samedi 11 juin 2022

actualité en "couverture" du courriel-partage - donné en paroisse virtuelle

 


La tranquillité par cécité, telle qu'elle nous est inoculée 1° par un candidat à sa réélection ne faisant pas campagne, puis par un président de la République se montrant indifférent au renouvellement de l'Assemblée nationale et 2° par des oppositions présentant des programme, des menus sans dire l'enjeu ni qualifier ce combat qui devrait être la dénonciation d'une dictature de fait. L'inconscience par refus de constater les évidences : les Etats européens n'ont toujours ni représentation ni défense commune et se sont laissés démembrer par le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne ; la guerre en Ukraine n'est pas une confrontation Est-Ouest à l'ancienne, mais une guerre d'indépendance appelant les Européens à se vouloir et à s'organiser à peine de mort collective.
Dans ces circonstances, qui sont toutes d'urgence et requièrent de l'expression, de la synthèse au contraire des caricatures et des routines, je me trouve personnellement en complète communion avec ce coup de vent énorme de l'Histoire - de la Pentecôte contemporaine - mais démuni : à soixante-dix neuf ans et deux mois, je ne me remets pas du corona virus, la fatigue me tient et exige de moi bien plus de volonté pour ce que je dois commettre : témoignages et réflexions que je ne vois ni n'entends de qui que ce soit. Et je n'ai plus aucune tribune depuis vingt-cinq ans. J'ai résolu de continuer d'adresser des propositions d'articles à la presse écrite quotidienne nationale et régionale, et des considérations et suggestions aux parlementaires.
Et il y a vous... ce courriel-partage, naguère quotidien... Ces dernières semaines : il a déposé en nous, la parole de réconciliation, le 4 Avril ; afin de rassembler dans l'unité, le 10 Avril ; il s'est toujours souvenu de son alliance, le 20 Avril ; vous avez tué le prince de la vie, le 24 Avril ; mon nom accroît sa vigueur, le 12 Mai.

En pièces jointes, je vous donne d'abord l'entretien d'Emmanuel Macron accordé à la presse régionale le 3 Juin : il permet la synthèse de tout ce qui devrait être dénoncé de lui par rapport à sa fonction, aux nécessités françaises et européennes, à tout fonctionnement intellectuel, à toute éthique. Puis la composition du nouveau gouvernement, les notices wikipédia des Premières ministres envisagées puis de celle finalement nommée, et des ministres à remarquer. Enfin et surtout, d'autant que les 26 Mai et le 2 Juin derniers, c'étaient les vingt ans de leur mort : mes mentors, Michel Jobert (un an ministre des Affaires étrangères et qui m'accueillit dès lors et jusqu'à sa mort), Jacques Fauvet (directeur du Monde de 1969 à 1982, premier et capital successeur du fondateur Hubert Beuve-Méry), d'exceptionnels amis et modèles. Que de telles personnalités ne soient plus actuelles, dit la réalité de notre désuétude. La mémoire d'Ephrem le syriaque, contemporain de Dioclétien et de Constantin, rayonnant en Mésopotamie face aux Perses, montre ce que l'Eglise chrétienne a perdu avec l'Irak et la Syrie, ces quine dernières années.

Une réflexion qui vous est peut-être venue en regardant les fêtes du jubilé de la reine Elisabeth II : la leçon royale. Elle m'habite depuis longtemps. Je vous la présente prochanement.


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