que vous dénoncez ?
Les protagonistes de cette destitution sont l’oligarchie brésilienne. Le groupe des plus riches, les médias, détenus par cent familles [qui ont, selon la présidente, contribué à véhiculer une information biaisée] et deux partis, le Parti social-démocrate brésilien [PSDB, centre gauche] qui a perdu quatre élections présidentielles et n’avait pas d’espoir, selon les sondages d’opinion, de gagner celle de 2018 avec son programme ultralibéral, et, d’un autre côté, le Parti du mouvement démocratique brésilien [PMDB, centre] et en particulier Eduardo Cunha [ancien président de la Chambre des députés, qui a lancé l’ouverture du processus d’impeachment en décembre 2015].
Une partie des acteurs-clés de votre impeachment, notamment Eduardo Cunha, du PMDB, étaient des alliés du PT ?
Le PMDB a été un parti fondamental dans le processus de redémocratisation du Brésil après la dictature. Mais, au fil des années, certains segments du PMDB, dont Eduardo Cunha fut l’un des leaders, sont devenus ultraconservateurs sur les questions sociales et morales, et ultralibéraux sur les thèmes économiques. L’alliance est devenue contradictoire avec le PT. Mais le système politique brésilien, avec trente-cinq partis, oblige à ces alliances.
Pourquoi n’avoir pas mené la réforme politique promise pour éviter ces « amitiés » contre nature ?
J’ai tenté de proposer une réforme politique en 2013 après les manifestations, à travers la mise en place d’une Assemblée constituante exclusive. Cette idée n’a pas été acceptée par le Congrès. C’est comme si vous demandiez à un renard de protéger le poulailler.
Les manifestations réclamant votre destitution ont démarré avec la mise au jour du scandale de corruption lié au groupe public pétrolier Petrobras, impliquant notamment le PT. Comprenez-vous cette colère ?
Je comprends que les électeurs aient été déçus par tous les partis politiques. Mais l’erreur est de transformer « Lava Jato » en un instrument contre le PT. Qui fait des erreurs paie. Mais on ne peut pas incriminer seulement le PT. C’est une guerre politique, sale et hypocrite. Pour lutter contre la corruption, il faut des lois et des institutions. Jusqu’à l’arrivée de Lula [Luiz Inacio Lula da Silva, président de 2003 à 2010], le thème de la corruption était quelque chose d’intouchable. Diverses lois ont été faites sous son mandat. Et, sous mon gouvernement, nous avons mis en place une loi punissant le corrupteur comme le corrompu, et avons autorisé la delaçao premiada, la collaboration des prévenus avec la justice contre remise de peine, sans laquelle la police ne serait jamais parvenue à remonter le fil du système [de pots-de-vin] au sein de Petrobras.
Votre départ de la présidence met-il fin à une parenthèse ouverte en 2003 avec le PT et l’élection de Lula ?
Pour nous tous, c’est un moment de réflexion. Mais ce n’est pas une fin. La démocratie n’est pas garantie, elle est de notre responsabilité. La résistance doit se faire par la critique, le débat politique. C’est le début d’une lutte. Je suis optimiste, l’indignation est plus vive au Brésil aujourd’hui. Le pays va grandir. Je vois déjà des mouvements sociaux qui se mettent en place, mobilisant la jeunesse, les femmes. Le Brésil est en train de se transformer.
Le fait d’être une femme a-t-il pesé dans votre destitution ?
Je n’ai cessé de faire l’objet de remarques machistes. On a d’abord dit que j’étais dure, tentant de me déshumaniser. Puis on a voulu faire de moi une femme fragile, malade, déprimée, au bord de la démission. Aurait-on dit cela d’un homme ?
Pourriez-vous théoriquement vous représenter en 2018 ? Quels sont vos projets politiques ?
Je réfléchis.

 Claire Gatinois (Brasilia, envoyée spéciale)
Journaliste au Monde
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Eric R 06/09/2016 - 12h58
Comme toujours, hélas ! Il faut bien se dire que, s'il y a des démocratures dans le monde .. il y a aussi des oligocraties ;-(
 
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Dominique Greusard 06/09/2016 - 12h12
Malheureusement, elle a raison sur presque tout. C'est même étonnant de lucidité dans sa position. Malheureusement aussi, ceci n'a été possible que parce qu'elle a perdu beaucoup de ses soutiens, notamment populaires. Le système politique brésilien doit se réformer. Ce n'est pas avec Michel Temer qu'il le fera.
 
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la politique au doigt mouillé 06/09/2016 - 13h36
Heureusement que vous êtes là pour nous dire ce qu'il faut penser. Des gens comme vous sont précieux, il en existe dans de nombreux domaines, particulièrement en politique. Chacun sait, dans ce domaine, que l'impartialité et le rationnel sont la règle. Néanmoins, je voudrais quand même signaler que s'intituler "Parti des Travailleurs" (PT) sous entend que les autres ne travaillent pas. Ce qui est une provocation.
 
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Benjamin 06/09/2016 - 14h27
@la politique Ce nom de parti est pourtant tellement approprié au Brésil, par opposition à la petite minorité oisive à l'héritage financier douteux voire criminel qui use de tous ses pouvoirs pour rester en place et propager son narcissisme creux. Courage à ceux qui résistent et se battent pour aller au delà de l'ignorance dans laquelle on veut les maintenir!
 
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Coraçao Do Brasil 06/09/2016 - 12h12
Que c'est triste... Cette femme n'a aucun amour ni pour le Brésil ni pour les Brésiliens. Si elle avait un minimum d'humilité et d'intégrité, ne serait-ce que le minimum du minimum, elle aurait accepté de sortir du pouvoir bien avant son jugement. Tout ce qui compte pour elle c'est avoir le pouvoir et en faire mauvais usage (corruption, asservissement, endoctrinement, manœuvres politiques douteuses). Et maintenant elle essaye de manipuler les médias internationationaux. Qu'elle aille au diable !
 
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Français de Rio 06/09/2016 - 16h46
C'est vous qui devriez aller au diable. La manipulation honteuse des médias, c'est une vieille tradition active au Brésil. L'empire Globo (co-responsable du coup d'Etat) continue de nier qu'il s'agit d'un "golpe" alors que c'est une évidence. Tous les grands journaux étrangers, sans exception! parlent de golpe. La corruption de l'oligarchie brésilienne n'a pas de limite. Les seuls à avoir fait voter des lois anticorruption, pour la première fois dans l'histoire du pays, ce sont Dilma et Lula!
 
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joelle koenig 06/09/2016 - 11h46
D'après le New Yorker du1/09/16, Dilma Roussef n'a PAS été accuséé d'enrichissement personnnel et seuls 49% des brésiliens croient que la procedure d'impeachment a obéi à des normes constitutionnelles. Elle a eté destituée par l'armée en collusion avec les élites politiques. remplacée par Michel Temer qui est impliqué dans le scandale de corruption lié à Petrobras avec un programme qui n'a pas le soutien des électeurs (réducrion des dépenses de santé et d'education)
 
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COLAS CHRISTIAN 06/09/2016 - 10h58
No Brasil o tpo das oligarquias no poder e do clientelismo voltou com a chegada de Temer e do gvo branco-rico-tradicional d'ele. E um retrocesso terrivel. Nao acredito que a sociedade pode aceitar, nem aguentar. Basta ver como os filhos da classe media (que manifestou contra Dilma) estao na rua contra o golpe. A contestaçao da ordem politica començou na primaveira de 2013 com o "Pass-livre". Dilma fez a proposta d'uma Constituente, claro que o Congresso negou : nao ia atirar uma bala no pé !
 
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Alain Bouley 06/09/2016 - 15h20
Votre portugais ressemble à du charabia, il serait temps de reprendre des cours!

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Eric R 06/09/2016 - 12h58
Comme toujours, hélas ! Il faut bien se dire que, s'il y a des démocratures dans le monde .. il y a aussi des oligocraties ;-(
 
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Dominique Greusard 06/09/2016 - 12h12
Malheureusement, elle a raison sur presque tout. C'est même étonnant de lucidité dans sa position. Malheureusement aussi, ceci n'a été possible que parce qu'elle a perdu beaucoup de ses soutiens, notamment populaires. Le système politique brésilien doit se réformer. Ce n'est pas avec Michel Temer qu'il le fera.
 
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la politique au doigt mouillé 06/09/2016 - 13h36
Heureusement que vous êtes là pour nous dire ce qu'il faut penser. Des gens comme vous sont précieux, il en existe dans de nombreux domaines, particulièrement en politique. Chacun sait, dans ce domaine, que l'impartialité et le rationnel sont la règle. Néanmoins, je voudrais quand même signaler que s'intituler "Parti des Travailleurs" (PT) sous entend que les autres ne travaillent pas. Ce qui est une provocation.
 
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Benjamin 06/09/2016 - 14h27
@la politique Ce nom de parti est pourtant tellement approprié au Brésil, par opposition à la petite minorité oisive à l'héritage financier douteux voire criminel qui use de tous ses pouvoirs pour rester en place et propager son narcissisme creux. Courage à ceux qui résistent et se battent pour aller au delà de l'ignorance dans laquelle on veut les maintenir!
 
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Coraçao Do Brasil 06/09/2016 - 12h12
Que c'est triste... Cette femme n'a aucun amour ni pour le Brésil ni pour les Brésiliens. Si elle avait un minimum d'humilité et d'intégrité, ne serait-ce que le minimum du minimum, elle aurait accepté de sortir du pouvoir bien avant son jugement. Tout ce qui compte pour elle c'est avoir le pouvoir et en faire mauvais usage (corruption, asservissement, endoctrinement, manœuvres politiques douteuses). Et maintenant elle essaye de manipuler les médias internationationaux. Qu'elle aille au diable !
 
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joelle koenig 06/09/2016 - 11h46
D'après le New Yorker du1/09/16, Dilma Roussef n'a PAS été accuséé d'enrichissement personnnel et seuls 49% des brésiliens croient que la procedure d'impeachment a obéi à des normes constitutionnelles. Elle a eté destituée par l'armée en collusion avec les élites politiques. remplacée par Michel Temer qui est impliqué dans le scandale de corruption lié à Petrobras avec un programme qui n'a pas le soutien des électeurs (réducrion des dépenses de santé et d'education)
 
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COLAS CHRISTIAN 06/09/2016 - 10h58
No Brasil o tpo das oligarquias no poder e do clientelismo voltou com a chegada de Temer e do gvo branco-rico-tradicional d'ele. E um retrocesso terrivel. Nao acredito que a sociedade pode aceitar, nem aguentar. Basta ver como os filhos da classe media (que manifestou contra Dilma) estao na rua contra o golpe. A contestaçao da ordem politica començou na primaveira de 2013 com o "Pass-livre". Dilma fez a proposta d'uma Constituente, claro que o Congresso negou : nao ia atirar uma bala no pé !
 
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Alain Bouley 06/09/2016 - 15h20
Votre portugais ressemble à du charabia, il serait temps de reprendre des cours!

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