samedi 9 septembre 2017

à propos du discours d'Athènes



Le 09/09/2017 à 15:01, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  à l'Elysée : le discours d’Athènes


Cher Phe, j'attends toujours le décisif : la proposition de la France aux peuples plus encore qu'aux homologues de son président du moment, que désormais le président de l'Union européenne soit élu au suffrage direct des citoyens européens. Ce qui tranchera le dilemme entre le referendum, présenté maintenant comme l'arme des populistes et qu'ont déjà craint Nicolas Sarkozy et François Hollande, et l'intergouvernemental ("nous qui dirigeons") qui a mené à la désaffection bien antérieure au F.N. ou au projet de Constitution VGE. 

La souveraineté financière passe par le moratoire des dettes souveraines, convenu secrètement par les grands Etats débiteurs : Amérique comprise plus qu'évidemment). Il n'y a pas de crise des dettes souveraines, il y a l'abdication des Etats devant les marchés et leur spéculation sur la solvabilité des Etats, c'est-à-dire sur la capacité de chacun à pressurer les contribuable et à abandonner solidarité sociale et sécurité pour tous. 

La souveraineté militaire dépend de l'invention d'une affectation des deux forces nucléaires britannique et française, à la décision du président à venir de l'Union européenne. Et de l'instauration d'une véritable ressource mentale et humaine,  propre à chaque Etat et mise en commun par analogie entre chacun des Etats-membres : le service national universel, garçons et filles à deux composantes successives, le militaire, le développement.

Patrimoine : oui. Mais pas seulement le culturel ou les monuments de quelque ordre qu'ils soient, mais l'industriel. En dix ans, la France s'est vidée de ses entreprises d'invention et de service public. D'urgence au moins un inventaire de ce qu'il nous reste, et aussi un fichier des investissements étrangers, très notamment la Chine (populaire), en fait prise de possession de nos "bijoux de famille".

Pensées et voeux chaleureux.

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