La tranquillité
par cécité, telle qu'elle nous est inoculée 1° par un
candidat à sa réélection ne faisant pas campagne, puis par
un président de la République se montrant indifférent au
renouvellement de l'Assemblée nationale et 2° par des
oppositions présentant des programme, des menus sans dire
l'enjeu ni qualifier ce combat qui devrait être la
dénonciation d'une dictature de fait. L'inconscience par
refus de constater les évidences : les Etats européens
n'ont toujours ni représentation ni défense commune et se
sont laissés démembrer par le retrait de la Grande-Bretagne
de l'Union européenne ; la guerre en Ukraine n'est pas une
confrontation Est-Ouest à l'ancienne, mais une guerre
d'indépendance appelant les Européens à se vouloir et à
s'organiser à peine de mort collective.
Dans ces
circonstances, qui sont toutes d'urgence et requièrent de
l'expression, de la synthèse au contraire des caricatures et
des routines, je me trouve personnellement en complète
communion avec ce coup de vent énorme de l'Histoire - de la
Pentecôte contemporaine - mais démuni : à soixante-dix neuf
ans et deux mois, je ne me remets pas du corona virus, la
fatigue me tient et exige de moi bien plus de volonté pour
ce que je dois commettre : témoignages et réflexions que je
ne vois ni n'entends de qui que ce soit. Et je n'ai plus
aucune tribune depuis vingt-cinq ans. J'ai résolu de
continuer d'adresser des propositions d'articles à la presse
écrite quotidienne nationale et régionale, et des
considérations et suggestions aux parlementaires.
Et il y a vous...
ce courriel-partage, naguère quotidien... Ces
dernières semaines : il a déposé en nous, la parole de
réconciliation, le 4 Avril ; afin de rassembler dans
l'unité, le 10 Avril ; il s'est toujours souvenu de
son alliance, le 20 Avril ; vous avez tué le prince de
la vie, le 24 Avril ; mon nom accroît sa vigueur,
le 12 Mai.
En pièces jointes,
je vous donne d'abord l'entretien d'Emmanuel Macron accordé
à la presse régionale le 3 Juin : il permet la synthèse de
tout ce qui devrait être dénoncé de lui par rapport à sa
fonction, aux nécessités françaises et européennes, à tout
fonctionnement intellectuel, à toute éthique. Puis la
composition du nouveau gouvernement, les notices
wikipédia des Premières ministres envisagées puis de celle
finalement nommée, et des ministres à remarquer. Enfin et
surtout, d'autant que les 26 Mai et le 2 Juin derniers,
c'étaient les vingt ans de leur mort : mes mentors, Michel
Jobert (un an ministre des Affaires étrangères et qui
m'accueillit dès lors et jusqu'à sa mort), Jacques Fauvet
(directeur du Monde de 1969 à 1982, premier et
capital successeur du fondateur Hubert Beuve-Méry),
d'exceptionnels amis et modèles. Que de telles personnalités
ne soient plus actuelles, dit la réalité de notre désuétude.
La mémoire d'Ephrem le syriaque, contemporain de Dioclétien
et de Constantin, rayonnant en Mésopotamie face aux Perses,
montre ce que l'Eglise chrétienne a perdu avec l'Irak et la
Syrie, ces quine dernières années.
Une réflexion qui
vous est peut-être venue en regardant les fêtes du jubilé de
la reine Elisabeth II : la leçon royale. Elle
m'habite depuis longtemps. Je vous la présente prochanement.
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