mercredi 2 novembre 2016

migrants : pour le pape, les gouvernements doivent être prudents - A.F.P. & Le Point


 


Le pape François a demandé une ouverture pour les réfugiés, mais a aussi reconnu que les gouvernements devaient calculer leur capacité d'accueil.

Source AFP
Modifié le 02/11/2016 à 06:12 - Publié le 01/11/2016 à 19:58 | Le Point.fr

Le pape s'exprimait pendant son retour d'un déplacement en Suède. 

Le pape s'exprimait pendant son retour d'un déplacement en Suède.  © AFP PHOTO/OSSERVATORE ROMANO/ AFP PHOTO/OSSERVATORE ROMANO
Le pape François, qui n'a de cesse d'appeler l'Europe à ouvrir ses portes aux réfugiés, a reconnu mardi que les gouvernements avaient le droit de calculer avec prudence leur capacité d'accueil afin de réellement intégrer ces étrangers. « Je crois qu'en théorie, on ne peut pas fermer son cœur à un réfugié », a déclaré le pape François, s'exprimant dans l'avion qui le ramenait d'un déplacement en Suède. « Les gouvernants doivent être très ouverts à les recevoir, mais aussi faire des calculs sur leur accueil, parce qu'on doit non seulement accueillir un réfugié, mais aussi l'intégrer », a-t-il ajouté. « Il n'est pas humain de fermer les portes et les cœurs, et à la longue, ça se paie politiquement. Tout comme peut se payer politiquement une imprudence dans les calculs, en recevant plus de personnes qu'on ne peut en intégrer », a insisté le pontife argentin en admettant que chaque pays avait sa propre capacité d'intégration.
« Le plus mauvais conseiller pour les pays qui tendent à fermer les frontières est la peur. Le meilleur conseiller est la prudence », a encore affirmé le pape. Il a également fait une distinction entre « migrants » et « réfugiés ». « Les migrants doivent être traités avec certaines règles, parce que migrer est un droit, mais un droit très réglementé. En revanche, être réfugié provient d'une situation de guerre, d'angoisse, de faim, d'une situation terrible et le statut de réfugié a besoin de plus de soins, plus de travail. » Reste que le danger pour réfugiés et migrants est le même lorsqu'ils ne sont pas intégrés : « Ils entrent dans un ghetto. » « Et une culture qui ne se développe pas par rapport à une autre culture, c'est dangereux », a estimé François.

La longue tradition d'accueil de la Suède

Le pape est rentré dimanche d'un déplacement en Suède, un petit pays qui a une longue tradition d'accueil et a accepté 245 000 réfugiés entre 2014 et 2015. Il a participé lundi à une commémoration des 500 ans de la Réforme de Luther, puis a célébré la messe de la Toussaint avec la petite communauté catholique du pays. Cette dernière est essentiellement composée de fidèles d'origine étrangère arrivés par différentes vagues dans le pays.
En Suède, il s'est entretenu avec un fonctionnaire du gouvernement, qui a évoqué les difficultés de son pays, face à l'afflux actuel, pour organiser l'accueil des réfugiés, leur trouver un logement, une école ou un travail. « Je ne crois pas que la Suède diminue sa capacité d'accueil par égoïsme », a commenté le pape. « Tant de personnes ont la Suède en ligne de mire, parce qu'elles connaissent sa tradition d'accueil, mais en matière d'organisation il n'y a plus le temps nécessaire pour s'occuper de tout le monde », a-t-il expliqué.
L'avenir
D'accord, tout il était beau, ils sont partis, mais où ? Ça on ne le dit pas, c'est pourtant cette suite qui interpelle. On citait sur E1 ce matin le cas d'un groupe d'une quarantaine mineurs isolés, dont environ la moitié était déjà repartis, évaporés dans la nature, vers Calais...
Rien n'est résolu : intégrés ? : plutôt "Cocoonés". Mais ce n'est qu'un commencement, et que sera leur devenir ? Quel autre moyen de subsistance que les aides pour ces jeunes hommes, qui ne le resteront pas longtemps ?
Et ce kaléidoscope de différentes origines et nationalités risque d'importer des conflits, et x problèmes de coexistence avec nous, et entre eux...
Tout n'est pas si rose, allons il ne faut pas nous jouer la flûte enchantée
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Par pigeon2012 le 02/11/2016 à 10:37
Principe de réalité et de sagesse... Enfin !
Il faut d'abord gérer avec humanité et clairvoyance le stock avant d'ouvrir la porte à de nouveaux entrants, et bien distinguer les réfugiés de guerre qui ont vocation à retourner dans leur pays à la fin du conflit et à le défendre de l'extérieur, et les migrants économiques dont nombre d'entre eux ont vocation à développer leur pays (leurs gouvernements doivent en créer les conditions et lutter contre la corruption et l'esclavage des temps modernes). Chacun répond à des attitudes différentes. Une fois de plus la générosité doit veiller à l'équilibre de la société pour rester une valeur de la République. Le Pape s'honore de cette analyse humaniste et réaliste.
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Par Chaz 44 le 02/11/2016 à 10:25
Nombreux seront...
... Les mécréants à reconnaitre que le pape a raison.
Pourtant, les "Gauchistes" dans leur majorité voudront faire preuve de charité chrétienne (!) et passeront outre sur ces recommandations !
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Par nixnuttz14 le 02/11/2016 à 09:39
Il serait temps
Le père François vient de découvrir qu'il vivait en Europe où un grand chambardement est en train de submerger toutes les théories gnangnan en vogue dans les pays où la lâchitude est devenue la règle (Hollande aujourd'hui, Juppé demain, youpi !)
On aurait attendu qu'il se renseigne un peu avant de traverser l'Atlantique, non ?
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Par guy bernard le 02/11/2016 à 06:41
Le Pape doit avoir un discours positif, même si ce qu'il dit est pertinent.
Petit rappel pour le Pape (Ecclesiaste, chapitre 12).
3 C’est le moment où fléchissent les gardiens de la maison, où se tordent les lutteurs vigoureux, où les meunières, devenues rares, restent oisives, et où celles qui regardent par les lucarnes voient trouble ;
4 où les portes, ouvrant sur le dehors, se ferment, tandis que s’affaiblit le bruit du moulin, devenu semblable à la voix d’un passereau, et où s’éteignent toutes les modulations du chant ;
5 où l’on s’effraie de toute montée, où la route est pleine d’alarmes, où l’amandier fleurit, où une sauterelle paraît un pesant fardeau, et où les câpres demeurent impuissantes, car déjà l’homme se dirige vers sa demeure éternelle, et les pleureurs rôdent sur la place.
le Pape doit avoir un discours positif, même si ce qu'il dit est pertinent.
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Par leinuo88 le 02/11/2016 à 06:08
La france a déjà dépassé le seuil que la prudence nous recommandait
La france a déjà dépassé le seuil que la prudence nous recommandait pour les migrants d'Afrique et du moyen orient... Voir les problèmes d'intégration dans les banlieues.
Pour les Viêt/Chinois, ils nous prouvent tout les jours qu'ils bossent, ne font pas de délinquances, et s'intègrent. On a de ce côté encore un peu de marge avant d'arriver ou la prudence nous demande d'arrêter.
Alors que font nos gouvernements ?
Ils laissent aller sans aucune prudence, et taxent de raciste toute personne appelant à la prudence. Bref, ils attendent que ça craque et espèrent que ça craquera sous le prochain gouvernement et non le leur.
Alors je dis comme le papa prudence, que la france intègre déjà ceux qui sont la avant de faire venir plus de monde.
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Par Maere le 02/11/2016 à 01:15
BRAVO !
BRAVO à notre Pape au grand Coeur qui sait garder les pieds sur terre ! Accueillir c'est un Devoir MAIS il faut rester dans le calcul de nos possibilités d'accueil. ON DOIT POUVOIR OUVRIR NOS BRAS SEULEMENT SI NOUS POUVONS OFFRIR INTÉGRATION, TOIT, TRAVAIL ET FRATERNITÉ !

Maëre
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Par Nikolus le 01/11/2016 à 23:33
Le pape ?
Il ne baise plus les pieds des migrants musulmans ? Il a fait une découverte ? Entre les utopies dangereuses et le réel, il y a une différence. Sa haine anti occidentale l'a aveuglé. Cet homme n'est pas vraiment un sage malgré sa position.
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Par MissPic le 01/11/2016 à 23:17
Peut-être cette visite en Suède,
Pays que l'on ne peut targuer d'égoïsme, lui a ouvert les yeux ainsi que les rapports venant des diverses paroisses de par le monde. Il faut faire attention à l''équillibre de chaque pays, politique, matériel, travail car la majorité des migrants veulent travailler.
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Par Vsdfs14 le 01/11/2016 à 22:51
Ah quand même !
Il redescend un peu sur terre...

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